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11 octobre 2018

Tartufferie papale (Exmed)

    Le pape, peut-être mû par un sentiment de charité chrétienne, vient de qualifier publiquement les médecins de «tueurs à gage».  C’est son droit, c’est aussi celui des montrés du doigt de ne pas demeurer silencieux.

   
  Prétexte invoqué ? Celui de la pratique, parfaitement légale en France depuis 1976 ( loi Veil),  de l’interruption volontaire de grossesse. Au nom de quoi? Du commandement de Moïse stipulant : tu ne tueras pas.

   J’ai pu recueillir directement en 1966 au Tchad, de la bouche d’un officier belge ayant combattu au moment de la décolonisation du Congo Belge en 1960, un témoignage... édifiant. Toutes les religieuses de plusieurs couvents ont été violées par les combattants indépendantistes. Il n’en n’est résulté  aucune naissance. La thèse du miracle collectif demeurant peu crédible, qui a donné sa bénédiction, et les fonds nécessaires, pour qu’interviennent en toute discrétion les indispensables « tueurs à gage » ?


François-Marie Michaut,
CO d’Exmed  12-14 octobre 2018

4 commentaires:

  1. Quand comprendra-t-on que le Pape est le chef de la religion catholique et qu'à ce titre ses propos sont dans la droite ligne du comportement et des dogmes de la religion catholique?
    Cette religion, depuis son origine et Paul de Tarse, a la haine des femmes responsables de tous les maux.
    Cette religion fait des femmes des boucs émissaires, des "sous-hommes" n'ayant aucun droit.
    Il est de même pour beaucoup de religion.
    Donc, pourquoi réagir ainsi aux propos d'un dirigeant religieux qui n'a aucune considération pour les femmes et cela depuis l'origine de sa religion?
    S'en prendre aux médecins, n'est juste que instrumentaliser une pensée sexiste et c'est lui donner beaucoup d'importance.

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  2. Cher MG
    Permettez-moi d'aller un peu plus loin que votre judicieux et stimulant commentaire.
    Quand comprendra-t-on que, pour n'importe quel homme politique (le Vatican étant un état puisant), la meilleure façon d'éteindre ( peut-être) un feu est d'allumer un contre-feu ?
    Le scandale d'une religion planétaire servant de couverture et de leurre attractif pour certains hommes pédophiles est tellement tonitruant qu'il est en train de saper définitivement ce qui restait de la crédibilité spirituelle déjà bien écornée de l'Eglise catholique.
    Devant le constat de l'impossibilité de trouver un remède crédible et acceptable par tous à ce drame en ne pouvant pas remettre en question son dogme en matière de sexualité des prêtres, il faut contre attaquer. Sur le même sujet du sexe, mais sous un autre angle.
    Et on vise comme des criminelles infanticides les femmes qui se font avorter. L'homme en blanc tape comme un sourd sur les hommes ... en blanc en les faisant passer pour des bourreaux dignes... des procès religieux médiévaux.
    Quel sage fut finalement Benoit XVI qui comprit avant les autres qu'il fallait fermer boutique parce que le grand cycle du christianisme, auquel le monde entier doit tant, était en train de mourir. C'est la loi du vivant.
    FMM, en toute subjectivité

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  3. Bonjour

    Je ne partage pas votre avis du contre-feu.

    L'avortement a toujours été condamné par l'église catholique.
    Elle a même été, dans un passé pas si lointain, jusqu'à excommunier une très jeune adolescente ayant avorté suite à la grossesse consécutive à son viol. Son violeur n'a lui reçu aucun châtiment papal.
    Non, la religion catholique n'a aucune considération pour les femmes qui ont moins d'intérêt et d'importance que quelques cellules qui donneront peut-être un être humain.

    Par ailleurs, détruire la vie d'enfants victimes de prêtres pédophiles est pour le pape et la religion catholique bien moins "grave" que ces enfants en devenir que certaines femmes ne veulent pas.
    Il n'y a pas là de contre-feu, juste une façon de voir la vie et la réalité de ce monde avec le prisme de dogmes et de croyances.
    Ce qui n'existe pas, mais est fantasmé et fait partie de croyances, a plus d'importance que ce qui existe.

    Les lois du vivant sont de peu de poids pour toutes les religions où seules les croyances ont de l'importance.

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  4. Notre pape argentin est un jésuite. Donc soumis comme un cadavre que peut retourner comme il le veut (perinde ac cadaver) le général des Jésuite.
    Ignace de Loyola fut avant tout un militaire joyeux drille, avant de se recycler en religieux inspiré, quand il s'est cassé la jambe dans une bataille contre les Français à 23 ans. Et, honte soit sur les "tueurs à gage" de son pays basque qui l'ont laissé boiteux, donc inapte aux armes !
    Alors une stratégie pontificale de contre offensive médiatique n'est pas impensable.
    Je partage votre opinion sur la gravité intolérable de la poursuite en 2018 de la domination au nom d'un Dieu des hommes sur les femmes.
    Attention cependant à deux choses :
    - bien différencier les valeurs perçues par quelques cerveaux humains de toutes les traditions du monde et la confiscation qu'en ont fait toutes nos cultures pour monter des outils de pouvoir en créant des appareils religieux.
    - se méfier comme de la peste de la façon dont les sciences glissent facilement vers des comportements de religions. Par exemple en nous faisant prendre des croyances pour des faits scientifiques. Un exemple dans les neurosciences : la fabrication de la pensée à l'intérieur du cerveau.

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