Grâce à quelques professionnels utilisateurs intelligents de la Toile, ce qui touche à la médecine, sous tous ses aspects, demeure exprimé en langue française.
- Ils n’ont obéi à aucune instruction venue d’en haut, ils n’ont écouté ( du moins je le présume) que l’idée qu’ils se font de leur rôle dans le fonctionnement de la société.
-Ils démontrent tous les jours que les esprits médicaux demeurent en vie, qu’ils n’ont pas besoin de la tutelle scientifique des seules revues écrites en langue anglo-américaines.
- À un public volontiers critique, et tant mieux, ils prouvent que la médecine n’est pas devenue la domestique des pouvoirs publics ni le faire-valoir des industriels et des financiers.
À quand la résurgence d’une presse médicale spécifiquement française et du meilleur niveau scientifique mondial ? Pourquoi ? Parce que la pensée médicale française est unique, et cela va bien au delà des sympathiques « French Doctors ».
François-Marie Michaut
2-4 août 2019
Les cours en université sont devenus de simples commentaires de supports visuels supposés se substituer à la parole de l'enseignant ayant écrit lui-même son propre cours.
RépondreSupprimerLa médecine s'écrit, car la médecine doit se lire et se relire autant de fois que nécessaire pour entrer dans les mémoires.
Les sciences n'existent que parce qu'il y a des publications écrites et des ouvrages qui font référence avant d'être eux-même dépassés.
Si les futurs médecins avaient appris de façon approfondie le français qu'ils utilisent, ils en comprendraient la subtilité et le côté unique par rapport aux autres langues du monde. Se plonger dans le New England ou le Lancet n'ouvre qu'à une vision bien particulière de la réalité et de l'humanité.
X-R B