Le mardi 5 novembre 2019, le Journal Officiel de la République Française a publié une réforme des accès aux études médicales, dès 2020. C’était devenu nécessaire, personne, semble-t-il et c’est rare, n’en disconvient.
Admettons que les choses se passent aussi bien que l’ont prévu les promoteurs. Un peu d’optimisme ne nuit pas à la santé. Mais, on en fait quoi de ces carabins ?
Formés par les mêmes enseignants patentés, ils seront appelés à suivre exactement le même cursus que leurs devanciers. Les mêmes insuffisances structurelles persisteront. Notamment l’absence de la médecine générale et de la médecine relationnelle comme disciplines majeures devant servir de colonne vertébrale à tout exercice médical ou chirurgical de qualité, toutes spécialités confondues.
Une médecine qui abandonne, parce qu’ils sont devenus obsolètes actuellement, les principes conduisant à l’hyperspécialisation mis en avant en 1958 par Robert Debré ferait preuve de réalisme.
De quoi avons-nous besoin ? Des meilleurs médecins possible pour chacun de nous, quelques soient nos besoins : ce devrait être la seule pierre angulaire pour une vraie réforme à taille humaine.
François-Marie Michaut
8-10 novembre 2019
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