Sans instructeurs,
pas d’instruction
Ça semble tellement évident dans la vie ordinaire. Et pourtant, quand un pays aussi intelligent que le notre, voit disparaitre inexorablement ses médecins généralistes et ses spécialistes d’exercice privé, il semble ne pas voir cette lapalissade.
Parlons clair. Seuls des médecins exerçant (encore) dans leur cabinet privé les métiers médicaux «désertés» peuvent instruire vraiment les jeunes étudiants de la réalité de leurs professions.
Les praticiens hospitaliers en charge de l’enseignement médical ont fait un choix fondamentalement différent. Et fort respectable. Celui de devenir des serviteurs de l’État, avec tout ce que cela comporte. Notamment le manque total de connaissance de ce que peut être l’exercice médical personnel hors du giron hospitalier.
Comme je l’ai écrit il y a longtemps, il est insensé de demander à des pilotes chevronnés d’avions de ligne de former des capitaines de navires. Et réciproquement, n’est-ce pas ?
Dr F-M Michaut , CO d’Exmed 11-13 août 2017