Est-il indécent de dire que, pour un médecin généraliste, l’un des moments les plus forts et les plus gratifiants est de pouvoir accompagner jusqu’à son dernier souffle la personne qu’il a soigné depuis des années ?
Le sentiment est très intense, quand le coeur s’arrête, dans l’apaisement des derniers moments, d’avoir été jusqu’au bout de son travail.
Alors, comme on vient de le faire en France, permettre d’utiliser à domicile une molécule entrainant une sédation profonde est une excellente initiative pour que le praticien ne se sente pas désarmé.
Donc obligé, par manque de moyen chimique d’agir à la maison, d’envoyer mourir à l’hôpital la personne qu’il a en charge.
12-13 février 2020
François-Marie Michaut,
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