Cela ne viendrait pas à l’idée d’un locuteur de culture française, avec des cordes vocales associées, de parler d’un microne pour désigner une petite distance. Baptiser les variants du virus Corona de lettres grecques n’est pas une mauvaise idée. Encore faut-il ne pas imiter les bavards gosiers anglosaxons.
Deux sortes de O ponctuent l’alphabet grec. L’oméga terminal qui précéda notre Z latin comme dernière lettre. Et un petit O, dit ouvert, qui se nomme omicron.
Oui, on ne peut lire que la syllabe on.
De grâce, alors, commentateurs de notre belle langue, cessez de sembler féminiser indûment cette affreuse et rusée petite chose.
François-Marie Michaut
Coup d'oeil d'Exmed 8 décembre 2021