Débastillons-nous, citoyens
On a fait péter des pétards, on a guinché en plein air partout chez nous. Et on a arrosé ça comme il se doit. Pour célébrer la prise de la Bastille. Le symbole collectif de libération nationale demeure fort et vivace. Impossible cependant de penser que tous les emprisonnements de quelque ordre que ce soit ont été purgés définitivement en 1789.
Il y a ceux, évidents, que chacun peut constater, déplorer et même dénoncer en public. Mais il y a aussi tous les autres, infiniment plus hypocrites. Nous contraindre à nous comporter comme des consommateurs, comme des sujets dépourvus de toute possibilité de décider de ce qui est bon pour eux, comme de simples pions mécaniques d’une économie de marché planétaire, comme des assujettis ( parfum d’Ancien Régime) à des machineries anonymes broyeuses de toute humanité, et la liste est incomplète, ce sont autant de bastilles qui demeurent à détruire.
Y a encore du pain sur la planche, sans culottes mes semblables !
F-M Michaut CO d’Exmed 15-17 juillet 2016
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14 juillet 2016
11 juillet 2016
La pensée médicale est boiteuse LEM 971
Lettre d'Expression médicale
LEM n° 971 sur Exmed
11 juillet 2016
La pensée médicale est boiteuse
Docteur François-Marie Michaut
Pour tout vous dire, j'ai hésité à baptiser cette lettre : updatons nous les uns les autres. La proposition d'utiliser de façon un peu provocatrice quelque chose ressemblant à une mise à jour de ces chers écrans ( sans nous identifier à ces machines pour autant) est de l'ordre du remède pour éradiquer certains de nos beugues. Pas si vite. En saine médecine, il faut d'abord un diagnostic pour prétendre soigner.
Quand le déroulement des années permet de prendre du recul sans courir aucun risque, il est naturel de tenter d'en profiter, et aucunement interdit d'en parler publiquement. La pensée médicale, c'est à dire la façon dont les sociétés, des plus archaïques aux plus dans l'air du temps, comprennent ce qu'est la maladie, est une aventure majeure, et riche en enseignements de la culture humaine. Dominique Lecourt, dans un gros ouvrage collectif en a fait un dictionnaire : La pensée médicale.
Fort bien, mais l'accumulation encyclopédique de tous les détails de notre passé donne-t-elle une clé de compréhension de l'état actuel de cette pensée médicale ? Hélas, maudit soit René Descartes, diviser à l'infini la connaissance pour mieux la maîtriser est aussi illusoire que de réduire la pratique de la médecine générale à un feuilleté condensé de ce que font, chacun dans leur domaine, les multiples spécialistes de la santé (1). Les systémiciens nous l'affirment : un système est bien plus, et d'une autre nature, que la somme des éléments dont il est constitué.
En gros, chez nous, jusqu'au 17ème siècle, disons Galilée pour simplifier, tout semblait clair. La vision religieuse faisait de toute maladie une punition divine directe, ou indirecte, à nos péchés. La faute originelle, tout comme la possession diabolique avaient le dos large. C'était d'ailleurs tellement évident que la pratique médicale, longtemps exercée par les moines, était réservée aux seuls clercs. Avec l'interdiction jusqu'au temps de Molière de contracter mariage qui allait avec.
Peu à peu, christianisme et science se sont perçus comme des ennemis irréductibles. Au point que la science, comme la médecine, se sont considérées comme la seule vraie et unique religion de la modernité, dans le sillage du positivisme d'Auguste Comte.
La querelle entre les religieux et les scientifiques ne s'est jamais éteinte, les excommunications réciproques ont fait flores. La société, poussée par la fièvre consumériste, a été séduite par les prouesses des techniques. Les confondant d'ailleurs régulièrement avec les sciences. Le mythe du progrès, rejetant au musée les anciennes croyances, a conduit à un matérialisme pur et dur. Seul a de l'importance ce qui se voit, ce qui se mesure, ce qui rapporte de l'argent. Tout le reste n'est que le produit sans aucune réalité d'esprits à la Don Quichotte, qui ne méritent que la dérision aux yeux des gens « ayant les pieds sur terre».
N'empêche que la médecine n'a pas du tout les pieds sur terre. Deux exemples.
- Nous revendiquons, avec les neurosciences, une certaine connaissance de ce qui est de l'activité cérébrale. Certes les aspects structurels, et physiologiques sont de mieux en mieux connus avec le secours des techniques d'imagerie et les apports de la biochimie et de la génétique.
