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30 octobre 2020

T’es qui, toi, dis donc ? (Exmed)

   
Retour au chacun chez soi, notre virus oblige. Comme si, hypothèse audacieuse, il était collectivement doué de conscience et d’une fonction. Nous contraindre à nous laisser le temps de nous regarder nous-mêmes sans autre jugement  sur nous-mêmes que le notre. 
Qu’en ressortira-t-il au bout du compte ? Ni plus ni moins que ce que nous aurons chacun eu le temps de penser.

François-Marie Michaut
29 octobre - 1er novembre 2020

27 octobre 2020

«Salut à toi, dame Bêtise»
 (Exmed)

 
L'épidémie de Covid 19 aura été une effroyable parenthèse dans l'intelligence .
Un trou noir épistémologique.

Le monde a été terrassé par un virus qui épargne plus de 99,9% des humains
La faillite frauduleuse des modèles mathématiques y voit une de ses pires illustrations.
La foi du charbonnier dans la médecine de masse et les solutions moyenâgeuses en échec depuis 1000 ans....

Pas de tests quand il en fallait, pas de traçages crédibles, pas d'isolements CIBLÉS,  pas de protections INDIVIDUELLES crédibles.

Une communication anxiogène, qui a transformé des millions de citoyens en névrosés thanatophobes.

Une réanimation spectacle
Des applaudissements de 20 heures...

Des polémiques stériles
Des publications mensongères
Des prises de positions thérapeutiques liées à des connivences révoltantes

Une ingérence gouvernementale inadmissible dans les  traitements.

Y a t il une bêtise qui n'ait pas été faite ?

Jean-François Huet
, médecin anesthésiste-réanimateur
28-29 octobre 2020

Note de la rédaction : le titre de cet article a été emprunté à la chanson de Jacques Brel.

25 octobre 2020

Homo (non) sapiens (LEM 1194)

                                                
  Aveu liminaire. La procédure utilisée ici pour aborder un sujet consiste à en déterminer auparavant... le titre (1) Pour écrire cette LEM, j’avais d’abord songé à lui donner le titre d’Homo Ignorans. Vérification faite, cette dénomination a déjà été employée dans un sens différent (2). 
   C’est le bon docteur suédois Carl von Linné ( 1707-1778), un des pères de la systématique (3) qui, de sa Suède, inventa Homo sapiens pour désigner notre espèce. L’adjectif latin veut dire : «intelligent, sage, raisonnable, prudent».  Sans vouloir être trop sévère, le programme de la dénomination scientifique semble bien loin d’être réalisé par notre civilisation mondialisée actuelle. Quatre objectifs grandioses : l’intelligence, la sagesse, la raison, la prudence. Notre «sapience» est gravement en panne, le tohu-bohu dans les esprits déclenché par l’irruption du Covid 19 avec toutes ses conséquences en fait foi. Désolé, attentif lecteur, mais, à l’usage, Homo n’est pas du tout, ou pas encore, sapiens. D’où la parenthèse négative que je me suis permis d’insérer avec malice dans le nom ambitieux de notre espèce de primates.

   Et pourtant, impossible de le nier, que de connaissances avons nous réussi à accumuler et à thésauriser (4) au fil des âges et des cultures ! Nous savons beaucoup de choses dont les exploits techniques éclatants qu’ils autorisent sont aussi admirables que les impasses où elles nous conduisent sont terrifiantes.

   Alors, qu’est-ce qui peut bien faire que nos façons de vivre ne soient qu’en accord très imparfait avec cette «sapiensitude» que nous attribue généreusement la zoologie ? Une partie de nous-même se serait hypertrophiée aux dépens d’une autre que nous aurions laissé  dépérir par manque d’exercice ? L’hypothèse n’est pas invraisemblable pour un médecin qui sait qu’étant embryons, avant que les poumons soient formés nous disposions de branchies et qu’une indispensable glande endocrine, le thymus, s’est atrophiée  à la fin de l’enfance. La neurologie sait que notre cerveau est un organe unique. Elle a repéré également qu’il est constitué de deux hémisphères dont le fonctionnement est si différent qu’il est habituel de parler de cerveau droit et de cerveau gauche.
Comment se fait-il que nous ayons à ce point favorisé la rationalité purement matérialiste commandée par notre hémisphère gauche au détriment du fonctionnement de l’hémisphère droit demeurant dans le plus grand flou ? Les sciences ont choisi leur champ d’action qui s’est révélé incroyablement fertile grâce aux techniques. Au point de laisser entendre qu’en dehors de leurs méthodes, il ne pouvait exister aucune connaissance digne de ce nom. Les sciences étaient devenues LA Science, et la Science a endossé progressivement l’habit suprême de LA Connaissance.

