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28 novembre 2019

À quoi on joue ?
 (Exmed)

   Un hebdomadaire français, dont je choisis de pas citer le nom ici, vient d’attirer ses lecteurs en vantant l’efficacité d’une injection unique pour « réduire l’alcoolisme». Peu importe que soit citée l’ University College of London comme gage de sérieux. La substance utilisée a été synthétisée en 1962 et depuis d’utilisation courante en médecine vétérinaire et hospitalière.

   La dénomination ne figure pas ici car n’importe quel moteur de recherche permet d’en acheter en ligne. Parce qu’il est, en toute illégalité nationale, très prisé dans certains types de fête. Risque majeur de pharmacodépendance en cas d’usage répété, ce n’est pas neutre.
   

  Penser traiter une alcoolodépendance ( et non «l’alcoolisme») en courant le risque d’une pharmacodépendance aussi redoutable, c’est comme vouloir cicatriser  une brûlure par le feu. Donner toutes les clés pour que d’autres aillent jouer sur le même terrain des addictions, c’est s’en faire les complices au nom sacré de l’information et... du tyran tirage.

François-Marie Michaut 
29 novembre-1er décembre 2019

26 novembre 2019

Sombre parfum de lobotomie (Exmed)


   Le Figaro du 25 novembre 2019 titre crânement : « Le cerveau virtuel au secours de la chirurgie de l’épilepsie ». Faut-il en déduire qu’il existe un cerveau virtuel et que l’on sait faire autre chose que de détruire les zones du cortex atteintes de périodes d’hyperactivité électrique quand les médicaments sont sans effet ? Non, le public ne doit pas s’y laisser prendre.
   Réaliser un cerveau virtuel, même avec la merveilleuse fée numérique, suppose une condition préalable. Celle de savoir non seulement comment, mais aussi pourquoi notre cerveau est capable de fonctionner comme il le fait. Nous ne le savons pas encore, qu'on se le dise bien dans les chaumières.
  

  Au mieux, les neurosciences fournissent une image de plus en plus fine de ce qui pourrait être comparé au câblage de l’encéphale. Mais, il nous manque encore cruellement d’avoir accès à ce qu’est, pour une machine, la notice technique qui permet d’en comprendre le fonctionnement.
  

   Alors comment ne pas évoquer l’effroyable expérience de la lobotomie largement pratiquée aux USA dans les années d’après guerre ? Pour aller plus loin, lire Lynda Zerouk

François-Marie Michaut
27-28 novembre 2019


24 novembre 2019

MINCEURS
 (LEM 1147)


« Ah ! Et puis, mince, alors ! ».  La belle exclamation !
On peut se demander d’où sort cette expression.
Certains esprits retords y voient un euphémisme
Pour camoufler un « merde ! » aux relents de… snobisme.

Tous deux ont bien cinq lettres et commencent par « M » :
Ce n’est pas par hasard si leur ton est le même.
Le « zut ! » sonne moins bien qu’un « mince ! » bien craché,
Prononcé par un gros ou un maigre fâché.

Au sujet des gros mots, on a beaucoup à dire :
Leur effet n’est pas mince et le fait bien sentir.
Le gros mot est une arme, un obus, un missile
Mais savoir le lancer est un art et un style.

Plus le mensonge est gros et mieux il va passer.
Plus mince est le savoir, plus forts les préjugés.
Un très mince croquis vaut mieux qu’un gros discours ?
Oui, « mais moins qu‘un gros chèque », ajoutent les balourds !

Si le verbe « mincer » n’est plus guère employé
L’obsession de « mincir » est  partout proposée.
Le mince est à la mode et le gros mal perçu.
Plus on est filiforme et mieux on est reçu.

Plus mince est le discours, plus chaque mot est gros :
Plus mince sont les bois, plus gros est l’arbrisseau…
Gros défaut vaut-il mieux que trop mince vertu ?
Qui a un trop gros nez croit que chacun l’a vu !

