Étrange dénomination savante de ce que Molière qualifiait sans détour « Le malade imaginaire». Mystérieuse souffrance dont le siège serait dans l’abdomen sous le cartilage des dernières cotes. Ce qui est faux, mais on n’en sait pas plus en médecine.
La propagande entourant toutes les questions touchant à nos histoires de maladie est un harcèlement psychologique modifiant la perception que nous pouvons avoir de notre propre corps et de sa vulnérabilité. Tout se passe comme si nous avions fabriqué une machine à produire des humains conditionnés à alimenter passivement toutes les usines de l’inépuisable,et plus que tout autre profitable, marché-de-la-santé.
Et on se laisse faire quand on se sait pas, et on laisse faire sans rien dire quand on sait ? Bien malade, notre société.
François-Marie Michaut
16-17 janvier 2019
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