  Il est alors aisé de comprendre que la cité scientifique ne veuille pas,sa méthodologie le lui interdit,  aller à la recherche de ce à côté de quoi elle passe. Mais nous, les gens ordinaires, nous sentons bien depuis quelques années qu’il est de plus en plus difficile d’accepter que la connaissance scientifique, avec ses multiples facettes et innombrables données désormais numérisées, est l’alpha et l’oméga de nos performances mentales. Indépassable savoir, l’aventure du SRAS-Cov2 et la conscience écologique en expansion, tordent le cou à cette croyance que nous avions depuis la révolution industrielle d’un progrès libérateur matériel infini, le Progrès.
  Tentons de chausser nos lunettes systémiques.  Pour ne pas périr de désespoir devant ce qui ressemble de plus en plus à un échec. Chaque discipline scientifique, technique, artistique ou spirituelle , peut être grossièrement comparée à une tranche précieuse de connaissance aux frontières plus ou moins poreuses à ce qu’il y a autour. Notre cerveau de sapiens est-il capable de déterminer si oui ou non existe un système de connaissance plus large,  capable de respecter en les englobant toutes nos sciences, tous nos arts et toutes nos croyances, des plus anciennes aux plus actuelles ? Dit autrement : un système unique capable d’englober en les faisant travailler en harmonie tous les systèmes que nous pouvons connaitre est-il ou non une potentialité du cerveau humain à développer ?
Rien, à mon sens, ne permet à Homo sapiens , aussi inachevé soit-il encore - nous ne le constatons que trop - de répondre par la négative.

  Pour demeurer volontairement, car il n’est pas le seul à avoir osé travailler la question (5), dans le domaine des sciences, en 1955 déjà le danois Niels Bohr, un des pères de la physique quantique, écrivait :  " Le problème de l'unité de la connaissance est intimement lié à notre quête d'une compréhension universelle, destinée à élever la culture humaine."
                        
                               François-Marie Michaut
 

   Notes :

(1) Méthode interdite par les professeurs chargés de m’apprendre la langue française.

(2) « Homo Ignorans Deliberately Choosing Not to Know» , Ralph  Hertwig, Christopher Engel, Perspect PPsychol. Sci. 2016 May.   Ces personnes qui font le choix de ne pas savoir de quoi ils sont malades.



(3) Discipline scientifique permettant, avec la taxonomie,  de classer dans un ordre logique tous les organismes animaux et végétaux. Ne pas confondre avec la systémique souvent évoquée sur ce site.

(4)Amasser de l’argent sans le dépenser, selon Larousse.

(5) Une piste beaucoup plus large à ne pas négliger : F.Michaut, Aubiérisons-nous, LEM 1053, 5 février 2018 

 
Os court :


«  L’humanité a de multiples naissances, avant sapiens, avec sapiens, après sapiens, et peut-être promet une nouvelle naissance après nous.»  
               Edgar Morin, sociologue (1973)

 

Lettre d'Expression médicale
 
LEM n° 1194   26 octobre 2020

Conscience de nos limites (Exmed)

   
  Dans quelque domaine que ce soit, depuis le vieux Socrate, l’exercice est particulièrement délicat. Oser aller voir, ou choisir de ne pas s’y confronter ? À chacun sa réponse,  le déroulement de notre vie personnelle en témoigne plus que les discours.

   

La poussée des évènements, en grande partie liés aux conséquences non maitrisées de nos activités, devient pressante et ... opressante.
Voici donc à votre disposition la LEM 1194 Homo (non) sapiens.