Mais il manque l'essentiel. Comment nait la pensée humaine ? Où et comment se créent, puis se modifient subtilement, ce que nous nommons notre mémoire et notre conscience ? Nous avons beau regarder de tous les côtés de ce qui nous sert de corps, il n'est nulle structure qui est reconnue remplir de telles fonctions. Les mécanismes bien connus de transmission des influx nerveux cachent notre ignorance de ce qui les met en route ou les inhibe. Pas l'ombre de quelque chose de non matériel, genre cloud de nos ordinateurs, qui aurait comme fonction d'engranger pour notre compte les masses d'informations sans lesquelles rien ne peut être.
- Nous plaçons tout ce qui est capable de mouvoir notre corps du côté de l'univers macroscopique géré par la seule physique héritée de la relativité générale d'Einstein. Comme s'il existait en nous une frontière, l'infiniment petit, celui des constituants de l'atome, n'aurait aucune action sur nous ? Nous serions mystérieusement « quantiques-proof» ? L'histoire bien connue des expérimentateurs qui , par leur seule présence, modifient la réalité observée, ne concernerait pas les blouses blanches ? Nous ne serions pas contitués, in fine, des mêmes atomes que le reste du vivant ou de l'organique ? Obsédée par sa recherche constante, pour ne pas dire obsessionnelle, des détails de notre corps si complexe, la pensée médicale en vient à négliger de s'interroger sur ce qui la fait boiter dans sa façon de comprendre le réel sans laisser de zones interdites. Tout le monde, sans en avoir obligatoirement une claire conscience, souffre de ces incohérences ancrées dans des croyances dogmatiques..
La fascination populaire, souvent bien légitime, devant les prouesses techniques attribuées à un «progrès médical» estimé sans limite, ne saurait indéfiniment perdurer. La connaissance n'est plus, et tant mieux, un territoire réservé à une élite triée sur le volet.
Note de l'auteur:
(1) D'où l'impossibilité de former des jeunes généralistes de qualité. L'enseignement n'est assuré, en France, que - pratiquement- par des médecins spécialistes n'ayant jamais quitté les hôpitaux. Quant à la recherche en Médecine générale, cette spécificité n'étant chez nous que virtuelle, elle manque dramatiquement de moyens.
Os Court :
« Penser est difficile, c’est pourquoi la plupart se font juges.» Carl Gustav Jung
LEM n° 971 sur Exmed
11 juillet 2016
La pensée médicale est boiteuse
Docteur François-Marie Michaut
Pour tout vous dire, j'ai hésité à baptiser cette lettre : updatons nous les uns les autres. La proposition d'utiliser de façon un peu provocatrice quelque chose ressemblant à une mise à jour de ces chers écrans ( sans nous identifier à ces machines pour autant) est de l'ordre du remède pour éradiquer certains de nos beugues. Pas si vite. En saine médecine, il faut d'abord un diagnostic pour prétendre soigner.
Quand le déroulement des années permet de prendre du recul sans courir aucun risque, il est naturel de tenter d'en profiter, et aucunement interdit d'en parler publiquement. La pensée médicale, c'est à dire la façon dont les sociétés, des plus archaïques aux plus dans l'air du temps, comprennent ce qu'est la maladie, est une aventure majeure, et riche en enseignements de la culture humaine. Dominique Lecourt, dans un gros ouvrage collectif en a fait un dictionnaire : La pensée médicale.
Fort bien, mais l'accumulation encyclopédique de tous les détails de notre passé donne-t-elle une clé de compréhension de l'état actuel de cette pensée médicale ? Hélas, maudit soit René Descartes, diviser à l'infini la connaissance pour mieux la maîtriser est aussi illusoire que de réduire la pratique de la médecine générale à un feuilleté condensé de ce que font, chacun dans leur domaine, les multiples spécialistes de la santé (1). Les systémiciens nous l'affirment : un système est bien plus, et d'une autre nature, que la somme des éléments dont il est constitué.
En gros, chez nous, jusqu'au 17ème siècle, disons Galilée pour simplifier, tout semblait clair. La vision religieuse faisait de toute maladie une punition divine directe, ou indirecte, à nos péchés. La faute originelle, tout comme la possession diabolique avaient le dos large. C'était d'ailleurs tellement évident que la pratique médicale, longtemps exercée par les moines, était réservée aux seuls clercs. Avec l'interdiction jusqu'au temps de Molière de contracter mariage qui allait avec.