Gros mot n’est pas mot gros, a dit le professeur ;
Cœur gros n’est pas gros cœur, ajoute le censeur.
Je grossis, je grossis ! Et ainsi, je m’aigris !
Mourir gros, mourir mince est même vilenie…

                Jacques Grieu    MINCEURS


Os court :

«  Maigre comme un clou : faut être marteau pour avoir la minceur comme obsession, car en général ça tourne au vice.»


Stéphane De Groodt
( comédien, réalisateur, humoriste, ancien pilote de course)





LETTRE D'EXPRESSION MÉDICALE

LEM 1147

Maigromanie (Exmed)

   
Depuis combien de décennies les blouses blanches ne cessent de nous marteler que nous sommes trop gros pour nous porter bien ? Sans grand succès. Seuls les résultats sont ... maigres, il faut le reconnaitre.

   
Alors sans tomber dans le piège dramatique de la redoutable anorexie mentale, et sans nous prendre au tragique, allons faire un tour avec Jacques Grieu et MINCEURS, sa LEM 1147.
            Bonne lecture décapante.

François-Marie Michaut
25-26 novembre 2019

21 novembre 2019

Présidentielle obsession (Exmed)


    Emmanuel Macron  parlant hier aux maires de France a dit : « Je n’ai d’autre obsession que d’agir.». Agir pour que la nation France patraque aille mieux, ou moins mal, faut-il comprendre ?  C’est son travail. Mais faire de l’action une préoccupation dominant et remplaçant toutes les autres doit être discuté. Et au bon niveau : celui du fonctionnement du cerveau humain. Ici même a été publiée une approche inusitée de nos deux entités mentales : Le «Qui-Fait» et le «Qui-Sait». LEM 1156  . 


   Le Président se dit le serviteur du Qui-Fait mais reste muet sur son Qui-Sait. Le comment faire les choses, avec chiffres à l’appui, occupe le devant de la scène. Mais le pourquoi faire les choses, ces choses bien cadrées dans les médias,  cet obscur Qui-Sait  agissant comme moteur de tout, nous n’en avons jusqu’à ce jour aucune explication politique claire. Les nations, partout dans le monde, reprochent fort justement à leurs élites un manque fondamental. Celui de savoir exprimer la ligne directrice civilisationnelle capable de rendre bénéfique aux autres ce qu’ils font.

   Alors, rêvons large, la France ne serait pas mal placée pour baliser dans le chaos mondial une voie qui n’a pas encore pu être empruntée. Oui, rêvons de nouvelles «Lumières» donnant enfin toute sa place à notre cerveau « Qui-Sait».


François-Marie MichautC.O. 22-23 novembre 2019

19 novembre 2019

Décharge médicale
 (Exmed)

   La violence criminelle dans les relations de couple bouscule les sensibilités. Rien ne peut la justifier. Compter sur la justice et la police pour tenter d’en juguler les conséquences demeure un voeu pieux, nos médias le claironnent.


   Alors que fait-on ? Comme pour tous les problèmes de société qui nous laissent démunis, ce sont les médecins et autres soignants qui sont chargés de jouer les dépanneurs. Toutes les anomalies prennent alors le statut de maladie et les pouvoirs publics, agissant en maîtres, font la passe à un corps médical qui ne possède aucun outil spécifique pour assurer ces missions de civilisation. 


   Hélas, notre orgueil professionnel nous interdit, argumentation scientifique en avant, de refuser de jouer au rôle de Zorro qui nous est ainsi imposé.