François-Marie Michaut
26-27 octobre 2020

23 octobre 2020

Contagion n'est pas virulence (Exmed)

   Les soignants le  savent depuis des siècles, la facilité de transmission d’une maladie d’une personne à l’autre est totalement indépendante de l’intensité du pouvoir pathogène d’un microrganisme pour un individu donné. Faute d’avoir clairement en tête cette différence de nature entre le collectif et l’individuel, les chiffres censés rendre compte de la réalité et de l’évolution du Covid 19 sont incompréhensibles par la population, ses informateurs autoproclamés ou professionnels et, plus grave encore, par ses décideurs politiques. 

   Un climat anxiogène pas vraiment bon pour notre santé psychique et la crédibilité de nos élites. 

François-Marie Michaut
23-25 octobre 2020

20 octobre 2020

Les corbeaux virtuels (Exmed)


    Diffuser sur Internet - sans limite autre que la langue - des propos diffamatoires, sans dire qui on est, est proposé à chaque lecteur de réseau social. Il suffit de cliquer sur la mention «anonyme».
Faut-il continuer à conserver pieusement cet encouragement de fait à l’irresponsabilité éditoriale de chaque être humain, sous le prétexte de respecter la liberté d’expression ?
Achèteriez-vous un livre, liriez-vous un article médical, dépourvus de nom d’auteur ? Moi non plus.

      Tout internaute sait-il que partager un message non conforme à la loi fait automatiquement de qui s’y livre un complice de son lanceur ? Contagiosité numérique de la maladie des corbeaux.

 François-Marie Michaut
21-22 octobre 2020

18 octobre 2020

FLORAISONS
-EFFLORESCENCES (LEM 1193)

                      
La fleur est un symbole et qui est fort ancien :
Depuis le Moyen-Âge et déjà les Romains,
On avait codifié ses significations.
Chaque fleur nous parlait avec ses précisions.

À l’ajonc, la colère, à l’origan la joie,
À l‘œillet le caprice, aux centaurées, la foi,
Au buis, le stoïcisme, au muguet le bonheur,
Au crocus l’inquiétude, à l’ixia, le malheur.

Le fenouil, c’est la force et le fuchsia, la grâce,
L’aster est la gaieté, l’achillée, la menace,
L’arum, donne l’ardeur et le gui, la constance,
Le laurier, c’est la gloire et le houx, la défense.

Construire son bonheur, c’est donc faire un bouquet
Avec beaucoup de fleurs choisies sur son trajet.
Certaines resteront toujours inaccessibles ;
Il faut se contenter de celles disponibles.

On veut cueillir très tôt chaque fleur de la vie ;
Ce serait donc la mort qui pousserait ainsi ?
Sans doute les boutons font de belles promesses,
Mais leurs fleurs, il est vrai, en se fanant, nous pressent.

La vie n’est qu’un passage ? Alors sur ce chemin,
Autant semer des fleurs, plutôt que des chagrins…
La fleur de l’âge est bien la période euphorique ;
Viendra l’âge des fleurs, l’âge… nécrologique.

Ainsi allaient nos fleurs du temps de nos enfances ;
Aurait-on oublié toutes leurs… compétences ?
On n’ose plus savoir ce qu’elles prédestinent ?
Et surtout on craindrait qu’elles aient trop d’épines…
          
                        
                                    Jacques Grieu
 
 
Os court :

« Qu’est-ce qu’une fleur ? Un sexe géant qui s’est mis sur son trente et un.»
Amélie Nothomb
 


 Lettre d'Expression médicale
 
LEM n° 1193   19 octobre 2020

  

                          

Les fleurs parlent (Exmed)


  Il suffit d’un événement soulevant une énorme émotion collective, nous venons de le vivre avec le professeur Samuel Paty, pour que le premier geste spontané soit de se grouper autour des fleurs qui surgissent des lieux dramatiques. Sans le savoir, notre collectivité envoie un message, une réponse au delà de toute analyse rationnelle, qui mérite d’être décryptée.

  Jacques Grieu, dans un poème déjà ancien, dans la LEM 1193 FLORAISONS EFFLORESCENCES nous aide à nous plonger dans le monde de ce qu’expriment depuis des siècles les fleurs de nos plantes. La fleur au fusil, une expression à ne pas oublier. Surtout quand cherche à fleurir  la seule volonté d’imposer à la France l’obscurantisme des esprits.