Peu à peu, christianisme et science se sont perçus comme des ennemis irréductibles. Au point que la science, comme la médecine, se sont considérées comme la seule vraie et unique religion de la modernité, dans le sillage du positivisme d'Auguste Comte.
La querelle entre les religieux et les scientifiques ne s'est jamais éteinte, les excommunications réciproques ont fait flores. La société, poussée par la fièvre consumériste, a été séduite par les prouesses des techniques. Les confondant d'ailleurs régulièrement avec les sciences. Le mythe du progrès, rejetant au musée les anciennes croyances, a conduit à un matérialisme pur et dur. Seul a de l'importance ce qui se voit, ce qui se mesure, ce qui rapporte de l'argent. Tout le reste n'est que le produit sans aucune réalité d'esprits à la Don Quichotte, qui ne méritent que la dérision aux yeux des gens « ayant les pieds sur terre».
N'empêche que la médecine n'a pas du tout les pieds sur terre. Deux exemples.
- Nous revendiquons, avec les neurosciences, une certaine connaissance de ce qui est de l'activité cérébrale. Certes les aspects structurels, et physiologiques sont de mieux en mieux connus avec le secours des techniques d'imagerie et les apports de la biochimie et de la génétique.
Mais il manque l'essentiel. Comment nait la pensée humaine ? Où et comment se créent, puis se modifient subtilement, ce que nous nommons notre mémoire et notre conscience ? Nous avons beau regarder de tous les côtés de ce qui nous sert de corps, il n'est nulle structure qui est reconnue remplir de telles fonctions. Les mécanismes bien connus de transmission des influx nerveux cachent notre ignorance de ce qui les met en route ou les inhibe. Pas l'ombre de quelque chose de non matériel, genre cloud de nos ordinateurs, qui aurait comme fonction d'engranger pour notre compte les masses d'informations sans lesquelles rien ne peut être.
- Nous plaçons tout ce qui est capable de mouvoir notre corps du côté de l'univers macroscopique géré par la seule physique héritée de la relativité générale d'Einstein. Comme s'il existait en nous une frontière, l'infiniment petit, celui des constituants de l'atome, n'aurait aucune action sur nous ? Nous serions mystérieusement « quantiques-proof» ? L'histoire bien connue des expérimentateurs qui , par leur seule présence, modifient la réalité observée, ne concernerait pas les blouses blanches ? Nous ne serions pas contitués, in fine, des mêmes atomes que le reste du vivant ou de l'organique ? Obsédée par sa recherche constante, pour ne pas dire obsessionnelle, des détails de notre corps si complexe, la pensée médicale en vient à négliger de s'interroger sur ce qui la fait boiter dans sa façon de comprendre le réel sans laisser de zones interdites. Tout le monde, sans en avoir obligatoirement une claire conscience, souffre de ces incohérences ancrées dans des croyances dogmatiques..
La fascination populaire, souvent bien légitime, devant les prouesses techniques attribuées à un «progrès médical» estimé sans limite, ne saurait indéfiniment perdurer. La connaissance n'est plus, et tant mieux, un territoire réservé à une élite triée sur le volet.
Note de l'auteur:
(1) D'où l'impossibilité de former des jeunes généralistes de qualité. L'enseignement n'est assuré, en France, que - pratiquement- par des médecins spécialistes n'ayant jamais quitté les hôpitaux. Quant à la recherche en Médecine générale, cette spécificité n'étant chez nous que virtuelle, elle manque dramatiquement de moyens.
Os Court :
« Penser est difficile, c’est pourquoi la plupart se font juges.» Carl Gustav Jung
Notre pierre angulaire CO 11-14 juillet
Notre pierre angulaire LEM 971
De génération en génération, comme animés par un zèle plus religieux que rationnel, les cerveaux médicaux, malgré leurs immenses et indéniables qualités inventives, sont parvenus à un point critique. Ils se heurtent à des contradictions de plus en plus difficiles à vivre qui les ligotent devant tous les pouvoirs en les condamnant à un utilitarisme sans vision d’ensemble cohérente. Ce n’est le procès, bien inutile, de quiconque. Oui, le sujet ne respire pas la franche rigolade estivale. Est-il cependant un moment plus propice dans l’année pour s’offrir le luxe, et le temps, de réfléchir pour son propre compte.
