Réformer les études de médecine, allons-y
Selon la presse ( Le Monde du 26 février 2018), Agnès Buzyn promet une grande concertation pour réformer les études de médecine. Le système français de Robert Debré taillé sur mesure pour De Gaulle a exactement soixante ans. De profondis et paix à son âme. Certifcat de décès signé, une autopsie soigneuse s’impose. Que jeter, que garder de cet héritage pour recycler les restes avec intelligence et pour « une médecine durable» ?
Car, attention, en 2018, l’évolution scientifique de notre compréhension de la réalité physique est sur le point de nous contraindre à mettre à jour les fondements de toutes nos sciences, dont les médicales.
Deux suggestions, avant toute décision pratique d’organisation.
- C’est aux Français ( pas à leurs représentants, ni à leurs élites, ni à leurs groupes de pression ) d’exprimer ce qu’ils attendent de leurs médecins d’aujourd’hui et de demain.
- C’est aux médecins ( et ceci est CAPITAL pas à leurs représentants, pas à leurs élites-experts, pas à leurs groupes de pression, pas aux assureurs et financiers ) de faire savoir ce qu’ils peuvent ou non, ce qu’ils veulent ou non mettre en oeuvre.
Autrement dit, inverser la manière de faire des autorités. Pratiquement impossible ? Il y avait bien eu les cahiers de doléances en 1789, alors avec sa majesté Internet on est autrement outillé, non ?
François-Marie Michaut, CO d’Exmed 2-4 mars 2018