François-Marie Michaut
19-20 octobre 2020

15 octobre 2020

Cordon sanitaire (Exmed)


    La France instaure un couvre-feu nocturne dans ses grandes métropoles. Au sens premier, répandre de la cendre sur un feu ouvert pour qu’il ne flambe plus et que les braises demeurent en sommeil pour pouvoir être réactivées pendant des heures. Saine économie domestique de nos anciens. Sous sa couverture, un feu continue de couver, n’est-ce pas ?
    

    Le cordon sanitaire a été inventé en France en 1821. Au moyen d’une occupation militaire massive (30 000 hommes), bloquer totalement l’accès à toute la frontière avec l’Espagne. Pour, officiellement, lutter contre une épidémie de Fièvre Jaune venue d’Amérique sévissant à Barcelone. Avec une mortalité, qui ferait mourir de peur  de nos jours, de 10% de la population.

 François-Marie Michaut
16-18 octobre 2020

13 octobre 2020

Anti «séquestration» ? (Exmed)

   Ainsi parlait  sans détour Adrien Proust, sommité hygiéniste de la fin du 19ème siècle, de ce que nous nommons pour ne pas choquer notre modernité un confinement et des mesures barrières. Nous avons été, et demeurons ouvertement, coupés des autres. Séquelles psychiques  collatérales du Covid19 ? On n’en parle guère. C’est pas facilement chiffrable.
    Cependant, il y a eu depuis le printemps une ruée sur les somnifères, anxiolytiques et antidépresseurs prescrits par les médecins. Source : L’Expansion du 12 octobre 2020.
La chimie est certes précieuse, mais résume-t-elle tout ce dont nous disposons pour aller moins mal dans notre vie quotidienne ?

Que la médecine demeure muette sur ce qui n'est pas technoscientifique.

François-Marie Michaut

14-15 octobre 2020
 

11 octobre 2020

Pourquoi, mais pourquoi donc ? (Exmed)

  Une toute petite chose ne contenant que de l’ARN, en vérité assez modestement agressive pour les organismes humains, réussit à mettre à genoux la vie quotidienne de la planète toute entiere. L’aventure semble sortie d’une oeuvre de science fiction.  C’est pourtant notre réalité. Celle que nous avons bien du mal à comprendre ( prendre avec soi) dans sa globalité et sa logique propre.
La LEM 1192, ne se sentant aucun droit à imposer quoi que ce soit, vous propose Machinodépendance. 

Nota : Clin d’oeil recommandé à la LEM LA MACHINE, texte et tableau de Jacques Grieu. https://www.exmed.org/archives20/circu1184.html

François-Marie Michaut
12-13 octobre 2020

Machinodépendance (LEM 1191)


 
   Comment sommes-nous tombés dans l’ère covidienne, définie dans la LEM 1171 du 18 mai 2020 ( lien https://www.exmed.org/archives20/circu1171.html). Doucement mais inexorablement basculent tous les repères sur lesquels s’est construite jusqu’à nous la civilisation venue d’occident qui conduit la planète. Crise de civilisation est trop faible. Apocalypse (Révélation de Jésus-Christ, fin du monde en français, condamne sans issue de secours possible notre existence sur terre.
Fin de civilisation est plus acceptable.

Nos historiens et archéologues ont établi, avec des montagnes de preuves, que l’humanité a déjà connu des civilisations puissantes qui un beau jour, sans explication lumineuse à nos yeux, ont disparu. Il est évident pour beaucoup que la rencontre avec un virus encore inconnu - donc effrayant - est la seule cause rationnelle de tout ce que nous vivons depuis son emergence. Les métaphores guerrières n’ont fait que brouiller la réalité.

Imaginons un instant que surgisse de nos cerveaux un remède facile à fabriquer et un vaccin de qualité accessible à tous les peuples. Fin de la pandémie, tout le monde pavoise. La maladie dont tout le monde parle est éradiquée. Tous nos problèmes seraient-il réglés? La mise à sac de notre planète, l’exploitation des moins instruits par les plus malins, des faibles par les puissants, des pollués par les pollueurs auraient-ils alors une raison de cesser, même si nous savons que le vivant tout entier est menacé dans les dizaines d’années à venir ?
Nous aurions alors simplement surmonté une simple crise.