Bonne lecture de la LEM 971 : La pensée médicale est boiteuse.
www.exmed.org/archives16/circu971.html
F-M Michaut CO d’Exmed 11-14 juillet 2016
De génération en génération, comme animés par un zèle plus religieux que rationnel, les cerveaux médicaux, malgré leurs immenses et indéniables qualités inventives, sont parvenus à un point critique. Ils se heurtent à des contradictions de plus en plus difficiles à vivre qui les ligotent devant tous les pouvoirs en les condamnant à un utilitarisme sans vision d’ensemble cohérente. Ce n’est le procès, bien inutile, de quiconque. Oui, le sujet ne respire pas la franche rigolade estivale. Est-il cependant un moment plus propice dans l’année pour s’offrir le luxe, et le temps, de réfléchir pour son propre compte.
Bonne lecture de la LEM 971 : La pensée médicale est boiteuse.
www.exmed.org/archives16/circu971.html
F-M Michaut CO d’Exmed 11-14 juillet 2016
07 juillet 2016
Parole de sarcopène CO Exmed 8-10 juillet 16
Parole de sarcopène
En vérité, jusqu’à hier, et avant d’avoir lu Les Échos, je vivais heureux. Je ne savais pas encore que mes soixante seize printemps me condamnait à une toute nouvelle maladie. Son nom est ronflant : la sarcopénie. Bon, il y a une petite odeur de sarcophage, juste de quoi faire prendre l’affaire au sérieux. De quoi s’agit-il ? Tout simplement de la perte de poids musculaire inhérente au vieillissement physiologique. Mes anciens patients parlaient de «vieuture».
Et bien, c’est devenu, ne souriez-pas, «un problème de santé publique». Comme par hasard, les industriels, attirés par un fabuleux marché ( tous les vieux ), se sont lancés dans la course au remède capable de traiter la «nouvelle maladie». Vieux futurs et actuels, mes frères, ouvrez les yeux. Une fois encore, une fois de trop, les laboratoires pharmaceutiques, sous couvert d’études épidémiologiques qu’ils financent, inventent une maladie pour placer mondialement la molécule qu’ils vendent. Se faire manipuler de la sorte, en actionnant notre peur de la maladie, de la vieillesse-naufrage en faisant miroiter les miracles de la chimie devient de moins en moins supportable. La conscience écologique se développe, et elle saura se manifester de plus en plus. Si, sarcopènes comme normopathes, nous cessons de laisser faire et de tout gober comme des enfants.
F-M Michaut CO d’Exmed 8-10 juillet 2016
En vérité, jusqu’à hier, et avant d’avoir lu Les Échos, je vivais heureux. Je ne savais pas encore que mes soixante seize printemps me condamnait à une toute nouvelle maladie. Son nom est ronflant : la sarcopénie. Bon, il y a une petite odeur de sarcophage, juste de quoi faire prendre l’affaire au sérieux. De quoi s’agit-il ? Tout simplement de la perte de poids musculaire inhérente au vieillissement physiologique. Mes anciens patients parlaient de «vieuture».
Et bien, c’est devenu, ne souriez-pas, «un problème de santé publique». Comme par hasard, les industriels, attirés par un fabuleux marché ( tous les vieux ), se sont lancés dans la course au remède capable de traiter la «nouvelle maladie». Vieux futurs et actuels, mes frères, ouvrez les yeux. Une fois encore, une fois de trop, les laboratoires pharmaceutiques, sous couvert d’études épidémiologiques qu’ils financent, inventent une maladie pour placer mondialement la molécule qu’ils vendent. Se faire manipuler de la sorte, en actionnant notre peur de la maladie, de la vieillesse-naufrage en faisant miroiter les miracles de la chimie devient de moins en moins supportable. La conscience écologique se développe, et elle saura se manifester de plus en plus. Si, sarcopènes comme normopathes, nous cessons de laisser faire et de tout gober comme des enfants.
F-M Michaut CO d’Exmed 8-10 juillet 2016
06 juillet 2016
Futur sans si
Futur sans si
Agacement auditif persistant devant ce travers d’utilisation de la langue française . L’utilisation du futur après un si. Exemple : si demain vous viendrez, je serai pas là. Il va gagner l’étape s’il pédalera plus vite que les autres. Prurit de puriste rétrograde ? Ce ne serait rien. Bien plus grave, faute majeure contre la logique. Ce qui adviendra ne pourra qu’être ou ne pas être. Hamlet, au secours !
