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30 juin 2016

Auto tort ite

Auto tort ite


Il s’agit de la dernière prétention du ministère de santé, sous le faux nez de la Haute Autorité de Santé (HAS).

Est-ce le fait d’être haute ( comme quoi, au fait ?) ou munie ( par qui ?) d’une autorité ( dans quel domaine ?) pour régler ex cathedra les problèmes d’organisation des professions dites de santé ?
La médecine libérale à la française est moribonde, chacun sait que les cabinets médicaux disparaissent du paysage. À force de servir de souffre-douleur imbécile des médecins hospitaliers fonctionnaires ayant le monopole absolu de la formation des praticiens, à force de vouloir bouffer du médecin pour complaire à un électorat/lectorat à courte vue, les jeunes refusent, fort sagement, d’exercer à l’ancienne la médecine individuelle.


C’est grâce à un plan ( ça sent bon le soviétisme d’antan) de 5 ans avec plein de bons (?) conseils, avec un système d’évaluation de ce que font les praticiens et autres «accompagnements» qui, au mieux ne peuvent que faire sourire, que sera «sauvée» la médecine non hospitalière ? Encore un bidule coupé de toute réalité qui ne peut que s’effondrer. Et pour la modique somme de, ne peuvent que se demander les contribuables ? Alors, oui, je persiste, et en latin s’il vous plait : ite.
Traduction sans fioriture : foutez le camp.


F-M Michaut Coup d'Oeil d'Exmed 1-2 juillet 2016

29 juin 2016

Messieurs les Anglais, tirez (vous) les premiers

Messieurs les Anglais, tirez (vous) les premiers


     Clin d’oeil à la bataille de Fontenoy en 1715, mais pas seulement.
Merci les Anglais, et pas le mot de l’immortel vicomte Pierre Cambronne.
Vous avez eu, sans peut-être vous en rendre compte vous-mêmes, le courage de dire que vous ne vouliez plus de cette Europe dont l’unique réalisation visible a été un espace monétaire. L’Europe n’a encore accouché que de cela. Vous avez toujours refusé l’Euro, vous persistez et signez votre rejet de la grande machine exclusivement matérialiste et économique que nous sommes.

    Vous nous obligez , Français, Allemands et Italiens en tête, à aller beaucoup plus loin dans la construction, si laborieuse, d’un espace culturel enfin capable de donner une indispensable impulsion à un monde inédit, qui puisse demain faire l’envie de tous les pays de la planète. En clair, c’est d’une dimension spirituelle (et non religieuse) qu’il est urgent de nous doter.
Le Brexit est un merveilleux détonateur, et, sans une once d’humour, vous avez toute notre gratitude.

F-M Michaut CO d’Exmed 29-30 juin 2016

27 juin 2016

PIS ALLER
 TEMPS π
 LEM 969

Lettre d'Expression médicale
LEM n° 969  
http://www.exmed.org/archives16/circu969.html
27 juin 2016

                            


                        PIS ALLER
                       
                         TEMPS  π
    
   
     
         
                            Jacques Grieu


Chacun sur cette terre a, ou aura, sa chance :
Mais c’est tant pis pour lui s’il la tient à distance.
Quand on voit une pie, on dit que c’est tant pis :
Et quand on en voit deux, c’est tant mieux, qu’on prédit.
Tant pis comme tant mieux, dans la langue française,
Sont donc deux grands pivots pour converser à l’aise.
On médit pis que pendre ! Y laisse-t-on des plumes ?
Tant pis, il est si doux de tailler des costumes !

Pourquoi le nombre π fascina-t-il les hommes ?
Depuis l’antiquité, comme un vade-mecum,
De notre pauvre cercle, on veut la quadrature.
Pis que douce manie, ce fut une aventure :
D’Archimède à Newton, d’Euclide à De Lagny,
Ce fut de π en π, on en eut le… tournis !
Enfin, on démontra, ce fut la pie au nid,
Que π est transcendant, ses chiffres infinis…

De nos chers policiers et leurs voitures pie,
Jusqu’aux vaillants marins depuis leurs nids de pie,
La pie, curieux oiseau, on la couvre de cendres :
Pie bavarde ou voleuse, on en dit… pis que pendre.
Faut-il, à l’opéra, avec La Pie Voleuse,
Se demander aussi si la pie est chanteuse ?
Faut-il, pour l’écouter, mettre sa queue de pie,
Ou bien se contenter d’un plus modeste habit ?

