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24 décembre 2020

Réveillons-nous les uns et les autres
 (Exmed)


  Debout les assommés que nous sommes depuis des mois par les stratégies anticovidiennes. Masqués, confinés, testés, accusés, isolés, nous l’avons été, le demeurons encore, et cela nous marque bien au delà des simples réalités matérielles.


   Nos cerveaux n’ont pas pu être mis en sommeil et continuent à travailler pour construire les temps à venir. Un peu de stimulation hors des sentiers balisés par la pensée précovidienne dominante n’est peut être pas totalement inutile. 
Voici  donc, avec ou sans bûche, la LEM 1203 : Noël versus Noé ?


François-Marie Michaut

25-26 décembre 2020

Noël versus Noé ? (LEM 1203)

   Superposons deux mots très proches en français. D’une part celui, on ne peut plus  d’actualité mercantile de Père Noël (1), et, en escamotant le l final celui de Noë. Oui celui qui fut,avec sa famille et ses animaux le seul rescapé de l’espèce vivante d’avant le déluge. Donc , biologiquement parlant, notre seul ancêtre commun. Vous me direz que tout cela, ce sont de vieux récits bibliques qui ne peuvent que faire ricaner nos cerveaux nourris à la panacée matérialiste. Cette histoire de déluge est quand même troublante. Même si elle n’est que symbolique, il n’est pas interdit de se demander ce qu’il peut bien y avoir dans la deuxième partie du symbole qui échappe au premier regard (2).

   Le lieu n’est pas ici de se lancer dans une quelconque exégèse de la Genèse, à chacun son travail et la littérature est colossale. Alors, ce drame homicide du déluge ?  Qu’est-ce que ça peut bien être que cette histoire de vouloir gommer pratiquement de la vie, et de la capacité de transmettre la vie, l’espèce homosapiens ? Si on ne refuse pas avec horreur la possibilité qu’il existe une évolution générale de l’univers tout entier, elle n’est guère pensable que mue par une énergie ordonnée, à laquelle chacun donne le ou les noms qui lui conviennent. Divins ou non, la question n’est pas là : quelque chose (3) est devenu une réalité, non pas immobile, toutes les sciences l’affirment, mais en constant mouvement. Ce qui ne veut préjuger de rien sur la forme de ce mouvement (4).
Pourquoi le cacher, ce mécanisme d’évolution du vivant tout entier remis à quasiment zéro est choquant. Le père Noë chargé de reprendre seul pour le restaurer ce qui a été raté. Quelle responsabilité. On comprend alors qu’il ait pris la mémorable cuite que chacun connait. Obscure affaire que l’on dirait de moeurs de nos jours, jamais élucidée. Il est pourtant sur Internet des publications osant exposer qu’il existe une autre lecture longtemps tenue au secret le plus total (5).

Alors, finalement, n’existe-t-il pas une parenté, une filiation, entre ce que cherche à annoncer la célébration de Noël et ce qu’a introduit dans notre humanité l’épisode Noé ? C’est tiré par les cheveux diront certains. Les plus curieux interrogeront ce que peut bien dire le simple ajout de la consonne l aux trois lettres initiales communes. La langue française entend une histoire d’elle ou... d’aile. Le grec prononce lambda, pour nous, au figuré ce qui est moyen, très quelconque ( dictionnaire Le Robert). Piste peu stimulante qui nous incite à interroger la langue initiale de la Bible. 
En Hébreu ancien, chacune des 22 lettres se voit attribuer une signification propre. Lamed veut dire étude, apprentissage ( Wiki). 
L’annonce de Noël comme la réalisation à effectuer de ce dont Noé a été le sauveur. 
   Lecture strictement personnelle dont je laisse chaque lecteur peser pour sa propre personne, l’intérêt ou l’absurdité. Après ce face à face entre le Père Noël du jour avec son biblique ancêtre Noé ( Noah), voici une friandise pour temps de guerre dite sanitaire.
Armes versus âmes :lecteurs, à vous la suite.


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Notes :

(1) Dans la culture germanique, c’est Saint Nicolas. Dans les familles très chrétiennes du siècle dernier, il n’était question que du petit Jésus pour apporter des jouets aux enfants sages, donc obligatoirement pieux.

(2) Un symbole était chez les grecs une tablette d’argile, écrite ou non, dont la moitié brisée était confiée au messager pour témoigner , par assemblage des deux morceaux, de son authenticité. L’expression courante : « c’est symbolique» pour désigner un aspect non évident d’une réalité ne peut jamais constituer une explication suffisante. Une condamnation judiciaire à une peine symbolique souligne le peu de valeur mesurable que nous accordons aux symboles.


(3) Que l’on pourrait qualifier d’énergie, au sens premier : ce qui met en mouvement. Une approche  inattendue venant du côté de la science fondamentale : P. Guillemant, La physique de la conscience (Trédaniel) 2016.

(4) F-M. Michaut : « Causalité linéaire, circulaire, ou «hélicoïdale» LEM 1081 du 20 août 2018

(5) D. Blumentsthil-Roth, Le secret de Cham, fils maudit de Noah (Noé) Lien

Os court :

«  Déluge : première et remarquable expérience de baptême qui fit disparaitre du monde tous les péchés et tous les pêcheurs. »
      Ambrose Bierce  (1842-1914 USA)

 Lettre d'Expression médicale
 
LEM n° 1203   25 décembre 2020

 
 
 François-Marie Michaut

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