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26 août 2016

Ah les p'tites culottes

Ah les p’tites culottes


N’est-ce pas finalement une des plus grandes obsessions des phallophores du monde entier que de vouloir  régenter ce qui peut se passer dans cet accessoire vestimentaire féminin ? Ma foi, si c’est pour la gaudriole, même lourdement gauloise, pourquoi pas. Mais quand ce sont les plus hautes autorités, et les religieuses sans aucune distinction en tête, qui se sentent le droit de dire ce qui doit être et ce qui ne doit pas être, cela ne peut plus passer. Les femmes se battent depuis si longtemps pour sortir de leur servage traditionnel que la plus infime des marques de respect à leur égard est de leur laisser le choix de ce qu’elles, et elles seules, jugent bon de livrer aux regards des autres. Parole de mec.

F-M Michaut CO d’Exmed 26-28 août 2016


23 août 2016

Du triquinquennat

Du triquinquennat


L’huile solaire n’a pas eu le temps de sècher sur les peaux que nos clercs médiatiques frétillent devant les candidatures en cascade des aspirants à la monarchie de droit républicain tricolore. Un trône national pour cinq ans dit-on. En fait, il faut bien compter un an d’apprentissage pour commencer, et comme la dernière année n’est consacrée qu’à une réélection, nous allons vivre une fois encore un triennat au sommet de l’État. Aussi impossible d’avoir une vision cohérente pour une société aussi complexe que la nôtre que de former un praticien aguerri en trois ans de pratique !


F-M Michaut CO d’Exmed 24-25 août 2016

21 août 2016

Mode d’emploi LEM 977

Mode d’emploi LEM 977


Au paradis sulfureux des mots douloureux, rien ne vaut une saine rasade d’élixir de dérision pour désamorcer des visions humainement aussi désespérantes que désespérées. Jacques Grieu vous invite à son EMPLOI DU TEMPS, qui n’a rien de scolaire. Bonne lecture.

F-M Michaut CO d’Exmed 22-23 août 2016

EMPLOI DU TEMPS
 LEM 977

Lettre d'Expression médicale
LEM n° 977 sur le site Exmed
22 août 2016

                            

                             EMPLOI DU TEMPS
                     
                              Jacques Grieu



L’emploi est un gros mot dans la France au chômage,
Où Pôle-emploi ne sert qu’à un vain replâtrage
Et a perdu son nord et ses modes d’emploi !
Sa notice est gelée, engourdie par le froid ?

Les contrats Emploi-jeunes, ont maintenant vieilli
Et les recettes anciennes ont un goût de ranci.
De l’emploi, nos ministres ont, certes, le souci :
Mais c’est surtout du leur. Ils l’ont bien réussi.

Sa jeunesse on emploie à vouloir s’enrichir :
On emploie sa richesse à vouloir rajeunir !
L’intérêt de l’argent n’est que dans… son emploi,
Et s’il l’est au chômage on a fait mauvais choix.

L’érudit est un homme employant plus de mots
Qu’il n’en aurait fallu pour ne pas parler trop.
On mérite bien plus les emplois qu’on n’a pas,
Que ceux-là qu’on exerce et qui usent nos bras.

Avec un nouveau mot, au monde on se croit seul :
Quand on emploie des mots, ils disent ce qu’ils veulent !
Physique de l’emploi est notion périmée,
Depuis que bien des femmes s’emploient dans tous métiers.

Exercer deux métiers n’est pas un double emploi.
L’homme, devant l’emploi, a quelquefois le choix…
La moitié de son temps, le chômeur le reperd
Quand, à l’emploi de l’autre, ce temps-là le requiert.

Le temps est denrée chère, son emploi est précaire
L’emploi de l’agenda ne le maîtrise guère…
L’emploi du mot jamais doit être mesuré :
La fontaine est témoin qu’il est mal contrôlé.

À l’emploi des vertus nos défauts contribuent ;
L’emploi de nos défauts requiert de la… vertu !
Ce sont codes d’emploi qu’à l’usage on s’octroie :
La vie, on la reçoit sans le mode d’emploi…


                Jacques Grieu



 Os Court :

 «    En raison de la crise économique, un toréador a été mis en chômage partiel et à dû accepter un emploi de facteur à mi-temps. Il est maintenant toréfacteur.»


        Marc Esquayrol

18 août 2016

Corps exposés cachés ou corps cachés exposés ? CO Exmed 19-21/08/16

Corps exposés cachés ou corps cachés exposés ?


Quels sombres recoins de nos pulsions physiologiques et psychologiques nous actionnent si fort que ce corps,  objet favori de tous les soins de nos technosciences, soient pour certains une invention si diabolique du Créateur qu’il faille absolument le cacher aux yeux de tous ? C’est la question qui se pose dans la si peu sérieuse confrontation balnéaire entre bikinistes ( depuis bien peu d’années chez nous) et porteuses de l’étrange «bourqkini» .
Jadis, les médecins ne manquaient pas d’avoir des avis sanitaires définitifs sur toutes nos modes. Ouf, ce temps est révolu. Nos humoristes et amuseurs sont-ils insensibles à cette bien étrange façon de s’exposer sous le prétexte de se cacher ? Bon, le pronostic vital n’est pas engagé pour les débatteurs tant que ne règne que le ridicule et le dérisoire.


