Tout est dit dans ce livre qui prend le parti de la liberté éclairée de choix des femmes devant la poussée de ceux qui prônent une prévention systématique des cancers du sein.
Notre amie et collaboratrice d’Exmed depuis des années - oui, conflit d’intérêt du signataire de ce papier - avec une parfaite courtoisie- nous explique à tous pourquoi et comment elle a écrit cet ouvrage qui ne peut pas demeurer négligé par la communauté des soignants eux-mêmes.
Pour en savoir plus, voici le lien :
François-Marie Michaut
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27 août 2021
«Mammo ou pas ?» (Exmed)
24 août 2021
Toutes les barrières (Exmed)
Qu’on se le dise, braves gens. Qu’elles soient sanitaires ou pas, les barrières sont faites pour... être franchies. Ainsi parlaient aux carabins d’avant 1968 certains maîtres de la psychiatrie française.
Le développement de l’escroquerie aux faux passes sanitaires met à mal la promesse d’invulnérabilité de nos grands serveurs numériques nationaux, les dépositaires des traces de nos petits et grands secrets personnels de vie et de santé.
Il n’y aurait pas quelque abus de confiance des promoteurs, comme de tous ceux qui les suivent, sans se poser de question, sur leurs inévitables dérives liées à leur porosité ?
François-Marie Michaut, 25 août 2021
22 août 2021
Pour savoir mesure garder ( Exmed)
Exmed s’est fait gentiment reprocher par une lectrice assidue de publier trop peu de Coups d’oeil du jour depuis un certain temps. Nos messages médiatiques dans leur uniformité presque totale conduisent dangereusement au silence les lecteurs priés de se soumettre au discours dominant.
Continuer à tenter de conserver le sens de la nécessité de prendre toute la mesure des réalités, tel est ce que nous tentons d’illustrer.
Voici la dernière LEM 1237, «Santé, ultime bouée politique» destiné à stimuler les neurones indépendants encore disponibles.
Bonne lecture critique.
François-Marie Michaut , 22 août 2021
Santé, ultime bouée politique ? (LEM 1237)
La qualité du niveau général de santé semble bien être devenu le baromètre le plus convoité par ceux qui dirigent nos pays. La santé, bien que difficilement mesurable, si on sort du cadre trop étroit des maladies comptabilisables et comptabilisées, semble promue au rang de valeur suprême dans nos sociétés. Voilà qui interpelle la conscience de ceux qui veulent bien réfléchir un peu sur les temps étranges que nous vivons.
Il y a peu encore, la gestion des soins de santé était confiée aux seuls médecins et soignants qui jouissaient plus que tous les autres d’une exceptionnelle confiance des populations. Les professionnels se sont fait enfermer dans un concept purement technologique, pompeusement baptisé la santé publique. Il ne s’agissait au début que de la meilleure rationalisation de la gestion des moyens disponibles. C’était difficilement critiquable. Covid 19, agissant comme catalyseur sans frontière, a produit une mutation. Toute politique de santé, sous le poids de la déliquescence des discours politiques devant la maladie, est devenue le dernier espoir pour sauver la crédibilité des dirigeants. Il faut bien alors parler de santé politique pour y voir clair. Avec une dangereuse promesse implicite de bonne vie pour tous. Un piège pour capter les bulletins de vote quand le jour viendra. Qui peut en douter ?
Les soignants peuvent-ils accepter que leurs fonctions soient ainsi instrumentalisées ? Ceux qui sont des artistes ou des artisans de la connaissance scientifique peuvent-ils assister muets à une telle exploitation de ce sur quoi travaille sans répit leur matière grise ?
Comme il est répété ici, à en lasser le lecteur, tout mélange des genres est redoutable dans quelque domaine que ce soit. Il n’est jamais innocent. Mettre en accusation ceux qui se livrent à ce jeu est une perte de temps et d’énergie. En décrypter les motivations est l’unique façon d’en révéler, donc désamorcer la nocivité à court, moyen ou long terme.
François-Marie Michaut
Os court :
« Tout homme a besoin de s’attacher à une bouée spirituelle ou superstitieuse, tourmenté qu’il est par le mystère de l’inconnu, notamment celui du secret de la mort. »
Jean-Jules Richard, écrivain québécois
Lettre d'Expression médicale
LEM n° 1237 22 août 2021
15 août 2021
PASSE-PASSE ( LEM 1236)
« L’humaine condition » passe un mauvais moment
Et ce passage-là s’installe avec le temps.
« Passage », ou plus longtemps ? Définitivement ?
Où passe le Covid, est-ce éternellement ?
Le temps qui passerait arrangerait les choses ?
Les choses et pas les gens : ils sont en overdose !
Comme il faut vivre avec, passons donc à l’action :
Tous les gouvernements cherchent des solutions.
C’est un laisser-passer qu’en France on nous propose :
Le « passe sanitaire » ou c’est la porte close !
C’est le passe-partout, le sésame obligé
Mais pas obligatoire, pas vraiment exigé.
Alors, les bonnes âmes aux vertus indignées,
Crient à la tyrannie, se mettent à hurler
Que « notre république est partout en danger ».
« La dictature est là », il nous faut protester !
On foulerait aux pieds au moins les « droits de l’homme »
Ce serait du « nazisme », en tout cas, c’est tout comme.
Ces délires d’inconscients contre le « despotisme »
Sont bien de la même eau que ceux des « complotismes ».
Mais d’autres solutions, on n’entend pas parler :
Confinement total ? Et à perpétuité ?
Plus le mensonge est gros et beaucoup mieux il passe.
« La caravane passe » et bientôt on se lasse…
La liberté des uns s’arrête quelque part :
Là où celle des autres a un nouveau départ.