Les vaches de Bretagne ont la couleur pie noir,
Mais leur lait est bien blanc ! Et leurs pis, c’est notoire,
Comme en nos Normandie, reste du plus beau rose.
Avec une œuvre pie aucun rapport on n’ose…
Comme le cheval pie, héros de l’hippodrome,
Aucun des deux n’a d’ailes ou ne chante de psaumes !
La pie, c’est noir sur blanc, qu’on lui a fait sa fête :  
Et tant pie si sa plume inspire les poètes !
           
              
   
 

 Os Court :
 « Si la cironférence est fière

D’être égale à deux pierres

Le cercle est tout heureux
D’être égal à Pierre II .»

 
 
    Monsieur Cros, cité par Marcel Pagnol

            
 

24 juin 2016

Interdit autorisé contre permis défendu



 






Interdit autorisé contre permis défendu

    
Comment faire pour que l’opinion publique continue d’ignorer que dans le pays d’Europe le moins syndiqué (7,9% des salariés en 2010), la France, lien  les «mouvements sociaux» et les «syndicats représentatifs» ne peuvent pas coller à la réalité des opinions des citoyens ?


      Comment faire pour continuer à laisser penser que ce sont les lois et règlements administratifs qui ont le pouvoir de créer, ou non, des emplois nouveaux dans les entreprises ?
Il suffit de manier à fond et sans état d’âme les attitudes paradoxales de part et d’autre des protagonistes.

Mais attention, les attentats à la logique finissent toujours par neutraliser (rendre nuls) ceux qui s’y livrent, aussi malins et supérieurs au commun des mortels se sentent-ils.


F-M Michaut CO d’Exmed 24-26 juin 2016

22 juin 2016

Alcoolisation et violences CO d'Exmed

Alcoolisation et violences


Association plus que jamais à l’ordre du jour. Établir une relation causale linéaire est habituel : c’est boire qui rend violent. Donc réglementer les ventes d’alcool est censé faire disparaitre les violences. L’alcool, l’une des plus anciennes trouvaille des hommes , même si certains animaux ne crachent pas dessus quand l’environnement s’y prête - a été fort justement défini par les pharmacologues comme un remarquable  désinhibiteur. Dit de façon imagée, cela fait lacher les freins que nous nous imposons, ou qui nous sont imposés pour ne pas passer à l’acte.
La violence est  alors déjà en nous, et c’est là tout le problème jamais résolu d’une société fondée sur cette violence sous toutes ses formes.

Chassez l’alcool, d’autres comportements au moins aussi dangereux surgissent comme les émotions collectives.

F-M Michaut CO d’Exmed 22-23 juin 2016

19 juin 2016

Ça décoiffe, ça décape LEM 968

Lettre d'Expression médicale
LEM n° 968  
http://www.exmed.org/archives16/circu968.html
20 juin 2016

                            





LEM 968 du 20 juin 2016



 Ça décoiffe, ça décape
                     
                           Docteur François-Marie Michaut




   La vie de cette lettre hebdomadaire m’a conduit au fil des années à commenter un certain nombre d’ouvrages. Non pas pour prendre une position de juge, j’en suis bien incapable. Mais pour faire partager à qui veut bien des outils favorisant, à mes yeux, l’enrichissement personnel.
En ces jours de solstice d’été, je vous conjure d’accorder toute votre attention à un livre qui ne ressemble à aucun autre encore écrit à ce jour. Son auteur, vous en avez déjà entendu parler assez souvent sur ce site : il se nomme Philippe Guillemant. Bien connu des milieux scientifiques de pointe depuis des années, et toujours ignoré des médias traditionnels.
Le titre de l’ouvrage : La physique de la conscience (1) nous prend à contre pied. Que vient donc faire cette conscience dans une compréhension scientifique de la réalité dont la physique cherche à percer tous les points encore obscurs ?

