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13 octobre 2017

Privé de désert - Exmed

 

 

 

 

Privé de désert



Petit dialogue imaginaire entre un jeune médecin et un maire d’une zone classée « désert médical» :


- N’ayant vécu et appris la médecine qu’en ville, je ne sais pas du tout comment je peux passer ma vie ici


- Ma réponse est : je vous donne une maison.


No comment.

Dr F-M Michaut , CO d’Exmed 13-14 octobre 2017

6 commentaires:

  1. Comme toujours, à un problème humain ( l'incapacité de vivre sa vie professionnelle comme sa vie privée hors des sirènes de la consommation de tout et n'importe quoi ) nos politiques ne savent que répondre par des dispositifs techniques ! Cf les "mesures" du jour de nos ministres.

    Hors sujet aurait rugi mon prof de lettres ...






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  2. J'en ai marre de ne jamais entendre la vérité sur les déserts médicaux. L'université n'a fait que formater des médecins pour en faire des ouvriers des machines à fabriquer de la santé (OSS !!!) : les hôpitaux-usines. Comme si la santé était un bien de consommation comme des cacahouètes ou des bagnoles.
    Elle se fout totalement de former des hommes/femmes pour qu'ils puissent soigner avec ce qu'ils ont sous la main. Bon sang, il y a eu des médecins dans les camps de prisonnier en Allemagne, il y a en a eu à Dien Bien Fu encerclé, dans tous les guettos du monde, dans les tribus les plus "primitives". Et nous, on est incapables de former les médecins de terrain dont on manque tant. Minable.
    Honte à notre connerie insondable avec notre folie de vouloir régler tous les problèmes avec des gadgets technocratiques incapables de donner envie de soigner sans le parapluie confortable des hôpitaux !

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  3. Bonjour à tous,
    Comme toujours, la solution n'est pas vraiment complexe, mais simplement pas dans l'air du temps du politico-socialement correct!
    Redonnez la liberté aux acteurs qui exercent cette profession autrefois libérale, et vous retrouverez des gens qui ont envie de la choisir et envie de l'exercer où que ce soit.

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  4. Anonyme, bravo
    Bravo de dire tout haut ce que savent ceux qui sont des acteurs vrais - pas des pions mécanisés passifs - de l'exercice de la médecine.
    Donner la liberté d'agir aux médecins de la part de ceux qui la lui ont enlevée, c'est supposer qu'ils ont enfin CONSCIENCE de la leur avoir VOLÉE. Car soigner les malades n'est pas la propriété du pouvoir politique à quelque niveau que ce soit.
    Pour y parvenir, seuls ceux qui en sont les victimes devraient SORTIR du SILENCE. Comme vous le faites, Anonyme. Directement, les moyens internet sont idéaux pour cela. Et pas en faisant confiance à de prétendues structures de défense collective bien incapables d'une telle authenticité.
    Quant au politiquement correct, cela veut dire à mes oreilles : fais comme si tu n'avais rien vu et... ferme ta gueule.

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  5. Bonjour!

    Ce n'est pas la maison qu'on veut! C'est tellement plus sympa de manger des pâtes et du poisson vieille cahute sur la plage!!! On se sent libre!
    Les ministres de la santé peuvent nous donner un pont d'or, ce n'est pas ça qui m'a empêché de partir il y a 10 mois.
    Leur maison, leurs primes ils peuvent la garder.

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  6. Il parle d'or, David Vincent dit le vieux stroumpf garé des voitures que je suis.
    Dire haut et fort, écrire en son nom propre, sans se réfugier derrière quiconque, c'est devenu vital.
    Qu'un type qui démontre en 3 mots qu'il sait choisir quelle vie il veut vivre, et qui passe à l'acte depuis 10 mois dise ainsi qu'il pas une sorte de marchandise disponible sur le marché qu'on peut acheter avec de l'argent, le message est très fort.
    Et il porte, tout simplement parce qu'il est authentique.

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