Vrai médicament pour fausse maladie
Rien de plus simple. Votre laboratoire a acheté une molécule. Elle a peut-être été commercialisée, avec plus ou moins de succès commercial, dans une indication thérapeutique précise. Il suffit de chercher quels sont les effets secondaires les plus fréquents. Par exemple la sécheresse buccale avec un antispasmodique atropinique.
Voilà votre remède pour l’hypersialorrhée tout trouvé. Il suffit alors de donner un nom ronflant à ce symptôme bavant. Du genre « Syndrome d’hyperfonctionnement des glandes salivaires ( SHGS )» ( de préférence en anglais) puis de trouver quelques cliniciens complices pour publier quelques articles dans des revues internationales.
Le buldozer commercial n’a plus qu’à faire son travail hautement lucratif en direction des médias et des prescripteurs.
Mes remerciements vont à Luc Perino qui m’a inspiré ce papier avec son article Très lointaines humeurs féminines.
F-M Michaut ,
CO d’Exmed 6-7 décembre 2017