Peau lisse, la police ?
Il en était question ici dans le CO du 21 octobre ( Le régalien mal en point). Le pouvoir a fini par donner sa réponse aux policiers dans la rue. Comme il est (hélas) coutumier les remèdes proposés se voulant «concrets» sont uniquement matériels. De meilleures armes, des véhicules, des ordinateurs et des locaux plus modernes. En gros un chèque avec quelques zéros va tout régler.
Et bien, probablement pas.
Tout simplement parce que la souffrance probablement la plus destructrice des policiers provient de la façon dont ils sont traités par leur commandement. Une hiérarchie saucissonnée par l’obsession de démontrer l’efficacité de son action. Là encore, tyrannie sur les esprits des chefs grands et petites des chiffres, des courbes et des statistiques. « Faut faire du chiffre» est, disent tous les témoignages, le seul objectif.
C’est une forme de harcèlement professionnel, qui, comme toutes les autres formes de violence collective, doit être pris à bras le corps.
Sinon, même armés jusqu’aux dents, nos policiers garderont une peau pleine de boutons, et leur relation avec le public restera plombée.
F-M Michaut CO Exmed 28-30 octobre 2016
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