F-M Michaut CO d’Exmed 19-21 août 2016

15 août 2016

De l'eau plein la tête LEM 976

Lettre d'Expression médicale
LEM n° 976
  http://www.exmed.org/archives16/circu976.html
16 août 2016

                            

                      De l’eau plein la tête
                     
                             Docteur François-Marie Michaut


 Depuis bien longtemps, l’une des missions majeures de la médecine a été de répertorier et de faire connaitre les histoires cliniques les moins banales qu’elle peut observer (1). C’est même, bien humainement, un moyen d’assurer la gloire de son patronyme. Alloys Alzeimer, célébré par Jacques Grieu, personne n’oublie ton nom sans savoir quelle personne tu étais. En 2007, le mondialement révéré journal médical Lancet, a publié un cas, qui aurait dû, en toute logique, faire l’effet d’une bombe dans toutes les sciences de la vie.
De quoi s’agit-il ?
Un homme de 44 ans, nous dit Lise Loumé, dans Sciences et Avenir, vit avec une masse de matière cérébrale inférieure de 90% à la moyenne.
Ce Français est atteint d’une affection (l’hydrocéphalie) qui se caractérise par un excès de liquide céphalorachidien comprimant mécaniquement les tissus cérébraux contre la boite cranienne osseuse inextensible. Toutes les parties «nobles» de l’encéphale, comme en témoigne sans discussion possible l’imagerie médicale, sont donc sévèrement touchées.
En toute logique neurologique, il est impossible de vivre avec une atteinte aussi sévère. Or, notre homme a une vie parfaitement autonome, a une famille avec des enfants et mène presque normalement une activité de fonctionnaire. Certes, il y a des troubles fonctionnels, mais incompréhensiblement mineurs pour son état anatomique.
Ce cas a fait l’objet d’une communication du psychologue Axel  Cleermans ( Bruxelles) au congrès de l’Association for the Scientific Study for Consciousness en Argentine ( juin 2016). La conclusion est qu’il s’agirait d’une simple cas d’adaptation progressive. Voilà qui n’est guère convainquant. Cette adaptation, par quel miracle pourrait-elle se faire dans un organe où, c’est admis par le plus grand nombre depuis longtemps, c’est l’anatomie qui détermine la physiologie? On parle, pour les étudiants, de neuro-anatomie fonctionnelle. Plus d’anatomie, plus de physiologie. C’est l’impasse absolue.
À moins de mettre en question ce qui n’est qu’un dogme des neurosciences : la conscience est un produit de sécrétion de l’encéphale. Je dis dogme, car, comme dans une religion, il est demandé à tous de croire à cette vision de la réalité sans pouvoir la prouver. Personne ne peut dire quelle est la localisation -présumée intracranienne- de cette curieuse conscience, ni comment elle fonctionne normalement.
Des esprits scientifiques sérieux comme le physicien quantique David Bohm ou le biochimiste de formation britannique Rupert Scheldrake  nous suggèrent une piste à explorer sans a priori. Celle de comprendre la conscience qui nous permet d’agir comme une dimension immatérielle ( donc extérieure à notre corps) du monde qui nous entoure. Bohm parle d’ordre impliqué, Sheldrake de champs morphiques. L’école francophone actuelle de physique va plus loin encore. Alors que les notions de matière et d’espace-temps deviennent de plus en plus illusoires, la physique fondamentale nous dit qu’il existe d’autres énergies dont nous n’avons pas encore pris la mesure dans la réalité. Ils les nomment d’une part l’information, et d’autre part la conscience.
Volte-face de la pensée pour le moins surprenante, tant elle semble peu s’accorder avec ce que nous croyons percevoir. Il me semble, moi qui n’ai aucune prétention d’expertise dans un sujet aussi pointu, qu’une image peut permettre de se faire une idée de ce que pourrait être cette conscience qui n’est pas un produit de notre cerveau, ni une idée religieuse, ni un concept philosophique invérifiable. C’est celle de ces fameux clouds (nuages pour nous) purement virtuels sur lesquels nos petits ordinateurs personnels peuvent venir sans encombrer leur mémoire interne entreposer, puis venir rechercher toutes les informations, images ou musiques que nous leur confions.

Tout ceci ne doit être considéré que comme une ébauche sur ce que peut être la conscience. Si elle ne peut présenter aucun intérêt pour quiconque, jettez-la sans ménagement ! Si elle doit être amendée, contredite ou affinée, comme n’importe quelle production de l’esprit - j’allais écrire de la conscience- que personne ne s’en prive. La connaissance humaine, dans quelque domaine que ce soit, n’a jamais cheminé autrement. Et, Dieu merci, personne n’a encore été assez fou, jusqu’à ce jour, pour en décréter la propriété exclusive, marchande et insaisissable. Profitons-en sans vergogne, chers lecteurs.

Note :


NDA : Avec parfois de bien étranges trouvailles. Comme celle de la combustion spontanée. Des vieux imbibés d’alcool qui s’enflammeraient sans cause extérieure patente, comme a pu le décrire Zola ( Le docteur Pascal) ou Jules Verne ( Un capitaine de quinze ans) en 1878.




 Os Court :

 «   Rien ne dompte la conscience de l’homme, car la conscience de l’homme c’est la pensée de Dieu. »

        Victor Hugo

Fin de trève

Fin de trêve LEM 976


Les vacances, c’est fini. Quand beaucoup d’esprits sont encore traumatisés par des événements dramatiques, et sont persuadés que nous sommes en guerre contre les conséquences d’une massive ignorance de populations entières, un devoir s’impose. Celui d’avoir le courage de balayer devant notre porte et de mettre à jour notre conception  scientifique de la réalité. Nous allons tenter d’aborder ce sujet abscons à partir d’une exceptionnelle observation médicale accessible à tous : LEM 976 De l’eau plein la tête.

Accrochez vos ceintures, amis lecteurs.

F-M Michaut CO d’Exmed 16-17 août 2016

CONTRE NATURE  NATURELLEMENT                                 La nature, il paraît, aurait horreur du… vice, S’opposant, «  par nature »,  à ...