Un hebdomadaire français, dont je choisis de pas citer le nom ici, vient d’attirer ses lecteurs en vantant l’efficacité d’une injection unique pour « réduire l’alcoolisme». Peu importe que soit citée l’ University College of London comme gage de sérieux. La substance utilisée a été synthétisée en 1962 et depuis d’utilisation courante en médecine vétérinaire et hospitalière.
La dénomination ne figure pas ici car n’importe quel moteur de recherche permet d’en acheter en ligne. Parce qu’il est, en toute illégalité nationale, très prisé dans certains types de fête. Risque majeur de pharmacodépendance en cas d’usage répété, ce n’est pas neutre.
Penser traiter une alcoolodépendance ( et non «l’alcoolisme») en courant le risque d’une pharmacodépendance aussi redoutable, c’est comme vouloir cicatriser une brûlure par le feu. Donner toutes les clés pour que d’autres aillent jouer sur le même terrain des addictions, c’est s’en faire les complices au nom sacré de l’information et... du tyran tirage.
François-Marie Michaut
29 novembre-1er décembre 2019
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