Nous sommes un Français sur dix à avoir présenté un « état dépressif caractérisé» en 2017, selon «Baromètre santé» cité par le Quotidien du Médecin du 16 octobre 2018. Cette pathologie, mettant parfois le pronostic vital en jeu dans ses formes les plus graves, est en constante progression depuis 2010, avec une prédominance féminine. L’industrie pharmaceutique y trouve un marché très rentable, bien que l’action pharmacologique de ses antidépresseurs soit loin d’être beaucoup plus concluante que celle obtenue avec un placebo.
Les neurosciences nous expliquent qu’il y a un trouble des neuromédiateurs. Mais ne peuvent rien dire sur ce qui cause ces perturbations. Les visions purement psychologiques demeurent très partielles. Une vision écologique de la personne en souffrance en interaction avec son environnement n’existe pas encore.
Tant qu’on n’aura pas compris pourquoi et comment certains d’entre-nous présentent cette maladie de l’humeur et qu’on se contera de bricoler les neuromédiateurs, cette bien étrange «épidémie» poursuivra ses dégâts destructeurs.
Comment faire ? Une seule chose est sûre : la réponse ne peut pas provenir des recherches recevant le soutien de l’industrie pharmaceutique.
François-Marie Michaut,
CO d’Exmed 19-20 octobre 2018
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