Soumettre cette réalité à venir à la réalisation d’une condition quelconque n’a tout simplement pas de sens. « Si j’aurais sû, j’aurais pas venu» , c’est du même tonneau.
Nous voici avec Petitgibus dans « La guerre des boutons» ! Choisissons d’en rire, ce serait, et ce sera aussi, le meilleur remède.
F-M Michaut CO d’Exmed 6-7 juillet 2016
Agacement auditif persistant devant ce travers d’utilisation de la langue française . L’utilisation du futur après un si. Exemple : si demain vous viendrez, je serai pas là. Il va gagner l’étape s’il pédalera plus vite que les autres. Prurit de puriste rétrograde ? Ce ne serait rien. Bien plus grave, faute majeure contre la logique. Ce qui adviendra ne pourra qu’être ou ne pas être. Hamlet, au secours !
Soumettre cette réalité à venir à la réalisation d’une condition quelconque n’a tout simplement pas de sens. « Si j’aurais sû, j’aurais pas venu» , c’est du même tonneau.
Nous voici avec Petitgibus dans « La guerre des boutons» ! Choisissons d’en rire, ce serait, et ce sera aussi, le meilleur remède.
F-M Michaut CO d’Exmed 6-7 juillet 2016
04 juillet 2016
Parents... Enfants LEM 970
Lettre d'Expression médicale
LEM n° 970 sur Exmed http://www.exmed.org/archives16/circu970.html
4 juillet 2016
Parents... Enfants
Juliette Goldberg
Vos enfants, petits, sont-ils mignons ?
adorables ? Parfois oui, parfois non !
Vous voulez dormir, vous reposer,
sortir avec une amie, ciné ?
Oh oui ! Mais n’oubliez pas « bébé »…
Le faire téter, changer, apaiser
ses maux de ventre, frayeurs, insomnies.
Il grandit… ses problèmes avec lui…
chutes marquant le début de la marche…
la rencontre, parfois sans grand panache,
avec d’autres gosses au jardin d’enfants !
Leurs premiers sourires, balbutiements,
leurs yeux qui s’ouvrent sur vous, se fixant,
leurs petits bras qui se tendent vers vous,
leur bouche tachant de sucer votre joue !
C’est ici que commence le moment
d’essayer de connaître votre enfant,
ses caractère, défauts, qualités.
Les détails d’une personnalité
sont importants pour pouvoir l’aider,
dans le monde, à bien se diriger !
Non pas le faire vous-même, oh non pas !
Frontières ? Oui. Des conseils ? Surtout pas !
L’écouter, lui poser des questions
afin qu’il approfondisse lui-même
ses idées, visions de ce qu’il aime,
ses rêves, ses fantasmes, et plus encore
ce qu’il voudrait devenir, très fort !
Qu’aimerait-il étudier, élargir ?
Que ressent-il déjà qui l’attire ?
Plus tard, se retirer doucement…
afin qu’il devienne indépendant,
premier stade important de sa vie,
que probablement il apprécie !
Pour vous, c’est dur d’assister aux chutes,
vous savez qu’en vue d’atteindre ses buts,
se tromper, errer, est nécessaire,
mais que pouvez-vous, devez-vous faire ?
Certainement pas, oh non ! critiquer,
oui poser des questions, l’écouter,
pour qu’il approfondisse ses idées,
peu à peu se découvre tout entier !
Plus tard, vos opinions… exposer…
Ainsi peuvent les échanges se former,
sans se disputer, tranquillement…
les relations s’épanouir, doucement !
Juliette Goldberg
4.10.2015
Os Court :
« Quand j’ai été kidnappé, mes parents ont tout de suite agi : ils ont loué ma chambre.»
Woody Allen
LEM n° 970 sur Exmed http://www.exmed.org/archives16/circu970.html
4 juillet 2016
Parents... Enfants
Juliette Goldberg
Vos enfants, petits, sont-ils mignons ?
adorables ? Parfois oui, parfois non !
Vous voulez dormir, vous reposer,
sortir avec une amie, ciné ?
Oh oui ! Mais n’oubliez pas « bébé »…
Le faire téter, changer, apaiser
ses maux de ventre, frayeurs, insomnies.
Il grandit… ses problèmes avec lui…
chutes marquant le début de la marche…
la rencontre, parfois sans grand panache,
avec d’autres gosses au jardin d’enfants !
Leurs premiers sourires, balbutiements,
leurs yeux qui s’ouvrent sur vous, se fixant,
leurs petits bras qui se tendent vers vous,
leur bouche tachant de sucer votre joue !
