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27 mai 2016
Verdun 2016 CO exmed 27-29 mai 2016
Verdun 2016
En brandissant le slogan - ô combien difficile à faire entrer dans les comportements - du devoir de mémoire, nous célébrons le centenaire de la bataille de Verdun. Belles initiatives pour les télévisions, débordant d’étalage de grands principes et de bons sentiments. Ne pas oublier, mémoire oblige, la chanson si lucide du Guy Béart. L’affrontement en cours sous le prétexte d’une loi censée moderniser les règles du travail édifiées au siècle dernier, n’est pas sans rappeler, dans ses façons de penser et d’agir, la grande boucherie verdunoise. Où est la réalité du travail des hommes en 2016 ? Est-elle - matériellement parlant - compatible avec la généreuse idéologie qui s’est développée depuis 1936, dynamisée en 1945, avec les saints acquis sociaux ? La guerre n’est plus celle des canons, c’est celle des consciences et des intelligences pour parler sans détour.
F-M Michaut CO d'Exmed 27-29 mai 2016
25 mai 2016
En France, on n’a pas de pétrole CO d'Exmed 25-26 mai
25-26 mai 2015
En France, on n’a pas de pétrole
Mais on a des idées affirmait sans rougir Giscard d’Estaing, président de la République, en réponse à la crise pétrolière de 1974. L’actualité, volontiers radoteuse, nous ramène à la pénurie d’hydrocarbures en France. Il est alors légitime de se demander où sont les idées.
Quelques petits pour cent de salariés, au nom d’une opinion infiniment plus importante refusant une loi réformant le travail, a décidé de bloquer ce qui fait fonctionner le pays. C’est leur droit, dans les limites du respect de la loi.
Mais, un blocage qui n’est justifié par aucune proposition réaliste au problème du chômage endémique a toutes les chances de se faire traiter de déblocage. Le primum nocere comme force motrice, de quoi laisser dubitatifs ceux qui ont comme ligne de conduite professionnelle le primum non nocere.
F-M Michaut
En France, on n’a pas de pétrole
Mais on a des idées affirmait sans rougir Giscard d’Estaing, président de la République, en réponse à la crise pétrolière de 1974. L’actualité, volontiers radoteuse, nous ramène à la pénurie d’hydrocarbures en France. Il est alors légitime de se demander où sont les idées.
Quelques petits pour cent de salariés, au nom d’une opinion infiniment plus importante refusant une loi réformant le travail, a décidé de bloquer ce qui fait fonctionner le pays. C’est leur droit, dans les limites du respect de la loi.
Mais, un blocage qui n’est justifié par aucune proposition réaliste au problème du chômage endémique a toutes les chances de se faire traiter de déblocage. Le primum nocere comme force motrice, de quoi laisser dubitatifs ceux qui ont comme ligne de conduite professionnelle le primum non nocere.
F-M Michaut
22 mai 2016
Placebo, faille béante LEM 964
Lettre d'Expression médicale
LEM n° 964
23 mai 2016
On en parle souvent de cet effet placebo. Sans toujours savoir de quoi il s’agit. Le mot placebo est emprunté au latin. Il veut dire : je plairai. Voilà qui flaire un univers de séduction, pour ne pas parler de manipulation. Les premiers usages connus dans le traitement des maladies semblent dater de 1935 (1). Un certain Elsha Perkins, médecin américain, bénéficie d’une certaine notoriété, et pas mal de moqueries, avec ses « tracteurs de Perkins». Baguettes d’un alliage métallique breveté présentées comme thérapeutiques quand on les promène sur la peau. Comment ne pas penser au baquet magnétique de Messmer ? Nous voici donc dans un univers qui, dans notre optique médicale classique, manque de clarté et de rigueur. En un mot, les frontières du rationnel sont franchies. Les tenants du cartésianisme à tout crin marquent le stop.
