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07 juillet 2016

Parole de sarcopène CO Exmed 8-10 juillet 16

Parole de sarcopène
En vérité, jusqu’à hier, et avant d’avoir lu Les Échos, je vivais heureux. Je ne savais pas encore que mes soixante seize printemps me condamnait à une toute nouvelle maladie. Son nom est ronflant : la sarcopénie. Bon, il y a une petite odeur de sarcophage, juste de quoi faire prendre l’affaire au sérieux. De quoi s’agit-il ? Tout simplement de la perte de poids musculaire inhérente au vieillissement physiologique. Mes anciens patients parlaient de «vieuture».

Et bien, c’est devenu, ne souriez-pas, «un problème de santé publique». Comme par hasard, les industriels, attirés par un fabuleux marché ( tous les vieux ), se sont lancés dans la course au remède capable de traiter  la «nouvelle maladie». Vieux futurs et actuels, mes frères, ouvrez les yeux. Une fois encore, une fois de trop, les laboratoires pharmaceutiques, sous couvert d’études épidémiologiques qu’ils financent, inventent une maladie pour placer mondialement la molécule qu’ils vendent. Se faire manipuler de la sorte, en actionnant notre peur de la maladie, de la vieillesse-naufrage en faisant miroiter les miracles de la chimie devient de moins en moins supportable. La conscience écologique se développe, et elle saura se manifester de plus en plus. Si, sarcopènes comme normopathes, nous cessons de laisser faire et de tout gober comme des enfants.



F-M Michaut CO d’Exmed 8-10 juillet 2016

06 juillet 2016

Futur sans si


Futur sans si


Agacement auditif persistant devant ce travers d’utilisation de la langue française . L’utilisation du futur après un si.  Exemple : si demain vous viendrez, je serai pas là. Il va gagner l’étape s’il pédalera plus vite que les autres.
Prurit de puriste rétrograde ? Ce ne serait rien.
Bien plus grave, faute majeure contre la logique. Ce qui adviendra ne pourra qu’être ou ne pas être. Hamlet, au secours !

Soumettre cette réalité à venir à  la réalisation d’une condition quelconque n’a tout simplement pas de sens.
« Si j’aurais sû, j’aurais pas venu» , c’est du même tonneau.
Nous voici avec Petitgibus dans « La guerre des boutons» ! Choisissons d’en rire, ce serait, et ce sera aussi,  le meilleur remède.

F-M Michaut CO d’Exmed 6-7 juillet 2016

04 juillet 2016

Parents... Enfants LEM 970

Lettre d'Expression médicale
LEM n° 970 sur Exmed 
http://www.exmed.org/archives16/circu970.html
4 juillet 2016

                            


                        Parents... Enfants
                     
                            Juliette Goldberg




Vos enfants, petits, sont-ils mignons ?
adorables ? Parfois oui, parfois non !
Vous voulez dormir, vous reposer,
sortir avec une amie, ciné ?
Oh oui ! Mais n’oubliez pas « bébé »…
Le faire téter, changer, apaiser
ses maux de ventre, frayeurs, insomnies.
Il grandit… ses problèmes avec lui…
chutes marquant le début de la marche…
la rencontre, parfois sans grand panache,
avec d’autres gosses au jardin d’enfants !
Leurs premiers sourires, balbutiements,
leurs yeux qui s’ouvrent sur vous, se fixant,
leurs petits bras qui se tendent vers vous,
leur bouche tachant de sucer votre joue !

C’est ici que commence le moment
d’essayer de connaître votre enfant,
ses caractère, défauts, qualités.
Les détails d’une personnalité
sont importants pour pouvoir l’aider,
dans le monde, à bien se diriger !
Non pas le faire vous-même, oh non pas !
Frontières ? Oui. Des conseils ? Surtout pas !
L’écouter, lui poser des questions 
afin qu’il approfondisse lui-même
ses idées, visions de ce qu’il aime,
ses rêves, ses fantasmes, et plus encore
ce qu’il voudrait devenir, très fort !
Qu’aimerait-il étudier, élargir ?
Que ressent-il déjà qui l’attire ?
Plus tard, se retirer doucement…
afin qu’il devienne indépendant,
premier stade important de sa vie,
que probablement il apprécie !
Pour vous, c’est dur d’assister aux chutes,
vous savez qu’en vue d’atteindre ses buts,


se tromper, errer, est nécessaire,
mais que pouvez-vous, devez-vous faire ?
Certainement pas, oh non ! critiquer,
oui poser des questions, l’écouter,
pour qu’il approfondisse ses idées,
peu à peu se découvre tout entier !
Plus tard, vos opinions… exposer…
Ainsi peuvent les échanges se former,
sans se disputer, tranquillement…
les relations s’épanouir, doucement !


                                                       Juliette Goldberg
                                                       4.10.2015      


 

 Os Court :
 «  Quand j’ai été kidnappé, mes parents ont tout de suite agi : ils ont loué ma chambre.»

      
  Woody Allen

              

30 juin 2016

Auto tort ite

Auto tort ite


Il s’agit de la dernière prétention du ministère de santé, sous le faux nez de la Haute Autorité de Santé (HAS).

Est-ce le fait d’être haute ( comme quoi, au fait ?) ou munie ( par qui ?) d’une autorité ( dans quel domaine ?) pour régler ex cathedra les problèmes d’organisation des professions dites de santé ?
La médecine libérale à la française est moribonde, chacun sait que les cabinets médicaux disparaissent du paysage. À force de servir de souffre-douleur imbécile des médecins hospitaliers fonctionnaires ayant le monopole absolu de la formation des praticiens, à force de vouloir bouffer du médecin pour complaire à un électorat/lectorat à courte vue, les jeunes refusent, fort sagement, d’exercer à l’ancienne la médecine individuelle.