Or, tant pis si c’est une redite, ce n’est pas une crise que nous vivons, c’est bien plus grave que cela. Notre civilisation agonise, elle a été jusqu’au bout de son cycle de vie. Il n’en restera que des cendres, à partir desquelles, si nous savons y apporter notre intelligence, naitra une autre civilisation.  La nature à horreur du vide, prétendait déjà Aristote. Une telle constatation peut faire peur. Elle n’a rien d’effrayant. Elle est même notre unique notre planche de salut.



  Les ennuis auxquels nous avons à faire face en ce moment viennent principalement de l’orientation de toutes nos actions depuis... des siècles. Le développement du covid19 que nous connaissons est directement lié à nos façons de vivre et d’agir. Nous imposer à chacun le confinement constitue un aveu de notre responsabilité collective et individuelle.

Que s’est-il donc passé que nous n’avons pas vu venir ? Nous avons voulu, selon la devise des jeux olympiques, toujours faire plus, plus vite, plus haut, plus fort. Et se sont les machines qui nous ont permis d’y parvenir. D’abord, quand elles étaient simples, elles furent à notre service. Et vraiment cela améliora notre vie à tous, et facilita nos possibilités de tuer les autres vivants.  Puis, nos cerveaux inventifs se sont emballés sans se donner aucune limite que celle de l’état de nos connaissances technoscientifiques. Des dérapages gravissimes, principalement au nom des guerres militaires ou économiques, sont devenus évidents.
Mais l’humain, tel qu’il est, est tombé amoureux de ses inventions. Et nous voici plongés dans un climat général d’adoration - le terme n’est pas trop fort- de nos machines. Nous en sommes devenus gravement dépendants. Qui imaginerait un monde sans électricité ou sans moyen de transport ?

  Faire, bien sûr qu’il nous faut faire pour pouvoir vivre. Mais faire pour faire, juste pour être les utilisateurs esclaves des machines que d’autres ont inventé sans nous dire s’ils savaient pourquoi ils avaient voulu les faire sortir de leur cerveau ?  

  Alors, debout pour peaufiner notre résilience. Il serait suicidaire, nous savons que le temps nous est compté,  de renoncer à comprendre comment et pourquoi notre civilisation est parvenue à une telle impasse.Nous avons en nous toutes les ressources pour sortir de cet esclavage de plus en plus séducteur aux machines en tout genre. Dans la seule mesure où nous prenons conscience, peut-être grâce à nos partenaires les virus,  que nous ne sommes pas que ... des machines.

 
    

 
Os court :


«  La machine a gagné l’homme, l’homme s’est fait machine, fonctionne et ne vit plus.  »
Gandhi (1869-1948)



 Lettre d'Expression médicale
 
LEM n° 1192   12 octobre 2020

 
 François-Marie Michaut

08 octobre 2020

Nobelpriset
 (Exmed)

    Le prix créé par le suédois Alfred Nobel en 1901 vient d’être décerné. Son objectif : récompenser « les personnes ayant apporté le plus grand bénéfice  à l’humanité». Dans le domaine de la chimie (?) ce sont les généticiennes Jennifer Doudna et Emmanuelle Charpentier qui sont récompensées. « Pour le développement d’une méthode permettant de modifier le génome».
  

    Assurer la publicité mondiale de la capacité de modifier le génome -  l’humain compris, Dolly- peut-il être qualifié sans état d’âme comme ayant apporté le plus grand bénéfice à l’humanité ? Nos organismes génétiquement modifiés, ou du moins modifiables, cela ne pose vraiment aucun problème éthique, moral, philosophique ou spirituel à d’autres que nos dignes académiciens Nobel ?

François-Marie Michaut

9-11 octobre 2020

06 octobre 2020

Trump aurait-il lu Sénèque ? (Exmed)

 
Et pourquoi pas, à l’hôpital dont est sorti hier le Président étatsunien, peut-être même sur ce site, allez donc savoir, en consultant le dernier Coup d’Oeil d’Exmed (5-6 octobre) intitulé : Personne ne peut longtemps... porter le masque.
   

   La coïncidence pour nos lecteurs est frappante. L’observateur de la scène mélodramatisée à l’extrême ne peut que se poser une question. Elle  n’a rien de naïf. Un masque peut-il en cacher un autre ? En cache-t-il toujours un autre ?