Dire que la lecture en est simple, juste pour appâter le lecteur friand de nourriture facile, serait un mensonge. Nous sommes tellement bousculés dans notre façon de voir la réalité où nous vivons, dûment ancrée dans nos cerveaux dès l’école et renforcée par tous les pouvoirs en place, qu’on se sent sonnés comme des boxeurs. Bien qu’ayant déjà lu et commenté ici (LEM 881 http://www.exmed.org/archives14/circu881.html ) le livre La route du temps ( le premier livre de P.Guillemant), il m’a fallu deux lectures pour commencer à prendre toute la mesure de ce qui va devenir, au fil du temps, le paradigme de la compréhension scientifique du réel. Pourquoi ? Parce que, sans aucunement nier ce que  la science nous a déjà appris, au moins depuis Galilée, parvenir à dépasser des impasses touchant à l’absurde (2) est un grand pas en avant. Comprendre qu’on a compris de travers parce qu’on n’avait pas encore, jusqu’à ces toutes dernières années, les outils pour y parvenir est une véritable bombe pour notre culture mondialisée toute entière.
L’aventure de l’esprit qui se trouve ainsi ouverte concerne tous les aspects de notre vie. Continuer à ne pas faire l’effort d’en prendre connaissance, y compris, cela va de soi en logique scientifique, pour contredire ou affiner encore la démarche de Guillemant, c’est accepter de demeurer complice de tout ce qui fonctionne si mal dans le monde que nous avons créé. C’est se contenter de ne pas chercher à comprendre ce que la science constate ( comme les états de mort imminente, les guérisons inexplicables, les médecines traditionnelles et toujours le fameux effet placebo pour rester dans notre domaine ) et ne pouvant en définir la ou les causes, rejette superbement comme des faits n’ayant rien de scientifique.
Guillemant n’est pas un gourou, il n’est chef que de son cheminement personnel, il n’a rien à vendre, ni rien à acheter. C’est ce que j’ai senti à travers les lignes en le lisant, et que j’ai pu confirmer à travers nos différents échanges personnels de courriels. Petite précision, sans doute inutile : nous ne partageons ensemble aucun intérêt matériel.
Pour les lecteurs qui - comme moi - ne sont pas des virtuoses de la physique, ou ne vivent que de leurs lointains souvenirs scolaires - cet ouvrage de 308 pages bourrées d’informations est complété d’un glossaire des termes utilisés des plus utile.
Enfin, cerise sur le gâteau, le vaste mouvement de la pensée des physiciens dont Guillemant est un brillant et modeste fleuron parmi une belle brochette est typiquement français. Nous assistons là, nous si facilement pourfendeurs de la pensée ultra-libérale presque généralisée, à une sortie par le haut de la domination intellectuelle mondiale par le monde anglo-saxon par du fabriqué en France. C’est un événement méconnu des faiseurs d’opinion, et pourtant plein d’espoir pour notre avenir à tous.
   Peut-être manquez-vous encore d’une bonne raison de risquer la lecture de « La physique de la conscience » ? S’ il vous est prouvé, pas par moi, bien entendu, mais par un physicien fondamental et spécialiste de l’intelligence artificielle ( la vraie, pas celle qui imite simplement les performances humaines ) que le point actuel d’avancement des connaissances de sa discipline a atteint un niveau tel qu’il met aux oubliettes du passé la vieille guerre entre la science et n’importe quelle religion, cela ne vaut pas d’être curieux ? Inespéré secours de l’esprit pour lutter à la racine contre tout extrémisme d’où qu’il vienne. Contribution majeure, parce qu’au juste niveau, à un « état d’urgence » enfin compris comme non matériel.

  Alors, mesdames et messieurs des médias, mesdames et messieurs responsables de la formation des esprits et de la conduite des affaires, cessez de faire semblant de n’avoir rien vu et de n’avoir rien compris à ce qui se passe de réellement novateur juste au coin de nos rues bien à nous. Vous avez sous la main une mine de vraies innovations : exploitez-la. Cocorico trop naïf ? Possible, mais tellement moins bête et stérile que ceux des Euro, Tour de France ou JO !
Notes :
Philippe Guillemant, La physique de la conscience, Trédaniel 2015.
Du même auteur, pour ceux qui, en dignes émules de saint Thomas,  souhaitent l’entendre et le voir, consulter le DVD : La route de la conscience.
Un seul exemple bien expliqué par notre auteur. L’infiniment petit est reconnu comme obéissant aux règles de la physique quantique, alors que tout ce qui est dit macroscopique n’est censé pouvoir fonctionner que selon les lois de la mécanique classique. Inadmissible schizophrénie.

 

 Os Court :
 «   L’univers est une machine à faire de la conscience. »

        Hubert Reeves

              

Demain est déjà là

Demain est déjà là  LEM 968

Ce n’est pas de la science fiction, c’est de la science, de la pure et dure.
Mais pas du tout réservée aux seuls initiés de haut vol. Juste contrindiquée pour risque d’indigestion à ceux qui sont persuadés d’en savoir bien assez afin de conduire au mieux leur vie - et celle des autres- avec ce qu’ils ont déjà appris jusqu’à ce jour.

