Devenir soignant est dans le vent
Nos jeunes en France n’en démordent pas. Consacrer sa vie professionnelle à soigner les malades, aussi romantiques puissent en être les motivations de départ, c’est choisir de vivre des métiers à vocation altruiste.
Cette année 59 753 étudiants se sont inscrits en première année commune aux études de santé (PACES) en France. 1100 de plus que l’an dernier ( source QDM du 11 décembre 2017 ).
Tirons notre chapeau, en sachant ne pas les martyriser, à ceux qui, par leur choix, n’ont pas comme devise : tout pour ma gueule à moi.
Bizarre vote formulation.
RépondreSupprimerL'altruisme, ce n'est pas romantique ?
Bonne question, Anonyme
RépondreSupprimerIl est indispensable d'imaginer son avenir avant de se lancer dans des études, n'est-ce pas ?
Nos juniors ont comme source principale d'information les fictions dont les écrans nous abreuvent. Et là, que d'histoires palpitantes de blouses blanches, d'hôpitaux ! Ben oui, il est là notre romantisme. Et je ne critique pas du tout que ce moteur existe.
L'altruisme ( penser aux autres), c'est formidable dans une société gouvernée par l'avidité de biens à consommer, donc d'argent à gagner.
Alors oui, nos juniors, même s'ils rêvent beaucoup, doivent être respectés. Les matraquer avec des sélections hors de toute réalité, c'est une infamie. Tout simplement parce qu'ils se passent d'étude de marché pour s'orienter ? C'est trop injuste.