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18 octobre 2020

FLORAISONS
-EFFLORESCENCES (LEM 1193)

                      
La fleur est un symbole et qui est fort ancien :
Depuis le Moyen-Âge et déjà les Romains,
On avait codifié ses significations.
Chaque fleur nous parlait avec ses précisions.

À l’ajonc, la colère, à l’origan la joie,
À l‘œillet le caprice, aux centaurées, la foi,
Au buis, le stoïcisme, au muguet le bonheur,
Au crocus l’inquiétude, à l’ixia, le malheur.

Le fenouil, c’est la force et le fuchsia, la grâce,
L’aster est la gaieté, l’achillée, la menace,
L’arum, donne l’ardeur et le gui, la constance,
Le laurier, c’est la gloire et le houx, la défense.

Construire son bonheur, c’est donc faire un bouquet
Avec beaucoup de fleurs choisies sur son trajet.
Certaines resteront toujours inaccessibles ;
Il faut se contenter de celles disponibles.

On veut cueillir très tôt chaque fleur de la vie ;
Ce serait donc la mort qui pousserait ainsi ?
Sans doute les boutons font de belles promesses,
Mais leurs fleurs, il est vrai, en se fanant, nous pressent.

La vie n’est qu’un passage ? Alors sur ce chemin,
Autant semer des fleurs, plutôt que des chagrins…
La fleur de l’âge est bien la période euphorique ;
Viendra l’âge des fleurs, l’âge… nécrologique.

Ainsi allaient nos fleurs du temps de nos enfances ;
Aurait-on oublié toutes leurs… compétences ?
On n’ose plus savoir ce qu’elles prédestinent ?
Et surtout on craindrait qu’elles aient trop d’épines…
          
                        
                                    Jacques Grieu
 
 
Os court :

« Qu’est-ce qu’une fleur ? Un sexe géant qui s’est mis sur son trente et un.»
Amélie Nothomb
 


 Lettre d'Expression médicale
 
LEM n° 1193   19 octobre 2020

  

                          

Les fleurs parlent (Exmed)


  Il suffit d’un événement soulevant une énorme émotion collective, nous venons de le vivre avec le professeur Samuel Paty, pour que le premier geste spontané soit de se grouper autour des fleurs qui surgissent des lieux dramatiques. Sans le savoir, notre collectivité envoie un message, une réponse au delà de toute analyse rationnelle, qui mérite d’être décryptée.

  Jacques Grieu, dans un poème déjà ancien, dans la LEM 1193 FLORAISONS EFFLORESCENCES nous aide à nous plonger dans le monde de ce qu’expriment depuis des siècles les fleurs de nos plantes. La fleur au fusil, une expression à ne pas oublier. Surtout quand cherche à fleurir  la seule volonté d’imposer à la France l’obscurantisme des esprits.

François-Marie Michaut
19-20 octobre 2020

15 octobre 2020

Cordon sanitaire (Exmed)


    La France instaure un couvre-feu nocturne dans ses grandes métropoles. Au sens premier, répandre de la cendre sur un feu ouvert pour qu’il ne flambe plus et que les braises demeurent en sommeil pour pouvoir être réactivées pendant des heures. Saine économie domestique de nos anciens. Sous sa couverture, un feu continue de couver, n’est-ce pas ?
    

    Le cordon sanitaire a été inventé en France en 1821. Au moyen d’une occupation militaire massive (30 000 hommes), bloquer totalement l’accès à toute la frontière avec l’Espagne. Pour, officiellement, lutter contre une épidémie de Fièvre Jaune venue d’Amérique sévissant à Barcelone. Avec une mortalité, qui ferait mourir de peur  de nos jours, de 10% de la population.

 François-Marie Michaut
16-18 octobre 2020

13 octobre 2020

Anti «séquestration» ? (Exmed)

   Ainsi parlait  sans détour Adrien Proust, sommité hygiéniste de la fin du 19ème siècle, de ce que nous nommons pour ne pas choquer notre modernité un confinement et des mesures barrières. Nous avons été, et demeurons ouvertement, coupés des autres. Séquelles psychiques  collatérales du Covid19 ? On n’en parle guère. C’est pas facilement chiffrable.
    Cependant, il y a eu depuis le printemps une ruée sur les somnifères, anxiolytiques et antidépresseurs prescrits par les médecins. Source : L’Expansion du 12 octobre 2020.
La chimie est certes précieuse, mais résume-t-elle tout ce dont nous disposons pour aller moins mal dans notre vie quotidienne ?

Que la médecine demeure muette sur ce qui n'est pas technoscientifique.

François-Marie Michaut

14-15 octobre 2020
 

11 octobre 2020

Pourquoi, mais pourquoi donc ? (Exmed)

  Une toute petite chose ne contenant que de l’ARN, en vérité assez modestement agressive pour les organismes humains, réussit à mettre à genoux la vie quotidienne de la planète toute entiere. L’aventure semble sortie d’une oeuvre de science fiction.  C’est pourtant notre réalité. Celle que nous avons bien du mal à comprendre ( prendre avec soi) dans sa globalité et sa logique propre.
La LEM 1192, ne se sentant aucun droit à imposer quoi que ce soit, vous propose Machinodépendance. 

