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06 juin 2019

Condamnés au bannissement (Exmed)

  La France se bat, sans succès, avec la désertification médicale de ses territoires jugés les moins attractifs par les jeunes médecins. Les parlementaires du Sénat proposent de transformer la dernière année de spécialisation en médecine générale en une obligation légale d’exercer individuellement dans un cabinet de zone «désertifiée».
  - De quelle faute faut-il donc punir les jeunes généralistes pour amputer leur formation ( déjà bien incomplète) d’un an ?
  -  Est-ce les respecter que leur imposer un  travail obligatoire auquel, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, ils ne veulent pas consacrer leur vie professionnelle ?
   - Faut-il continuer de faire comme si tous les médecins de France, et pas uniquement les praticiens de la Fonction publique hospitalière, étaient des fonctionnaires aux ordres de l’État ou de son pseudopode la Sécurité Sociale ?


François-Marie Michaut
Exmed 7-9 juin 2019

3 commentaires:

  1. Quand la médecine générale ne faisait l'objet d'aucun enseignement, jusque dans les années 1980, les jeunes diplômés effectuaient en moyenne TROIS ANS de remplacement dans des cabinets de médecine de ville favorisée ou non, ou de campagne, le plus souvent avec les accouchements.
    Il n'y avait aucune obligation. Cela permettait aux fauchés de mettre de l'argent de coté pour racheter une clientèle ou créer un nouveau cabinet ( "visser sa plaque").
    Il n'y avait pas le moindre désert médical en ces temps éloignés d'initiatives strictement personnelles.

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  2. C’est uniquement une question de pognon. Si on veut endiguer les déserts médicaux, il faut mettre des primes jusqu’a ce que les toubibs s’y collent. L’obligation est une crétinerie bien française. Crétinerie qui s’applique dans bien d’autres domaines que la médecine.

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  3. Le truc des sucettes financières venues des collectivités ne marche pas bien du tout. Bien des maires en font l'amère expérience avec des investissements considérables dans des maisons de santé ou des salariats.
    L'argent est une réalité, le plaisir de faire le métier qui vous plait est pourtant le moteur le plus puissant.
    Le plaisir a été tué dans les métiers de la santé à force de taper sur la figure des ces salauds de nantis de toubib qui ne pensent qu'à faire fortune sur le dos des pauvres malades.
    Ne pleurons pas, nous n'avons que ce que nous avons semé, ou laissé semer sans lever le petit doigt...

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