On en parle moins en France que dans la gendarmerie ou la police. Des Canadiens ( Joy Albuquerque et Sarah Tulk dans « Canadian Medical Association Journal» cité par Irène Drogou JIM du 9 mai 2019) rompent le silence. Une vulnérabilité particulière, nous sommes la profession où l’on se suicide le plus et plus encore les femmes que les hommes. Le moyen le plus utilisé, comme les non-médecins, est l’arme à feu. Les idées de suicide, dès le début des études de médecine, toucheraient aux USA 11% des carabins. Les médecins se soignent peu, craignant que la divulgation de leurs troubles psychiatriques ne détruisent leur réputation. Enfin, sans surprise, les conflits professionnels, selon les britanniques, tripleraient les idées suicidaires.
Cette description clinique a le mérite d’exister. Elle invite à aller chercher beaucoup plus loin. Pour quelles raisons ( bonnes ou mauvaises) des êtres humains font le choix de consacrer leur vie à tenter de soigner les êtres humains qui ne vont pas bien ?
Mais, on n’aime pas les questions en France : circulez, y a rien à voir !
François-Marie Michaut
Exmed, 15-16 mai 2019
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