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29 septembre 2017

Retour sur info (Exmed)



Retour sur info



L’observation lyonnaise du recul clinique d’un état végétatif évoquée ici le 27-28 octobre pose une question. Pourquoi les soignants ont-ils utilisé la stimulation électrique périodique du nerf vague ? C’est, depuis 2012, un traitement de l’épilepsie. Que ce type de manifestation d’un «orage» des influx nerveux cérébraux ( traduction électroencéphalographique bien connue) puisse bénéficier d’une stimulation électrique périodique se conçoit.

   Mais quelle est la relation possible entre l’épilepsie et le blocage des manifestations de la conscience ? En dehors de la perte de conscience initiale bien connue des médecins des crises d’épilepsie généralisée, rien d’évident. Les neurosciences sont expertes dans les voies de circulation neuronale. Leur maitrise de tout ce qui est imagerie est éblouissante. Mais leur silence sur tout ce qui concerne la fabrication et le stockage des informations dont se nourrit notre cerveau est pesant.

      
L’évolution de cette remarquable observation demeurera mystérieuse, une infection pulmonaire ayant mis fin à la vie du patient.


Dr F-M Michaut , CO d’Exmed 29 septembre- 1 octobre 2017

3 commentaires:

  1. Vous êtes en train de nous dire que la conscience pourrait se situer hors de notre cerveau ?
    Sur quel argument SVP...
    P Daguet

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  2. Ruppert Sheldrake, biochimiste et biologiste britannique, après plusieurs autres pointures scientifiques, a développé la notion de champs morphiques. Il a une observation bien documentée sur les mésanges bleues.
    Ces oiseaux ont appris au fil des années en Grande Bretagne à percer de leur bec les bouteilles de lait livrées chaque matin à domicile. Aux antipodes ( Nouvelle Zélande), donc sans aucun contact biologique ou physique genre ADN, gènes ... possible, les mêmes volatiles se sont mis aussi au même moment à pirater les capsules de lait.
    Cela soulève la question de l'existence de la conscience dans les autres espèces animales que la notre, je vous le concède. Mais au moins montre que poser ce genre de question ne mérite pas la guillotine.

    Petit aperçu, pas impartial du tout, à http://www.effervesciences.com/savoirs-medicaux-champs-morphogeniques.html
    http://www.effervesciences.com/savoirs-medicaux-champs-morphogeniques.html

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  3. De mémoire, et sauf erreur, le même Sheldrake a démontré que nous ne savons rien :
    - de la migration des oiseaux, déclenchement, orientation
    - de la façon dont les pigeons voyageurs retrouvent leur point de départ
    - de la manière dont les poissons en banc peuvent se déplacer comme un ensemble
    - dont certains chiens sont capables de savoir plusieurs minutes à l'avance que leur maitre va rentrer à la maison
    Moi, médecin, je me demande comment parfois je sais ce qu'a mon malade dès que je le vois, sans qu'il ait dit un mot.

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