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02 mars 2018

Réformer les études de médecine, allons-y (Exmed)


                Réformer les études de médecine, allons-y



   Selon la presse ( Le Monde du 26 février 2018), Agnès Buzyn promet une grande concertation pour réformer les études de médecine. Le système français de Robert Debré taillé sur mesure pour De Gaulle a exactement soixante ans.  De profondis et paix à son âme.  Certifcat de décès signé, une autopsie soigneuse s’impose. Que jeter, que garder de cet héritage pour recycler les restes avec intelligence  et pour « une médecine durable» ?

    Car, attention,  en 2018, l’évolution scientifique de notre compréhension de la réalité physique est sur le point de nous contraindre à mettre à jour les fondements de toutes nos sciences, dont les médicales.


Deux suggestions, avant toute décision pratique d’organisation.
- 
C’est aux Français ( pas à leurs représentants, ni à leurs élites, ni à leurs groupes de pression ) d’exprimer ce qu’ils attendent de leurs médecins d’aujourd’hui et de demain.

- C’est aux médecins ( et ceci est CAPITAL pas à leurs représentants, pas à leurs élites-experts, pas à leurs groupes de pression, pas aux assureurs et financiers ) de faire savoir ce qu’ils peuvent ou non, ce qu’ils veulent ou non mettre en oeuvre.


Autrement dit, inverser la manière de faire des autorités. Pratiquement impossible ? Il y avait bien eu les cahiers de doléances en 1789, alors avec sa majesté Internet on est autrement outillé, non ?


François-Marie Michaut, CO d’Exmed 2-4 mars  2018

2 commentaires:

  1. Bonsoir

    Tu milites donc pour ce que l'on pourrait appeler une concertation citoyenne.

    Dans le domaine de la santé, il y a eue dans un passé récent, 2 concertations citoyennes. L'une sur la mammographie de dépistage, l'autre sur la vaccination.
    Les citoyens, professionnels de santé ou non se sont exprimés.
    Ils ont fait des propositions dans les deux domaines.
    Ces propositions ont-elles été retenues?
    Nullement , les décisions qui ont été prises, faisant suite à ces concertations ont été à l'opposé des propositions qui sont sorties de ces concertations.
    Les autorités ont mis en place les décisions qu'elles avaient prises avant les concertations allant même jusqu'à affirmer contre toutes évidences que ce sont les recommandations des concertations qui étaient appliquée.

    Donc, proposer une concertation citoyenne quand on voit l'échec des deux précédentes, c'est faire encore confiance à des autorités qui montrent à quel point l'expression des citoyens les intéressent en dehors d'effets de communication.

    Par contre, je n'ai hélas rien à proposer.

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  2. Il ne s'agit pas pour moi d'une "concertation citoyenne", mot valise à la mode qui n'est qu'une parodie sans valeur. Le biais majeur est de concentrer ( concertation concentration) un certain nombre de gens à l'initiative d'un pouvoir. Gens sélectionnés comme compétents ou représentatifs de groupes ayant pignon sur rue, plus, ça fait démocratique appel aux volontaires. C'est à dire uniquement à ceux qui ont une opinion et un intérêt à la défendre. Virés les qui ne savent pas, qui ont peur de s'exprimer, qui comprennent la, qui pensent autrement que les autres etc... Biais rédhibitoire de sélection, car il ne faut pas qu'il y ait de sélection, toujours orientée. C'est d'une enquête scientifique dont nous avons besoin, pas d'un gadget de communication.

    Il me semble hélas que nous ne mesurons pas bien la réalité de la situation. Le socle scientifique sur lequel la médecine est fondée est tout simplement en train de s'effondrer. Pourquoi ? Parce que notre science mère, la physique fondamentale, nous impose de modifier notre vision de la réalité, en particulier de la matière elle-même et de ce que nous croyons être le vide. Tout enseignement de la médecine est déjà dépassé, alors attention à ne pas préparer la dernière guerre !
    C'est difficile ? Bien entendu, mais à quoi peut donc servir notre intelligence s'il n'y a qu'à claquer des doigts pour "up dater" comme elle le mérite notre médecine ? Le "c'est facile, je vais vous expliquer", on a assez largement donné pour en mesurer la fatuité.

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