Pour compliquer encore un peu les choses, l’usage est fort répandu en milieu hospitalier de nommer les faux médicaments pour une affection donnée comme des placebos. Par exemple un comprimé d’antidouleur pour induire le sommeil. Quelle que soit l’efficacité de la prescription et le bénéfice (fréquent) qu’en tirent les patients, il s’agit alors d’une tromperie de la part du soignant. Suggestion, abus de confiance, façon de se débarrasser discrètement de malades supposés «imaginaires» ? Quant à l’illusion de transparence que donnerait le fait d’avertir le sujet qu’on lui délivre un placebo, elle est franchement humiliante pour le « soigné » . L’effet placebo est une notion des plus sérieuses de la pharmacologie moderne. Des substances dénuées d’effet thérapeutique connu dans des symptômes diagnostiqués avec rigueur se montrent, dans un certain nombre de cas, aussi efficaces que les remèdes reconnus pharmacologiquement actifs. Il en est de même de l’utilisation de toutes les techniques médicales et chirurgicale. On a longtemps pratiqué la ligature des artères mammaires internes pour soigner les coronarites. De telles observations, purement cliniques, sont bien loin d’être marginales. Dans des affections liées à des atteintes d’organe ou de système ( hypertensions artérielle, angine de poitrine, diabète, cancers ) comme dans des troubles plus subjectifs ( douleurs, anxiété, gènes fonctionnelles, dépression...) l’effet placebo existe. Il est même si important que bien des molécules actives ont le plus grand mal, dans les expérimentations, à prouver que leur effet est supérieur au produit neutre. D’où la règle, bien connue des médecins, des expérimentations en double aveugle : ni le malade ni le médecin ne savent ce qu’ils prennent ou ce qu’ils prescrivent. Pour mémoire, la méthode du simple aveugle indique que soit le patient, soit le médecin n’est pas informé qu’il s’agit ou non d’un placebo.
Il est facile de comprendre combien l’effet placebo, par son existence même, contrarie les intérêts dominateurs de la puissante et mondiale industrie pharmaceutique, et chimique toute entière. Comme ce sont ces énormes puissances financières qui ont la main mise de fait sur la recherche médicale, et à travers elle, sur la presse scientifique, l’effet placebo demeure un sujet peu et mal étudié.
Sans vouloir désobliger quiconque, l’indigence des mécanismes, genre suggestion ou conditionnement, expliquant comment et pourquoi ce phénomène contraire aux lois fondant notre connaissance brave nos capacités de compréhension. Le constat doit être fait sans complaisance : avec les outils intellectuels dont nous disposons, en 2016, nous ne comprenons strictement rien à l’effet placebo. Le placebo est un effet bien observé, nous ne savons rien de sa cause. Là se situe cette faille béante annoncée en titre. De quelle nature est l’énergie qui actionne ce processus, d’où vient-elle, les facteurs qui l’augmentent, la diminue ou la transforme en son contraire : l’effet nocebo. Un simple exemple : l’effet blouse blanche. La pression artérielle augmente régulièrement quand elle est mesurée par le médecin par rapport à son niveau dans les auto mesures devenues d’usage courant.
Pouvons-nous nous arrêter sur ce qui, pour le dire sans prendre de gants, ressemble à un constat d’échec cuisant de la pensée médicale ? Bien entendu, non.
La médecine n’a progressé, au fil des temps, que parce qu’elle s’est heurtée à des murs qui semblaient infranchissables. Des générations entières se sont consacrées à les franchir. Je ne peux pas envisager une seconde que nous soyons devenus moins curieux et audacieux qu’eux.
Cette lettre, écrite par quelqu’un que les années ont dépouillé de toute ambition professionnelle, n’est qu’un message d’appel. Appel à ceux que la question intéresserait, à ceux qui auraient, ou ont déjà, des clefs pour que cette béance se transforme en voie royale afin que naisse une pensée médicale enfin délivrée de l’esclavage de fait de l’industrie chimique et de ses acolytes. Si vous le voulez bien, cela dépend de votre seul choix, nous pouvons avoir l’occasion d’en reparler ici. Le fait de n’avoir aucun lien de dépendance par rapport à un pouvoir quelconque rend cela possible.