Voici comment une notion comme la conscience qui semble liée à la seule neurophysiologie humaine se trouve devenir la pierre angulaire de la physique de demain. La suite avec la LEM 968
F-M Michaut CO d’Exmed 20-21 juin 2016

15 juin 2016

Terrifiants perturbateurs endocriniens

Terrifiants perturbateurs endocriniens


Ils sont partout autour et à l’intérieur de chacun de nous avec nos molécules de synthèse innombrables. Voici une courte vidéo des travaux de Barbara Demeneix, endocrinologue, réalisée sans fantaisie ni sensationnalisme par le CNRS qui l’a récompensée en 2014. Cela mérite l’attention des soignants, comme de tous les citoyens capables de réfléchir à notre environnement le plus intime.



F-M Michaut CO d’Exmed 13-14 juin 2016

12 juin 2016

Lettre d'Expression médicale
LEM n° 967

13 juin 2016

                              DOUX BILLETS
                     
                            Jacques Grieu


       
       


La vie est loterie mais… on n’a qu’un billet.
Un seul a le gros lot, les autres sont pauvrets.
Il faut tomber dessus ! Mais, au fait, qui les prend ?
Est-ce le doigt de Dieu, les gènes des parents ?

Les billets, on le sait, sont comme les idées :
Si on les montre trop, on vous les vole après.
Quant aux lettres de change, est-ce un bon changement ?
Je fiche mon billet qu’elles changent du vent.

Vrais billets, faux billets, qui sait les distinguer ?
Le faussaire, pardi ! Bien mieux que le banquier !
Si les billets à ordre ont beaucoup d’amateurs,
Les contrordres, on le dit, ont bien des détracteurs…

Pourquoi, en loterie,  faire tant de billets,
Alors qu’un seul est bon et le reste à jeter ?
Quand des billets de banque, on émet à la pelle,
Qui croit que leur valeur est chose bien réelle ?

Mes billets sont précieux ? C’est un acte de foi !
Ce n’est que du papier, mais fait selon la loi.
Il me vient une idée : si je les coupe en deux,
Vais-je doubler ma mise, être béni des dieux ? 

Restent les billets doux, ceux que lancent les yeux
Mais qui pâlissent vite en ménage sérieux.
Le mariage nous donne, à deux, de beaux billets,
Qui sont des aller seul, sans retour assuré.



 

 Os Court :
 «  Tu vois, ce n’est pas que des gens soient prêts à vendre père et mère pour un million de dollars qui me déprime, c’est qu’ils le fassent pour un billet de dix.»

     
  Dennis Lehane (romancier américain)

            

 

Y-a pas qu'le foot CO 13-14 juin 2016

Y-a pas qu’le foot LEM 967


Ne pas se fier aux apparences des obsessions du jour. Le fameux billet n’est pas que le sésame d’entrée sur les stades où 22 solides gaillards se disputent, à grands coups de pied, un malheureux ballon de cuir qui ne leur a rien fait.
Il peut aussi, sous la plume de Jacques Grieu, devenir doux comme un duvet. Voici la LEM 967 : DOUX BILLETS.

En le lisant, et ça dure pas 90 minutes, vous passerez un moment de détente.


F-M Michaut CO d’Exmed 13-14 juin 2016

10 juin 2016

Abyssale ignorance

Abyssale ignorance


Ça, tout le monde, ou presque le sait. Sur notre planète terre, la surface occupée par les mers et océans est de 79% du globe. Autant toutes les terres émergées sont archiconnues, explorées, cartographiées, autant nous ne savons pas grand chose des reliefs sous-marin.

   10% affirment les spécialistes.  C’est bien peu, 10% de 79%.
Tant pis, tant mieux pour notre futur ? C’est l’avenir qui le dira.

En attendant qu’un ressort matériel décide de la nécessité de cette exploration, continuons à rêver avec Jules Vernes et les récits autour de l’Atlantide et du roi d’Ys.


F-M Michaut CO d’Exmed 10-12 juin 2016

08 juin 2016

D'où vient donc l'influx nerveux ?

CO d'Exmed du 8-9 juin 2016


D’où vient donc l’influx nerveux ?