Quand le fleuve est trop large, on passe... à sa source !
Quand l’ennemi est là, c’est la vie ou la bourse.
Ce mauvais feuilleton aura-t-il une fin ?
Il faudrait pour cela se prendre par la main…
Jacques Grieu
Os court :
« Présage, signe que quelque chose arrivera si rien ne se passe. »
Ambrose Bierce
Lettre d'Expression médicale
LEM n° 1236 15 août 2021
08 août 2021
Crise de civilisation (LEM 1235)
Le terme a été tellement galvaudé qu’on n’ose plus s’en servir. Et pourtant, l’intrusion imprévue dans nos vies humaines du coronavirus du SRAS2, par ses conséquences perturbantes devrait nous ouvrir les yeux. Ne penser qu’en termes de crise sanitaire - bien que très réelle, nul ne peut le nier sérieusement- est se condamner à ne voir qu’une facette de la réalité. Prétendre que vacciner massivement les populations mettra fin à tous nos problèmes est un leurre qui n’a qu’un mérite. Celui de simplifier au maximum notre champ de la compréhension de la profondeur de ce qui nous atteint.
Si des événements graves sont survenus, et surviendront inévitablement, dans nos vies, ce n’est pas pour rien. Ce n’est pas le fruit du hasard ou de je ne sais quelle malchance ou malveillance d’une puissance suprahumaine.
Nos façons de vivre, de penser et d’agir d’êtres humains depuis des millénaires n’ont cessé d’évoluer comme une chaîne que nous avons cru longtemps ne pas pouvoir s’arrêter. Cela a eu pour résultat de peupler massivement la planète jusqu’à... la surpeupler. Exploit unique d’une espèce animale, c’est remarquable.
Mais à quel prix ? Ce qu’il est lucide de nommer notre civilisation humaine, avec toutes ses composantes locales depuis les plus anciennes. À quelles destructions de nos environnements nous sommes-nous livrés pour aboutir à notre inextricable impasse actuelle. Les écologistes nous le serinent, nos scientifiques le calculent et le prédisent depuis longtemps. Les remèdes semblent tellement parcellaires et superficiels qu’il est de plus en plus difficile de croire qu’ils nous sauveront de la destruction de la biosphère.
Quelle douloureuse prise de conscience ! Avons-nous la force et la volonté de vivre suffisante pour cesser enfin de faire ce qui nous perd ?
Une civilisation acceptable par tous qui fasse enfin d’Homo Sapiens une espèce qui cesse de cultiver les plus grands et les plus dangereux prédateurs qui ont jamais existé, telle devrait être logiquement la boussole de tous ceux qui ont la chance ( ou la malchance pour leur tranquillité) de pouvoir faire fonctionner leur cerveau tant qu’il n’est pas trop tard.
Comment et pourquoi avons-nous ainsi dérapé, toutes nos connaissances accumulées, et pas seulement les technoscientifiques dominantes, sont conviées à cet indispensable examen de conscience au sens le plus large et le plus profond du terme.
François-Marie Michaut
Os court :
« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. »
Jacques Chirac, sommet de la Terre, Johannesburg, 2 septembre 2002.
Lettre d'Expression médicale
LEM n° 1235 8 août 2021
01 août 2021
CLOUDAGE (LEM 1234)
À mon âge avancé qu’on me dit canonique,
La clique des PC, des MAC, l’informatique,
Entre bug et coupure et cent disparitions,
Hante mes courtes nuits de sombres obsessions.
Mais une solution, soudain venue du ciel,
Est venue remédier à ma peur continuelle.
Plus d’arnaques et d’hackers, destructions et oublis,
Le miracle est bien là, le « cloud » change ma vie.
Même si je ne sais où se trouve son nid,
Il calme mes angoisses et rassure mes nuits.
Garage de mes œuvres, tanière à poésie,
Bien au chaud, tout là-haut, il sauve mes écrits.
Une adresse égarée ? Rendez-vous oublié ?
Vos photos disparues ? Un texte incomplet ?
Une panne, une erreur ? Ne soyez plus anxieux :
Le cloud, toujours le cloud, est là, sûr et sérieux.
Il faut « clouder », vous dis-je ! Cloudons les yeux fermés !
Quand tout sera « cloudé », nous serons tous sauvés !
C’est un « nuage », dit-on, très haut en altitude,
Veillant sur notre « ouaibe » en toute quiètude.
Serait-ce un cumulus, un sirius, un stratus ?
Toutes les météos là-dessus font… chorus
Pour garder le silence et mieux cacher l’objet.
Même les astronomes ignorent le sujet !
Ce mutisme est bizarre et pourrait sembler louche
A de mauvais esprits faisant la fine bouche.
Si chacun, comme moi, y stocke autant de choses,
Le cloud doit être un monstre, un réservoir grandiose !
S’il demeure invisible, est-il près de la lune ?
Avec des hommes verts du côté de Neptune ?
Je n’ai donc plus besoin de mes clefs USB
Que j’égare partout ou que je fais tomber.
Ainsi le « cloudement » est bien LA solution,
L’habile panacée, la géniale invention.
Il faut savoir clouder, clouder avec ardeur :
C’est en cloudant sans fin qu’on devient bon cloudeur.
Le cloudage est donc bien des octets le gardien,
Et c’est dans ce nuage où dormiront les miens.
Tous les réseaux sociaux n’ont qu’à bien se tenir,
Et de leurs fakenews ne pourront plus sévir.
Cloudons, cloudons ensemble et cloudons vers les cieux ;
C’est en cloudant, nous tous, que le monde ira mieux !
Jacques Grieu
Os court :
« À la saint Cloud, la lampe au clou. »
Dicton
Lettre d'Expression médicale
LEM n° 1234 1er août 2021
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