Le diktat du faire
En plein dans nos manoeuvres politiques pour désigner un nouveau président de la république en France, un seul refrain domine les programmes de tous les candidats. En guise de délimitation de ce qui doit se passer pour notre avenir commun, nous n’avons droit qu’à une énumération compulsive de ce qu’il faut FAIRE. En médecine, on parlerait alors de traitement. La conséquence logique de la mesure diagnostique préalable indispensable de l’affection qui doit être traitée. L’expression politique actuelle a le plus grand mal à nous faire comprendre quelle est sa manière de CONNAITRE et de COMPRENDRE l’état précis de notre société nationale. Nous l’ignorons.
Un dysfonctionnement, et ils sont légion, devient pour les transmetteurs de l’opinion du public un problème. Comme en calcul à l’école primaire, un problème = une solution. Et, tout de suite, s’il vous plait. Caricature : un fait divers dramatique entraine un projet de loi immédiat.
Le résultat de cette intoxication des esprits, ce sont des avalanches de mesures, de promesses juste pour collecter les suffrages. Cet usage des rustines a de quoi nous donner le vertige.
L’homo faber prenant le pas sur l’homo sapiens, est-ce la meilleure tactique pour devenir, c’est vital, juste un peu moins inhumains ?
Dr F-M Michaut , CO d’Exmed 1-2 février 2017 www.exmed.org
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