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22 janvier 2019

Une faim sans fin (Exmed)

    C’est ce qu’annonce le très respecté Lancet du 16 janvier 2019 sous la plume de Richard Horton (MD), son rédacteur en chef.    Le défi est de nourrir sainement une humanité de dix milliards de personnes en 2050 sans détruire les ressources environnementales de la planète. 

    C’est encore possible, dit le Quotidien du Médecin du 19 janvier 2019 interrogeant le docteur  Fabrice DeClerk (GIARC). À condition de réduire de moitié notre gaspillage alimentaire, de diviser de 50% notre consommation de viande rouge tout en doublant l’ingestion de légumes, graines et fruits.


    Un message si simple, capable de sauver notre espèce humaine en péril si nous restons inertes, mériterait plus que tant d’autres d’être diffusé sans modération.

À chacun de s’en faire le messager autour de lui s’il estime qu’une telle attitude de prévention doit être ou ignorée ou largement diffusée.  


François-Marie Michaut

Exmed 23-24 janvier 2019

4 commentaires:

  1. Exactement 31 ans pour faire en sorte de ne pas mourir de faim. Bon sang, ça chauffe dur.

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  2. Certes, certes, mais toutes ces bonnes pratiques seront inutiles si on continue à consommer hors saison et force fruits et légumes venus d'ailleurs.

    Ces pratiques agro-alimentaires détruisent les économies locales (terres, productions et marchés), chassent les paysans vers les villes et parfois vers d'autres régions ou pays.
    En sens inverse, il nous faut cesser d'exporter les aliments à bas coût et bas bénéfice santé de l'agriculture intensive trop concurrentiels face aux produits locaux qui deviennent invendables,appauvrissant encore plus les paysans.

    Ce n'est que dans ces conditions-là que nous nous nourrirons tous et mieux.

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  3. Bonjour, Bravo : Article bref mais ô combien d'actualité. Pour ma part j'ai testé la réduction de consommation de viande depuis 3 ans. Ovovégétarien, je confirme que la prise d'oeufs en plus des légumineuses m'a maintenu en vie et ce, sans frustration ! Donc c'est un faux problème le soucis de ne pas réussir à nourrir l'humanité. Posons-nous plutôt la question : quid de la répartition de la nourriture ? Hasard du calendrier, le Forum de Davos... il paraît qu'ils ont réduit la taille des assiettes lors des cocktails pour éviter le gaspillage... Dixit France culture dans le journal de 8H du 21.01.2019. Sans parler du partage des richesses : https://www.francetvinfo.fr/economie/crise/video-rapport-oxfam-26-milliardaires-ont-autant-d-argent-que-la-moitie-de-l-humanite_3157147.html
    Toujours un plaisir de lire Exmed
    Dominique Ramarlah

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  4. Réponse à Jac :
    Vous avez totalement raison.
    Tout cela rentre de mieux en mieux dans les têtes, tant mieux.
    Ce qui n'est pas encore perçu par assez de gens c'est qu'il s'agit bien plus que de ne pas souffrir de faim. En espérant que chez nous, on est assez malin et riche pour continuer à se "bafrer".
    C'est que nos industries, dont l'agro-alimentaire en tête, tuent la fragile biosphère bien plus surement que n'importe quelle arme de destruction massive. A l'horizon d'une toute petite poignée de dizaines d'années le confirme le Lancet.

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