Nos frères chinois annoncent à grand bruit le retour du Covid19 dans leur capitale. Toute la communication sur cet événement est entre les mains du puissant parti communiste.
Cela ne rend pas impensable, quelle que soit la matérialité épidémiologique, qu’il existe une tentative de récupération politique. Par exemple pour imposer, comme par hasard dans certains quartiers proches de la Cité Interdite, un confinement très autoritaire à des gens devenant de plus en plus difficiles à maitriser dans leur expression critique. Si, toutefois, l’on en croit des journalistes occidentaux. Pour la réputation internationale, démontrer qu’on sait juguler un foyer inquiétant avec une politique énergique, ce serait également un atout capital de supériorité sur tous ses adversaires économiques.
La médecine utilisée comme arme politique intérieure et extérieure ?
On n’arrête pas le progrès avec le Covid19.
F-M Michaut 19-21 juin 2020
Pour aller au delà des opinions habituelles sur la Chine et l'Orient, voici une piste qui n'a rien de farfelu.
RépondreSupprimerDr Théo Charles (aucun conflit d'intérêt à déclarer)
Livre La puissance de Voir
selon le TCH'AN et le ZEN
Judo, Aïkido, Karaté, Tir à l'arc… autant de disciplines spectaculaires, fort à la mode. Mais qui soupçonnerait que tous les arts martiaux reposent sur un enseignement doctrinal ? Les maîtres de la tradition Tch'an et Zen ont en effet mis au point une doctrine initiatique savante, efficace, dont les arts martiaux sont des expressions physiques. Car, dans la Tradition, il n'existe pas de pratique sans théorie, pas d'action sans plan préconçu. Pas de corps sans tête.
L'enseignement de la théorie qui sous-tend la pratique des arts martiaux s'est transmis de maître à disciple, au moyen des Koans, appelés Hai-ku au Japon. Courts poèmes, aphorismes dont les modernes voudraient qu'ils fussent dénués de sens, alors qu'en réalité, chaque mot s'y trouve ajusté à la mesure d'une leçon initiatique à communiquer. Ainsi, pour comprendre la grande leçon du Bouddhisme, du Tch'an et du Zen, il ne suffit pas d'être l'adepte d'une pratique physique, encore faut-il, comme au permis, passer son code. Décoder ces Koans et leur langage symbolique. Une rude épreuve à laquelle échouent bien des prétendants.
Dans un geste de judoka spirituel, Dominique Aubier propose soixante énigmes à résoudre : tout message a un sens. C'est en libérant le symbole de sa gangue que jaillit l'éclat du diamant. Dans La Face cachée du Cerveau, l'auteur a démontré l'universalité des motifs symboliques. Dans la Puissance de Voir, elle applique les règles de l'herméneutique ainsi dégagées à la tradition chinoise et japonaise. Le langage secret et énigmatique des moines s'ouvre. Leur symbolisme devient loquace.
Le mystérieux voyage de Bodhi-Dharma s'explique enfin, dernier patriarche du bouddhisme qui, renonçant à l'Inde, se rendit en Chine pour y fonder le monastère de Chao-lin où il créa le Tch'an qui deviendra le Zen au Japon. Les spécialistes des cultures asiatiques apprécient ce livre de Dominique Aubier, en ce qu'il ouvre les textes et en dégage le sens le plus exact, dans le respect de l'immense poésie et le charme de la leçon orientale.
La Puissance de voir est un outil de travail unique pour qui cherche à comprendre le sens et la fantastique portée de l'enseignement traditionnel en Orient.
Interessant d'aller voir derrière le rideau des évidences montrées ce qui peut continuer à actionner des cultures autres que la notre. Le retour en force de l'église orthodoxe dominante en Russie depuis le mur de Berlin en est un autre signe.
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