Haut diplômés socialement éjectés
Selon l’Institut national d’études démographiques , parmi ceux qui n’ont plus de domicile fixe, il y aurait dix pour cent de titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur. L’idée répandue selon laquelle le remède absolu à la paupérisation est un haut degré d’instruction vole en éclat. Qu’est-ce qui se passe pour que cette population jugée officiellement d’un niveau supérieur de performance intellectuelle soit ainsi éjectée de la vie sociale la plus ordinaire ? Qu’est-ce qui cloche tellement dans certains cerveaux performants pour qu’ils soient inaptes à la vie quotidienne ? Invoquer des pathologies mentales ou des addictions ne fait que botter en touche. Sous-entendu : c’est à vous les médecins de dépister et de traiter ces malades. Injonction implicite inacceptable : les soignants n’ont pas pour mission de réparer les dégâts causés par une société aussi destructrice de l’humain par le manque de réflexion que la nôtre.
F-M Michaut CO Exmed 30 sept-2 octobre 2016
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