François-Marie Michaut 

20-21 novembre 2019

17 novembre 2019

Le «Qui-Fait» et le «Qui-Sait»
 (LEM 1146)

                                           
                                                 

   Sigmund Freud a été un monument majeur de la pensée psychiatrique du XXème siècle dans nos pays occidentaux. Il a ouvert à la médecine comme à la philosophie  une porte nouvelle sur le fonctionnement encore inconnu du psychisme humain, avec son fameux, et quelque peu sulfureux, inconscient. Une seule énergie pour en expliquer la force motrice : la libido infantile. Autre chose que la domination monolithique de la pensée consciente rationnelle capable de résoudre tous nos problèmes humains, directement héritée du scientisme triomphant d’Auguste Comte. Deux dimensions : le conscient et l’inconscient, comme nous avons deux hémisphères cérébraux dont la physiologie différentiée ne rend pas compte. Voir l’article didactique de 1976 : « Nos deux cerveaux» de Deglin Lvovitch (1)
  Il était étrange le petit Sigismund Shlomo Freud. Sa passion : la zoologie dans la lignée de Darwin. Sa fascination : la culture grecque et sa mythologie. Son point caché : le rejet de la culture juive familiale. Bon élève, il devint médecin. Pour se consacrer à l’histologie puis à la recherche sur les cellules nerveuses et la cocaïne (2). Très brève incursion dans l’exercice à Vienne de la médecine générale. Qu’il détesta. Faire de la psychanalyse une science, certes différente des autres car échappant à la méthode expérimentale, mais une vraie science fut toujours son ambition profonde.
   Laissons à d’autres comme Sophie Duriez, psychiatre californienne, le soin d’évaluer rigoureusement la pertinence en 2019 des développements théoriques et pratiques de la pensée freudienne (3). Non sans retard, la presse française se fait l’écho de positions critiques argumentées des professionnels (4).

  Le cerveau humain fonctionnant sur un mode double, le conscient, sans le savoir, actionné comme une marionnette par l’inconscient selon Freud. Ce schéma est devenu classique. Une question triviale surgit : pourquoi et comment peut bien fonctionner ce système à la Janus ?  La réponse de la psychanalyse donnant à la libido infantile le statut d’une énergie motrice unique de notre encéphale de Sapiens demeure jusqu’à ce jour de l’ordre de la croyance. D’où la persistance des querelles sans fin entre les partisans et les incrédules. Le terrain est trop mouvant pour y installer les fondations d’une pensée médicale systémique.

   Pour trouver, une des méthodes les plus fécondes est de chercher... à côté. Les exemples abondent. Bien sûr, il faut oser s’aventurer sur des pistes en apparence sans liaison avec sa recherche. Comme l’exploration de son réfrigérateur quand on ne trouve plus sa clé de voiture au risque de passer pour un fou aux yeux de son entourage. Mû par ma seule croyance en la capacité d’un mode de pensée systémique pour aider les soignants à  surmonter les impasses de leurs métiers, je suis allé longuement fouiller ailleurs (5). 
Le résultat de ma pêche se trouve hors des cercles médicaux, hors des milieux scientifiques, hors des rangs académiques, hors des circuits médiatiquement porteurs. Un no man’s land ? Pas tout à fait, il y a de nombreuses racines remontant à nos âges les plus lointains, qui viennent se mettre en contact avec les apports les plus récents des connaissances scientifiques. Il en résulte non pas une contradiction mais une surprenante alliance dans le domaine de la connaissance de l’homme et de la réalité.
   Un auteur, souvent cité ici : madame Dominique Aubier, décédée en 2014. Un ouvrage majeur : La Face cachée du Cerveau, 2 volumes, première édition en 1989.
Voilà où j’ai trouvé, pour moi en lieu et place du conscient/inconscient trop étroit,  la dualité citée en titre. Le cerveau humain fonctionne selon un schéma qui allie un côté Qui-Fait à un côté Qui-Sait. Le premier apparent à tous étant sous les ordres du second, de ce savoir caché par notre modèle culturel résolument matérialiste.
   La mystérieuse face cachée qui ne demande qu’à être découverte dans le désarroi culturel où se perd notre vie, cela mérite plus qu’un haussement d’épaules.
   Cerise sur le gâteau : le système du cerveau humain, au lieu d’être un sommet de l’évolution des espèces, peut correspondre à un modèle que tous les systèmes de la réalité pourraient bien avoir en commun (6).
 
