Erreur méthodologique majeure pour ceux qui veulent évaluer la si populaire homéopathie. Se focaliser sur les seules vertus pharmacologiques des petites pilules comme si le «principe actif » du système thérapeutique s’y trouvait.
- C’est ignorer la découverte de Balint que le médecin lui-même est un remède, ce qui ne fait pas l’affaire des revenus de l’industrie chimique.
- C’est négliger le fait clinique que l’ interaction entre un soigné et un soignant produit une certaine quantité d’effet thérapeutique ou pathologique.
La capacité oubliée de l’auto et de l’hétéro-guérison, nous l’avons nommée sans la comprendre placebo. Ce qui se passe entre les homéopathes et leurs «homéopatients» donne lieu à la production d’un effet placebo qu’il serait logique d’évaluer. Pour le comparer au placebo + effet pharmacologique -positif comme négatif- obtenu par le couple allopathe et son patient.
Il est vrai que le jour où il serait possible de mesurer la valeur soignante de chaque médecin, cela risquerait de faire du bruit dans l’espace de l’Internet comme dans les chaumières et cabinets de consultation ! Et, on peut toujours rêver, dans les sphères chargées de la formation des médecins.
François-Marie Michaut,
CO d’Exmed 26-27 septembre 2018
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