Le mouvement, par cristallisation des réseaux sociaux, des citoyens de France en colère contre l’augmentation du prix des carburants s’est dénommé : les gilets jaunes. Ceux-là même qu’il est obligatoire d’avoir dans toute voiture et de porter sur la chaussée en cas d’arrêt d’urgence. La diffusion de cette mobilisation, en parler para-scientifique du moment, est dite virale.
Péjorativement, on se souvient que les jaunes étaient au siècle dernier ceux qui refusaient de s’associer aux grévistes.
Nous médecins avons appris en faculté l’existence de cette maladie redoutable d’Afrique et d’Amérique intertropicales. Le virus amaril ( de l’espagnol amarillo, jaune) est transmis par un moustique. Aucun traitement curatif, 50 à 80% de mortalité. Le plus souvent par hémorragie digestive connue sous le nom de vomito negro.
L’une des plus efficaces vaccinations au monde, avec une injection unique.
Comment le réel va faire évoluer cette fièvre jaune des gens exprimant sans porte parole leur opinion sur un sujet les touchant directement ?
François-Marie Michaut,
CO d’Exmed 16-18 novembre 2018
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On en a marre de n'avoir comme fonction dans ce pays que de réservoir d'argent à ponctionner pour alimenter on sait pas trop quoi.
RépondreSupprimerL'arbre des pompes, à carburant comme à finance,ne doit pas cacher la forêt d'une prise de conscience beaucoup plus profonde.
RépondreSupprimerNos libertés sont chaque jour rognées un peu plus par la multitudes des pouvoirs qui prolifèrent de tous les côtés.
En apparence, tout petits coups d'épingle pas gravissimes, mais dont la répétition fait toute la toxicité. C'est une vraie "maladie de la valeur" comme dit Max Dorra. On finit pas se sentir plus rien du tout. Et on descend dans la rue parce qu'on ne le supporte plus.
Très, très délicate la réponse avec les seules armes administrativo-économico-politiques. L'affaire n'est pas close, bien loin de là.