   Ma mission n’est que celle d’un modeste panneau indicateur : à chaque voyageur parcourant cet écrit d’en faire ce qu’il veut et ce qu’il peut. Parce que le chemin n’est pas facile pour nos conditionnements mentaux.

   Dominique Aubier défend, avec une solide documentation issue de  nombreux domaines de connaissance explorés par l’esprit humain, une optique systémique de lecture de la réalité qui ne peut laisser personne neutre. À une seule condition : laisser de côté un instant ses propres connaissances, convictions et croyances, aussi pointues soient-elles, pour adopter des lunettes de généraliste face à un patient qu’il ne connait pas.


  
                        François-Marie Michaut

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Notes

(1) Deglin Vadim Lvovitch ( neurophysiologiste soviétique) « Nos deux cerveaux»  in Courrier de l’UNESCO, Janvier 1976, pages 4 à 14  ,


(2) Envisagée alors, pour son effet stimulant, comme le remède logique du sédatif «morphinisme» opiacé qui faisait alors des dégâts dans les milieux intellectuels.


(3) Dans un courrier personnel, notre consoeur m’a recommandé la lecture du dernier livre d’un célèbre psychanalyste américain (1928-2014) demeuré confidentiel et inconnu des francophones dont voici la référence :
Langs, R. (2010). Freud on a Precipice: How Freud's Fate Pushed Psychoanalysis Over the Edge. Latham, MD: Jason Aronson. Lien


(4) « Faut-il exclure Freud du tribunal ?» Et des universités écrit Quentin Haroche  dans JIM.fr du 31 octobre 2019 Lien

(5) Sans un certain nombre d’aides précieuses qui se reconnaitront ici, cela n’aurait pas pu se faire.

(6) Un système absolu unique: il faut bien reconnaitre que c’est intellectuellement compromettant pour notre rationalité. 

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Os court :

«  Ne faire qu’un avec Tout, telle est la vie de la divinité, tel est le ciel de l’homme ».

Christian Morgenstern (1871-1914)




Célèbre poète allemand dont les poèmes Toi et Moi et Nous Trouvâmes un Sentier, ont été traduits et édités en français en 2011 et 2019,  par Dominique Blumenstihl-Roth ( DBR-diffusion)
  Feuillets de systémique médicale (9) 

Lettre d'Expression médicale

LEM n° 1146

 18 novembre 2019

Qui sait... (Exmed)

   C’est suivi de : allez donc savoir. Notre feuillet numéro 9 de systémique médicale prend cette expression d’un doute au pied de la lettre.
    Parvenir à différencier clairement les deux modes complémentaires de fonctionnement de notre cerveau, c’est comprendre qu’à côté du «Qui-Fait»  si spectaculaire existe un «Qui-Sait» discret et négligé qui lui donne un sens.

   Le voyage proposé par la LEM 1146 ne vise aucun prosélytisme de quelque ordre que ce soit.  Juste une grille de lecture du réel élaborée dont chacun est libre de disposer comme il veut.


François-Marie Michaut
18-19 novembre 2019

14 novembre 2019

Collapsus hospitalier public national (Exmed)

     Tel la Tour de Babel biblique, le système de santé à la française dominé par la machine à gaz de la fonction publique hospitalière s’est effondré sous nos yeux. Assurer un niveau aussi bon que possible de soins de santé à la population, en en gouvernant directement le fonctionnement, a été, dès 1958, un des grands rêves de Charles de Gaulle avec son ami Robert Debré. Nous avons été, sans discontinuité dans le toujours plus,  jusqu’au bout de cette vision quelque peu militaire de la réalité. La grande machine a explosé, les manifestations publiques croissantes jusque dans les rues, en témoignent.


