Les replis communautaires de populations venant habiter la France, comme tous les pays jugés attactifs, sont une réalité quotidienne. Les cabinets médicaux comme les hôpitaux, tout autant que les classes scolaires et les lieux publics en subissent l’influence, les traditions se heurtant volontiers à nos usages nationaux. Tensions, aigreurs, climat général de méfiance et de rejets des « autres» ne favorisent pas notre état de santé, qui que nous soyons. Les rêves anciens d’assimilation se sont évanouis, les vieux démons racistes s’étalent au grand jour.
Nous partageons le même air à respirer, nous sommes dans le même bain économique de la consommation.
Alors où est le manque qui fait que la machine collective se grippe ? Nous oublions simplement que, au delà de tout ce qui est matériel, chacun est le porteur de son propre bagage culturel dont il/elle a pour mission de faire connaitre la richesse pour que les autres puissent librement s’en enrichir.
Utopique ? Pas plus que ne le fut en France il y a moins d’un siècle l’abolition de la peine de mort ou la liberté d’avorter.
Une patrie culturelle à construire à partir de ce que chacun apporte, beau chantier collectif, non ?
François-Marie Michaut
Exmed 22-24 mars 2019
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