Nota : Clin d’oeil recommandé à la LEM LA MACHINE, texte et tableau de Jacques Grieu. https://www.exmed.org/archives20/circu1184.html

François-Marie Michaut
12-13 octobre 2020

Machinodépendance (LEM 1191)


 
   Comment sommes-nous tombés dans l’ère covidienne, définie dans la LEM 1171 du 18 mai 2020 ( lien https://www.exmed.org/archives20/circu1171.html). Doucement mais inexorablement basculent tous les repères sur lesquels s’est construite jusqu’à nous la civilisation venue d’occident qui conduit la planète. Crise de civilisation est trop faible. Apocalypse (Révélation de Jésus-Christ, fin du monde en français, condamne sans issue de secours possible notre existence sur terre.
Fin de civilisation est plus acceptable.

Nos historiens et archéologues ont établi, avec des montagnes de preuves, que l’humanité a déjà connu des civilisations puissantes qui un beau jour, sans explication lumineuse à nos yeux, ont disparu. Il est évident pour beaucoup que la rencontre avec un virus encore inconnu - donc effrayant - est la seule cause rationnelle de tout ce que nous vivons depuis son emergence. Les métaphores guerrières n’ont fait que brouiller la réalité.

Imaginons un instant que surgisse de nos cerveaux un remède facile à fabriquer et un vaccin de qualité accessible à tous les peuples. Fin de la pandémie, tout le monde pavoise. La maladie dont tout le monde parle est éradiquée. Tous nos problèmes seraient-il réglés? La mise à sac de notre planète, l’exploitation des moins instruits par les plus malins, des faibles par les puissants, des pollués par les pollueurs auraient-ils alors une raison de cesser, même si nous savons que le vivant tout entier est menacé dans les dizaines d’années à venir ?
Nous aurions alors simplement surmonté une simple crise.

Or, tant pis si c’est une redite, ce n’est pas une crise que nous vivons, c’est bien plus grave que cela. Notre civilisation agonise, elle a été jusqu’au bout de son cycle de vie. Il n’en restera que des cendres, à partir desquelles, si nous savons y apporter notre intelligence, naitra une autre civilisation.  La nature à horreur du vide, prétendait déjà Aristote. Une telle constatation peut faire peur. Elle n’a rien d’effrayant. Elle est même notre unique notre planche de salut.



  Les ennuis auxquels nous avons à faire face en ce moment viennent principalement de l’orientation de toutes nos actions depuis... des siècles. Le développement du covid19 que nous connaissons est directement lié à nos façons de vivre et d’agir. Nous imposer à chacun le confinement constitue un aveu de notre responsabilité collective et individuelle.

Que s’est-il donc passé que nous n’avons pas vu venir ? Nous avons voulu, selon la devise des jeux olympiques, toujours faire plus, plus vite, plus haut, plus fort. Et se sont les machines qui nous ont permis d’y parvenir. D’abord, quand elles étaient simples, elles furent à notre service. Et vraiment cela améliora notre vie à tous, et facilita nos possibilités de tuer les autres vivants.  Puis, nos cerveaux inventifs se sont emballés sans se donner aucune limite que celle de l’état de nos connaissances technoscientifiques. Des dérapages gravissimes, principalement au nom des guerres militaires ou économiques, sont devenus évidents.
Mais l’humain, tel qu’il est, est tombé amoureux de ses inventions. Et nous voici plongés dans un climat général d’adoration - le terme n’est pas trop fort- de nos machines. Nous en sommes devenus gravement dépendants. Qui imaginerait un monde sans électricité ou sans moyen de transport ?

  Faire, bien sûr qu’il nous faut faire pour pouvoir vivre. Mais faire pour faire, juste pour être les utilisateurs esclaves des machines que d’autres ont inventé sans nous dire s’ils savaient pourquoi ils avaient voulu les faire sortir de leur cerveau ?  

  Alors, debout pour peaufiner notre résilience. Il serait suicidaire, nous savons que le temps nous est compté,  de renoncer à comprendre comment et pourquoi notre civilisation est parvenue à une telle impasse.Nous avons en nous toutes les ressources pour sortir de cet esclavage de plus en plus séducteur aux machines en tout genre. Dans la seule mesure où nous prenons conscience, peut-être grâce à nos partenaires les virus,  que nous ne sommes pas que ... des machines.

 
    

 
Os court :


«  La machine a gagné l’homme, l’homme s’est fait machine, fonctionne et ne vit plus.  »
Gandhi (1869-1948)



 Lettre d'Expression médicale
 
LEM n° 1192   12 octobre 2020

 
 François-Marie Michaut

08 octobre 2020

Nobelpriset
 (Exmed)

    Le prix créé par le suédois Alfred Nobel en 1901 vient d’être décerné. Son objectif : récompenser « les personnes ayant apporté le plus grand bénéfice  à l’humanité». Dans le domaine de la chimie (?) ce sont les généticiennes Jennifer Doudna et Emmanuelle Charpentier qui sont récompensées. « Pour le développement d’une méthode permettant de modifier le génome».
  

    Assurer la publicité mondiale de la capacité de modifier le génome -  l’humain compris, Dolly- peut-il être qualifié sans état d’âme comme ayant apporté le plus grand bénéfice à l’humanité ? Nos organismes génétiquement modifiés, ou du moins modifiables, cela ne pose vraiment aucun problème éthique, moral, philosophique ou spirituel à d’autres que nos dignes académiciens Nobel ?

François-Marie Michaut

9-11 octobre 2020

CONTRE NATURE  NATURELLEMENT                                 La nature, il paraît, aurait horreur du… vice, S’opposant, «  par nature »,  à ...