  
Serge Gainsbourg a son idée :  « Le masque tombe, l’homme reste, et le héros s’évanouit ».


François-Marie Michaut
7-8 octobre 2020

04 octobre 2020

Personne ne peut longtemps... (Exmed)

C’est Sénèque qui l’affirmait : «Personne ne peut longtemps porter le masque». Mais qui c’est ce mec, Sénèque ? Un philosophe romain né à Cordoue, contemporain de Jésus-Christ.
Son pronostic est-il rendu obsolète par l’actualité virale du présent ?
    Des éléments complémentaires pour se faire son opinion sont à votre libre disposition. Jacques Grieu : MASCARADES, la LEM 1191.

 François-Marie Michaut
5-6 octobre 2020

MASCARADES (LEM 1191)

 
Le masque est à l’honneur en cette triste année.
Il envahit nos mœurs, nos rêves, nos journées.
On le croyait enfui mais il revient en force.
D’en prendre l’habitude, il faut bien qu’on s’efforce…

Cet objet est fort simple et bête sans malice,
Il n’est pas mécanique, électrique ou factice
Et votre couturière aurait pu en faire un,
Sans machine ou PC, rien que du cousu main.

Cette simplicité paraît bien singulière
Pour prétendre sauver la terre tout entière.
« Personne n’a trouvé le masque connecté ! »
D’où le refus parfois, pour certains, d’en porter ?

On dit que c’est Popée, l’épouse de Néron,
Qui porta la première un masque sur son front.
Du mot roman maska qui signifie noirceur
Sa sombre renommée en a pris la couleur.

Mais il devint pourtant accessoire de fête,
Puis objet de piété, puis comédie de tête.
Le noir de ses velours ne cachait le visage,
Que pour mieux nous montrer la blancheur des corsages…

« Masques et Bergamasques » inspirèrent Fauré
Verlaine et Debussy, Tchekhov et Mallarmé.
Ce masque a joué du luth en belles envolées,
Qu’aujourd’hui le covid nous a fait oublier.

Le masque maintenant défraye la chronique
Et fait naître partout d’ineptes polémiques.
Qu’il soit de chirurgien, lavable ou transparent,
Il devient instrument de nos gouvernements.

« Vous devez le porter dans telle ou telle rue »;
Si vous tournez à droite en cette autre avenue,
Vous pouvez l’enlever, ce n’est plus capital !
Mais peut-être demain, sera-ce acte vital !

Les conspirationnistes et autres complotistes
En ont fait un hochet, machine d’arrivistes .
C’est des pires des maux que le masque est taxé
Générant des procès... d’atteinte aux libertés !


« Le masque vous étouffe, et décolle l’oreille.
C’est un nid à microbe, on vous le déconseille.
C’est un produit chinois de basse qualité
Dont on a vérifié l’inefficacité
»

Pro-masque ou anti-masque ? Affaire de bellâtres !
Avec ou sans covid, la vie n’est qu’un théâtre :
Chacun y joue un rôle, un masque sur le nez.
La santé du voisin ? On l’avait oubliée !

                                Jacques Grieu


    

 
Os court :

«  À parler absolument, notre visage est un masque. Le vrai homme, c’est ce qui est sous l’homme.  » 


Victor Hugo


 Lettre d'Expression médicale
 
LEM n° 1191   5 octobre 2020

01 octobre 2020

Tester, détester (Exmed)

   
À force de tester dans tous les sens les citoyens pour débusquer le virus du moment, les esprits confinés et hypnotisés vont bien finir par se réveiller. La foi, assez naïve, qui les/nous anime, au delà de la peur de la maladie qui peut tuer, est le sentiment de bien faire tout ce qu’on peut pour bouter l’ennemi invisible et invulnérable hors de nos vies. 
L’heure des évaluations sonnera. Elle sera riche en enseignements dans tous les domaines de nos activités humaines. 
   
    Impossible d’écarter l’hypothèse que cette histoire de tests crachant tous les jours aux médias leurs chiffres sidérants, on finisse par la détester. Avec tous ceux qui en auront assuré la promotion.

François-Marie Michaut
2-4 octobre 2020

CONTRE NATURE  NATURELLEMENT                                 La nature, il paraît, aurait horreur du… vice, S’opposant, «  par nature »,  à ...