Tel la Tour de Babel biblique, le système de santé à la française dominé par la machine à gaz de la fonction publique hospitalière s’est effondré sous nos yeux. Assurer un niveau aussi bon que possible de soins de santé à la population, en en gouvernant directement le fonctionnement, a été, dès 1958, un des grands rêves de Charles de Gaulle avec son ami Robert Debré. Nous avons été, sans discontinuité dans le toujours plus, jusqu’au bout de cette vision quelque peu militaire de la réalité. La grande machine a explosé, les manifestations publiques croissantes jusque dans les rues, en témoignent.
« La santé » en sabir technocratique, doit-elle être monopolisée par quelque pouvoir public ou privé que ce soit ? Est-elle un secteur strictement personnel ? A-t-elle une dimension étroitement matérielle ?
La plus mauvaise idée thérapeutique ? Les mêmes causes produisant les mêmes effets, serait, comme pour Notre-Dame de Paris incendiée, de vouloir restaurer matériellement ce qui n’est plus que notre passé qui a échoué en se fracassant sur la réalité.
À bons entendeurs, salut reconnaissant.
François-Marie Michaut
15-17 novembre 2019
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