C’est ici que commence le moment
d’essayer de connaître votre enfant,
ses caractère, défauts, qualités.
Les détails d’une personnalité
sont importants pour pouvoir l’aider,
dans le monde, à bien se diriger !
Non pas le faire vous-même, oh non pas !
Frontières ? Oui. Des conseils ? Surtout pas !
L’écouter, lui poser des questions
afin qu’il approfondisse lui-même
ses idées, visions de ce qu’il aime,
ses rêves, ses fantasmes, et plus encore
ce qu’il voudrait devenir, très fort !
Qu’aimerait-il étudier, élargir ?
Que ressent-il déjà qui l’attire ?
Plus tard, se retirer doucement…
afin qu’il devienne indépendant,
premier stade important de sa vie,
que probablement il apprécie !
Pour vous, c’est dur d’assister aux chutes,
vous savez qu’en vue d’atteindre ses buts,
se tromper, errer, est nécessaire,
mais que pouvez-vous, devez-vous faire ?
Certainement pas, oh non ! critiquer,
oui poser des questions, l’écouter,
pour qu’il approfondisse ses idées,
peu à peu se découvre tout entier !
Plus tard, vos opinions… exposer…
Ainsi peuvent les échanges se former,
sans se disputer, tranquillement…
les relations s’épanouir, doucement !
Juliette Goldberg
4.10.2015
Os Court :
« Quand j’ai été kidnappé, mes parents ont tout de suite agi : ils ont loué ma chambre.»
Woody Allen
30 juin 2016
Auto tort ite
Auto tort ite
Il s’agit de la dernière prétention du ministère de santé, sous le faux nez de la Haute Autorité de Santé (HAS).
Est-ce le fait d’être haute ( comme quoi, au fait ?) ou munie ( par qui ?) d’une autorité ( dans quel domaine ?) pour régler ex cathedra les problèmes d’organisation des professions dites de santé ? La médecine libérale à la française est moribonde, chacun sait que les cabinets médicaux disparaissent du paysage. À force de servir de souffre-douleur imbécile des médecins hospitaliers fonctionnaires ayant le monopole absolu de la formation des praticiens, à force de vouloir bouffer du médecin pour complaire à un électorat/lectorat à courte vue, les jeunes refusent, fort sagement, d’exercer à l’ancienne la médecine individuelle.
C’est grâce à un plan ( ça sent bon le soviétisme d’antan) de 5 ans avec plein de bons (?) conseils, avec un système d’évaluation de ce que font les praticiens et autres «accompagnements» qui, au mieux ne peuvent que faire sourire, que sera «sauvée» la médecine non hospitalière ? Encore un bidule coupé de toute réalité qui ne peut que s’effondrer. Et pour la modique somme de, ne peuvent que se demander les contribuables ? Alors, oui, je persiste, et en latin s’il vous plait : ite.
Traduction sans fioriture : foutez le camp.
F-M Michaut Coup d'Oeil d'Exmed 1-2 juillet 2016
Il s’agit de la dernière prétention du ministère de santé, sous le faux nez de la Haute Autorité de Santé (HAS).
Est-ce le fait d’être haute ( comme quoi, au fait ?) ou munie ( par qui ?) d’une autorité ( dans quel domaine ?) pour régler ex cathedra les problèmes d’organisation des professions dites de santé ? La médecine libérale à la française est moribonde, chacun sait que les cabinets médicaux disparaissent du paysage. À force de servir de souffre-douleur imbécile des médecins hospitaliers fonctionnaires ayant le monopole absolu de la formation des praticiens, à force de vouloir bouffer du médecin pour complaire à un électorat/lectorat à courte vue, les jeunes refusent, fort sagement, d’exercer à l’ancienne la médecine individuelle.
C’est grâce à un plan ( ça sent bon le soviétisme d’antan) de 5 ans avec plein de bons (?) conseils, avec un système d’évaluation de ce que font les praticiens et autres «accompagnements» qui, au mieux ne peuvent que faire sourire, que sera «sauvée» la médecine non hospitalière ? Encore un bidule coupé de toute réalité qui ne peut que s’effondrer. Et pour la modique somme de, ne peuvent que se demander les contribuables ? Alors, oui, je persiste, et en latin s’il vous plait : ite.
Traduction sans fioriture : foutez le camp.
F-M Michaut Coup d'Oeil d'Exmed 1-2 juillet 2016
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