   « La santé »  en sabir technocratique, doit-elle être monopolisée par quelque pouvoir  public ou privé que ce soit ? Est-elle un secteur strictement personnel ? A-t-elle une dimension étroitement matérielle ?


   La plus mauvaise idée thérapeutique ? Les mêmes causes produisant les mêmes effets, serait, comme pour Notre-Dame de Paris incendiée, de vouloir restaurer matériellement ce qui n’est plus que notre passé qui a échoué en se fracassant sur la réalité.
     À bons entendeurs, salut reconnaissant.

François-Marie Michaut
15-17 novembre 2019

12 novembre 2019

Le moteur de Facebook (Exmed)

   Son patron porte un nom qui est déjà tout un programme : montagne de sucre. Le journaliste Julien Le Bot a publié le livre : « Dans la tête de Mark Zuckerberg», commenté par Martin Untersinger dans Le Monde du 12 novembre 2O19. Quel credo anime cet entrepreneur phare de tous les réseaux sociaux ? La question est cruciale pour tous ceux, innombrables, qui ont un compte chez lui. « Une inépuisable soif de faire le bien en connectant le monde entier» écrit l’auteur. Le bonheur n’est pas dans le pré, mais dans la transparence des données informatiques
?


   L’expérience médicale la plus ordinaire nous enseigne pourtant que la transparence des données, y compris les plus fondées objectivement, n’est qu’une illusion d’optique dans le monde du vivant. Aucune donnée ne peut être définitivement transparente. Tout ce qui est donné peut être repris, transformé, manipulé. Y compris une participation à quelque réseau social que ce soit.

  
Jean Yanne nous avait pourtant prévenus en 1972 avec son film prémonitoire « Tout le monde, il est beau, tout le monde il est gentil» .


François-Marie Michaut
13-14 novembre 2019

10 novembre 2019

Retour de manivelle du savoir
 (Exmed)

   Partant d’une observation directe de sa Normandie natale, Jacques Grieu nous livre sa symphonie «picturotextuelle» (*) sur un sujet qui nous touche tous au plus profond.

   La pollution de la planète dont nous sommes à la fois les auteurs et les victimes, sans toujours songer que tout cela est le fruit des productions imprudentes de nos cerveaux  de créateurs et d’utilisateurs crédules depuis fort longtemps.
Voici  la LEM 1145 : «POLLUTION»



   (*) Mon moteur de recherche m’avise que ce terme n’est pas (encore) connu sur Internet.

François-Marie Michaut
11-12 novembre 2019

POLLUTION (LEM 1145)








                          POLLUTION
                      
                                  

L’autre jour, sur le port, l’eau huileuse en surface,
A frappé mon esprit en montrant ses menaces.
En guidant mon pinceau, cette tache me hante,
Et m’a fait dessiner des puanteurs gluantes.
Elle rampe et avance, exhibant ses couleurs ;
Sournoisement ses flaques, insinuent leurs rondeurs :
La pollution est là, flanquée de ses odeurs,
Envahissant nos vies sous des aspects truqueurs.
Ravageant les espèces, attaquant nos enfants,
Elle fait s’amoindrir tout ce qui est vivant.
On ne se méfie pas de ses viscosités,
Et on ne veut pas voir ses dangerosités.
Montagnes ou océans, au sol, en atmosphère,
Ses tentacules enserrent et dévorent la terre.
On ne pourra pas dire « on ne l’avait pas vue » ;
Saura-t-on l’arrêter avant qu’elle nous tue ?
             


                                               
                                        Jacques Grieu 




Os court :
« Je pense sincèrement que la pollution de la planète ce n’est pas aussi grave qu’on le dit... 
C’est beaucoup plus grave qu’on le dit.»

Philippe Geluck



Lettre d'Expression médicale


LEM n° 1145

 11 novembre 2019

CONTRE NATURE  NATURELLEMENT                                 La nature, il paraît, aurait horreur du… vice, S’opposant, «  par nature »,  à ...