C’est grâce à un plan ( ça sent bon le soviétisme d’antan) de 5 ans avec plein de bons (?) conseils, avec un système d’évaluation de ce que font les praticiens et autres «accompagnements» qui, au mieux ne peuvent que faire sourire, que sera «sauvée» la médecine non hospitalière ? Encore un bidule coupé de toute réalité qui ne peut que s’effondrer. Et pour la modique somme de, ne peuvent que se demander les contribuables ? Alors, oui, je persiste, et en latin s’il vous plait : ite.
Traduction sans fioriture : foutez le camp.


F-M Michaut Coup d'Oeil d'Exmed 1-2 juillet 2016

29 juin 2016

Messieurs les Anglais, tirez (vous) les premiers

Messieurs les Anglais, tirez (vous) les premiers


     Clin d’oeil à la bataille de Fontenoy en 1715, mais pas seulement.
Merci les Anglais, et pas le mot de l’immortel vicomte Pierre Cambronne.
Vous avez eu, sans peut-être vous en rendre compte vous-mêmes, le courage de dire que vous ne vouliez plus de cette Europe dont l’unique réalisation visible a été un espace monétaire. L’Europe n’a encore accouché que de cela. Vous avez toujours refusé l’Euro, vous persistez et signez votre rejet de la grande machine exclusivement matérialiste et économique que nous sommes.

    Vous nous obligez , Français, Allemands et Italiens en tête, à aller beaucoup plus loin dans la construction, si laborieuse, d’un espace culturel enfin capable de donner une indispensable impulsion à un monde inédit, qui puisse demain faire l’envie de tous les pays de la planète. En clair, c’est d’une dimension spirituelle (et non religieuse) qu’il est urgent de nous doter.
Le Brexit est un merveilleux détonateur, et, sans une once d’humour, vous avez toute notre gratitude.

F-M Michaut CO d’Exmed 29-30 juin 2016

27 juin 2016

PIS ALLER
 TEMPS π
 LEM 969

Lettre d'Expression médicale
LEM n° 969  
http://www.exmed.org/archives16/circu969.html
27 juin 2016

                            


                        PIS ALLER
                       
                         TEMPS  π
    
   
     
         
                            Jacques Grieu


Chacun sur cette terre a, ou aura, sa chance :
Mais c’est tant pis pour lui s’il la tient à distance.
Quand on voit une pie, on dit que c’est tant pis :
Et quand on en voit deux, c’est tant mieux, qu’on prédit.
Tant pis comme tant mieux, dans la langue française,
Sont donc deux grands pivots pour converser à l’aise.
On médit pis que pendre ! Y laisse-t-on des plumes ?
Tant pis, il est si doux de tailler des costumes !

Pourquoi le nombre π fascina-t-il les hommes ?
Depuis l’antiquité, comme un vade-mecum,
De notre pauvre cercle, on veut la quadrature.
Pis que douce manie, ce fut une aventure :
D’Archimède à Newton, d’Euclide à De Lagny,
Ce fut de π en π, on en eut le… tournis !
Enfin, on démontra, ce fut la pie au nid,
Que π est transcendant, ses chiffres infinis…

De nos chers policiers et leurs voitures pie,
Jusqu’aux vaillants marins depuis leurs nids de pie,
La pie, curieux oiseau, on la couvre de cendres :
Pie bavarde ou voleuse, on en dit… pis que pendre.
Faut-il, à l’opéra, avec La Pie Voleuse,
Se demander aussi si la pie est chanteuse ?
Faut-il, pour l’écouter, mettre sa queue de pie,
Ou bien se contenter d’un plus modeste habit ?

Les vaches de Bretagne ont la couleur pie noir,
Mais leur lait est bien blanc ! Et leurs pis, c’est notoire,
Comme en nos Normandie, reste du plus beau rose.
Avec une œuvre pie aucun rapport on n’ose…
Comme le cheval pie, héros de l’hippodrome,
Aucun des deux n’a d’ailes ou ne chante de psaumes !
La pie, c’est noir sur blanc, qu’on lui a fait sa fête :  
Et tant pie si sa plume inspire les poètes !
           
              
   
 

 Os Court :
 « Si la cironférence est fière

D’être égale à deux pierres

Le cercle est tout heureux
D’être égal à Pierre II .»

 
 
    Monsieur Cros, cité par Marcel Pagnol

            
 

24 juin 2016

Interdit autorisé contre permis défendu



 






Interdit autorisé contre permis défendu

    
Comment faire pour que l’opinion publique continue d’ignorer que dans le pays d’Europe le moins syndiqué (7,9% des salariés en 2010), la France, lien  les «mouvements sociaux» et les «syndicats représentatifs» ne peuvent pas coller à la réalité des opinions des citoyens ?


      Comment faire pour continuer à laisser penser que ce sont les lois et règlements administratifs qui ont le pouvoir de créer, ou non, des emplois nouveaux dans les entreprises ?
Il suffit de manier à fond et sans état d’âme les attitudes paradoxales de part et d’autre des protagonistes.

Mais attention, les attentats à la logique finissent toujours par neutraliser (rendre nuls) ceux qui s’y livrent, aussi malins et supérieurs au commun des mortels se sentent-ils.


F-M Michaut CO d’Exmed 24-26 juin 2016

CONTRE NATURE  NATURELLEMENT                                 La nature, il paraît, aurait horreur du… vice, S’opposant, «  par nature »,  à ...