« Féminicide »
Dernier produit verbal à la mode que cette façon de s’exprimer de certains internautes. Les mots disent parfaitement ce qu’ils disent si on a appris à les lire. La victime dont parle l’actualité du moment en France est une femme : c’est atroce.
Homicide n’a jamais voulu dire mise à mort d’un homme de génotype XY mais bien d’un Homme, zoologiquement parlant, d’un Homo Sapiens Sapiens. Trop habitués que vous êtes aux germicides, insecticides et autres spermicides, vous avez oublié que nous appartenons tous au genre humain.
François-Marie Michaut, CO d’Exmed 2-4 février 2018
Les précieuses ridicules modèle 2018.
RépondreSupprimerQue fout donc notre Molière ?
Tout à fait, féminicide va bien au delà de certains meurtres et assassinats de personnes de sexe féminin. En savoir plus ici http://susaufeminicides.blogspot.fr/2011/11/feminicides-definis.html
RépondreSupprimerVotre article est passionnant et bien documenté. A recommander sans modération.
RépondreSupprimerUn manque majeur cependant, pour nous presque tous ici, qui avons été formatés par les théologiens des trois religions du Livre.
L'histoire d'Adam créé au départ, selon la Génèse, femme et homme. L'histoire de la cotelette, de la pomme et du serpent ne vient qu'après.
Comment les trois religions ont fait pour faire porter le chapeau de la faute originelle aux seules femmes ? Les mecs, ça les blanchit mieux qu'avec la lessive de Coluche.
Il est là le vrai féminicide dont nous ne savons pas sortir...
Euhm, oui, sans doute, sauf que le mot de féminicide ne désigne pas le meurtre d'une personne se trouvant par hasard être de sexe féminin. Ce mot signifie que cette personne a été tuée PARCE QUE de sexe féminin. Et je ne pense pas qu'il existe d'équivalent de dénomination pour un meurtre de personne PARCE QUE de sexe masculin, si ?
RépondreSupprimerAlors, inventons un mot pour le dire ce truc (jamais évoqué, c'est vrai, Caroline, qui ferait qu'une femme AUSSI peut tuer un homme parce qu'il est génétiquement XY.
RépondreSupprimerPourquoi pas malicide ?
On entendrait bien quelques rapprochements choc sur des slogans : mâle = mal . et une campagne #male-fais-ta-malle
Toute généralisation est un poison sans antidote connu.