Nous savons fort bien depuis longtemps comment nos cent milliards de neurones parviennent, au moyen de courants électriques de dépolarisation unidirectionnels, à transmettre des signaux à d’autres neurones ou à des organes effecteurs spécialisés. Mais où peut donc se situer, dans ou hors du cerveau, le système générateur de ce fameux influx nerveux ?

Admirable réseau autoroutier dont nous ne saurions pas comment et pourquoi sont fabriquées les machines en mouvement qu’on y observe et qui les commande, cela ressemble un peu à cela.
Si vous pensez que j’exagère le trait en soulevant cette étrange génération spontanée, regardez donc ce que dit, et surtout ne dit pas, l’habituellement intarissable ami Wiki
 

F-M Michaut

06 juin 2016

Guérison LEM 966

Lettre d'Expression médicale
LEM n° 966
http://www.exmed.org/archives16/circu966.html
6 juin 2016

                              Guérison
                     
                           Docteur François-Marie Michaut


   Autant ce mot est espéré, voir exigé de leurs soignants, des malades, autant la notion même de guérison met les médecins dans leurs petits souliers. Il est certain que le retour absolument exact au fonctionnement du corps et de l’esprit tels qu’ils étaient avant d’affronter la maladie, l’accident ou le handicap est une vue de l’esprit hors de toute réalité possible. Hier ne peut jamais être aujourd’hui, ni aujourd’hui ce qui était hier, pour nous les mortels. La restitutio in integrum demeure du seul domaine des hommes de loi.
 La guérison, en médecine populaire traditionnelle - donc réputée non scientifique - est la raison d’être immémoriale et planétaire des guérisseurs. Les blouses blanches ont alors une tendance viscérale à voir rouge. Sortir de la maladie avec des moyens étrangers aux connaissances médicale est un péché contre la science. Et contre toute logique.
Et pourtant, un jeune juif de Nazareth, prénommé Jésus, sous la lointaine occupation latine, s’était fait, à partir de trente ans, une réputation de grand guérisseur. Les récits de sa vie, rapportés par les évangélistes il y a environ deux mille ans, en témoignent. Guérisons miraculeuses, comme en revendiquent toutes les religions du monde.
Depuis lors, main mise de tous les esprits des églises chrétiennes, utilisant ce genre d’évènement spectaculaires comme une preuve de l’existence de leur Dieu. Jusqu’au jour où un certain Galileo Galilei mit douloureusement le feu aux poudres d’une toute jeune pensée scientifique indépendante des pouvoirs religieux. Cette fracture, d’abord timide,  Inquisition oblige, n’a fait que se renforcer depuis. Et la science est devenue, dans sa grande majorité, athée.
La réticence médicale devant ce dont sont crédités par la rumeur publique les guérisseurs s’inscrit dans cette tradition culturelle. Qu’est-ce que c’est que ces gens, qui, pour la plupart, n’ont pas fait d’études spécifiques ? Qui disent avoir « reçu le don » d’une autre personne ? Qui prétendent qu’ils ont le pouvoir de manipuler des énergies dont la science médicale n’a aucune connaissance ? Qui prétendent soigner par l’imposition des mains, par des rituels dénués de sens digital et même hors de la présence physique du supposé malade ? Il y a de quoi être troublé, n’est-ce pas ? Même quand des traditions médicales bien plus anciennes que la notre mentionnent avec la plus grande précision des « méridiens » inconnus de l’anatomie et de la physiologie occidentales où circulent, là encore, des énergies indéchiffrables avec les outils intellectuels que nous fournit sa majesté la physique, la reine incontestée et indétronables de toutes nos sciences. 
La clinique, quand elle est honnête, est bien obligée de reconnaître l’existence de phénomènes dits, doux euphémisme, « médicalement non explicables». Il est bien connu que des services hospitaliers aussi rigoureux que ceux soignant les grands brulés utilisent discrètement les soins de « coupeurs de feu», sans se soucier qu’ils se disent magnétiseurs.

Tout médecin expérimenté a pu observer au cours de sa carrière des évolutions de maladie, y compris les plus redoutables, totalement inexplicables. Quelque chose comme une guérison, non attribuable aux traitements mis en oeuvre en désespoir de cause, survient de temps en temps. Suffisamment quand même pour que la sagesse médicale ait retenu l’adage suivant : en médecine, jamais et toujours, ça n’existe pas.

