29 avril- 1 mai 2016
Aux arrêts de rigueur
La prescription de la durée d’arrêt de travail nécessaire à de bons soins médicaux était, jusqu’à ce jour du domaine exclusif du médecin traitant. Dernier territoire du libre arbitre de chaque praticien, éclairé par un dosage subtil de connaissances médicales, d’expérience personnelle, de qualité humaine et de subtilité psychologique, c’est désormais à détruire. Pour mettre quoi à la place ? De simples barêmes établis ( sans aucune concertation avec les généralistes) par l’assureur payeur. Une angine, une grippe ou un lumbago, c’est tant de jours, quel que soit le cas personnel.
Et si le prescripteur dépasse ces ordres, il a droit, comme un chauffard avec sa voiture, à un malus. Attaque au porte monnaie, ça rigole plus.
Comme ça, juste en passant, une petite étude des durées de congé de maladie accordés au personnel de la sécurité sociale, des hôpitaux publics, du ministère de la santé serait fort bien venue. Pour éprouver la validité du proverbe : c’est le cordonnier qui est le plus mal chaussé.
FM Michaut
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