Ces situations médicales, au même titre que ce placebo évoqué ici il y a peu de temps ( LEM 964 ), mettent en échec nos connaissances du moment. Elles méritent donc tous nos efforts pour devenir, enfin, compréhensibles. Car, il est logiquement à parier, que dans ce sillage intellectuel, beaucoup de phénomènes que nous ne comprenons pas peuvent devenir transparents. Naïve vue d’un esprit rêveur ? Peut-être, mais peut-être pas du tout si nous faisons l’effort d’aller explorer des voies encore inconnues. Inconnu ne voulant surtout pas dire qui n’existe pas !


                  




 

 Os Court :
 « Comment, vous qui guérissez les autres ne vous guérissez pas vous-mêmes ? »

      
Esope ( 621- 564 av J-C)
              


Les médecins n'aiment pas

6-7 juin 2016
Les médecins n’aiment pas LEM 966


Il y a des notions utilisées largement par  le public qui prennent les médecins à contre poil. Au risque de les rejeter sans autre examen. Voici la LEM 966 : Guérison.

F-M Michaut

03 juin 2016

Juste une bonne raison de devenir généraliste

Juste une bonne raison de devenir généraliste


    Ah, ça, on aime compter chez nous. L’Ordre, ennemi patenté du désordre, annonce au premier janvier 2016 un chiffre de 88 886 médecins généralistes en activité. Dont un bon paquet de retraités. Dix ans auparavant, nous fûmes 97 012. Et on adore aussi se lamenter dans les gazettes sur le fléau des déserts médicaux. Les sucettes proposées pour convaincre les jeunes diplômés de s’installer en libéral sont un échec patent. Ça fait rien, on continue.
   Il est plus que temps que les neurones des états-major du microcosme qui a des responsabilités dans les soins de santé se mettent à tourner dans le bon sens. Pour décider de s’installer dans son cabinet personnel, aux siècles derniers comme au notre, il faut un détonateur assez puissant. Plongeon à haut risque .

    Alors, messieurs dames qui êtes censés tenir la barre du rafiot, vous ne pouvez pas vous retrancher derrière des «solutions» mercantiles à coups de promesse de financements ou d’avantages matériels.
 C’est au corps social tout entier, et non à ses élites manipulatrices, à ses nantis institutionnels, de faire savoir pourquoi il tient tellement à ses généralistes et ce qu’il attend d’eux. Oui, cette source d’énergie venant des autres, et uniquement de là, porte le nom démodé de reconnaissance. Sans  elle, la plus rigoureuse discipline médicale qui puisse exister est inexorablement à rayer du paysage de la France.


F-M Michaut , CO d'Exmed 3-5 juin 2016

01 juin 2016

Mortel de zéro à 100% CO 1-2 juin 2015

 Mortel de zéro à 100%
La très sérieuse revue internationale Neurology du 17 mai 2016 publie un article de Darin Zahuranec de l’université du Michigan.  Lien http://www.neurology.org/search?fulltext=Zahuranec . Il s’agit du pronostic de patients ayant subi un accident vasculaire cérébral hémorragique.  Chacun des 752 médecins américains devait établir le pronostic   vital de quatre malades,  pour des cas de gravité variable chez des sujets entre 56 et 83 ans. Le taux de mortalité a varié de zéro à 100%.
Prévoir l’avenir se révèle donc un exercice de haute voltige, même pour des praticiens d’expérience incontestable.
Empiler toutes les informations que comporte un diagnostic précis est une chose. En tirer une probabilité, même approximative, qu’il va se passer telle ou telle chose dans la réalité semble un exercice impossible.
Pour ceux qui s’en étonneraient, je rappellerais ici les travaux effectués par le physicien Philippe Guillemant sur les trajectoires des boules de billard. Système en apparence on ne peut plus simple dans le déterminisme mécanique. Au delà de trois boules de billard en interaction entre elles, il est très rapidement impossible de calculer les trajectoires tant la quantité d’informations nécessaires devient importante.

Référence :  GUILLEMANT, Philippe, La physique de la conscience, Trédaniel, 2015, p.65-72, L’enseignement du billard. Article princeps du même auteur : « Characterising the transition from classical to quantum as an irreversible loss of physical information », Arxiv 1311:5349, Quantum Physics, 2013.

Une mise à jour de nos façons de concevoir la réalité médicale n’est pas une fantaisie pour rêveurs désoeuvrés. Il n’y a plus qu’à...
F-M Michaut

CONTRE NATURE  NATURELLEMENT                                 La nature, il paraît, aurait horreur du… vice, S’opposant, «  par nature »,  à ...