Notes de l'auteur :
(1) Wiki , article Placebo
(2) J.L. Vanherweghem, De l’usage du placebo dans l’art de guérir
Os Court :
« Cause et effet sont des termes relatifs. »
Condillac ( Étienne Bonnot de, 1714-1780)
LEM n° 964
23 mai 2016
Placebo, faille béante
Docteur François-Marie Michaut
On en parle souvent de cet effet placebo. Sans toujours savoir de quoi il s’agit. Le mot placebo est emprunté au latin. Il veut dire : je plairai. Voilà qui flaire un univers de séduction, pour ne pas parler de manipulation. Les premiers usages connus dans le traitement des maladies semblent dater de 1935 (1). Un certain Elsha Perkins, médecin américain, bénéficie d’une certaine notoriété, et pas mal de moqueries, avec ses « tracteurs de Perkins». Baguettes d’un alliage métallique breveté présentées comme thérapeutiques quand on les promène sur la peau. Comment ne pas penser au baquet magnétique de Messmer ? Nous voici donc dans un univers qui, dans notre optique médicale classique, manque de clarté et de rigueur. En un mot, les frontières du rationnel sont franchies. Les tenants du cartésianisme à tout crin marquent le stop.
Pour compliquer encore un peu les choses, l’usage est fort répandu en milieu hospitalier de nommer les faux médicaments pour une affection donnée comme des placebos. Par exemple un comprimé d’antidouleur pour induire le sommeil. Quelle que soit l’efficacité de la prescription et le bénéfice (fréquent) qu’en tirent les patients, il s’agit alors d’une tromperie de la part du soignant. Suggestion, abus de confiance, façon de se débarrasser discrètement de malades supposés «imaginaires» ? Quant à l’illusion de transparence que donnerait le fait d’avertir le sujet qu’on lui délivre un placebo, elle est franchement humiliante pour le « soigné » . L’effet placebo est une notion des plus sérieuses de la pharmacologie moderne. Des substances dénuées d’effet thérapeutique connu dans des symptômes diagnostiqués avec rigueur se montrent, dans un certain nombre de cas, aussi efficaces que les remèdes reconnus pharmacologiquement actifs. Il en est de même de l’utilisation de toutes les techniques médicales et chirurgicale. On a longtemps pratiqué la ligature des artères mammaires internes pour soigner les coronarites. De telles observations, purement cliniques, sont bien loin d’être marginales. Dans des affections liées à des atteintes d’organe ou de système ( hypertensions artérielle, angine de poitrine, diabète, cancers ) comme dans des troubles plus subjectifs ( douleurs, anxiété, gènes fonctionnelles, dépression...) l’effet placebo existe. Il est même si important que bien des molécules actives ont le plus grand mal, dans les expérimentations, à prouver que leur effet est supérieur au produit neutre. D’où la règle, bien connue des médecins, des expérimentations en double aveugle : ni le malade ni le médecin ne savent ce qu’ils prennent ou ce qu’ils prescrivent. Pour mémoire, la méthode du simple aveugle indique que soit le patient, soit le médecin n’est pas informé qu’il s’agit ou non d’un placebo.
Il est facile de comprendre combien l’effet placebo, par son existence même, contrarie les intérêts dominateurs de la puissante et mondiale industrie pharmaceutique, et chimique toute entière. Comme ce sont ces énormes puissances financières qui ont la main mise de fait sur la recherche médicale, et à travers elle, sur la presse scientifique, l’effet placebo demeure un sujet peu et mal étudié.
Sans vouloir désobliger quiconque, l’indigence des mécanismes, genre suggestion ou conditionnement, expliquant comment et pourquoi ce phénomène contraire aux lois fondant notre connaissance brave nos capacités de compréhension. Le constat doit être fait sans complaisance : avec les outils intellectuels dont nous disposons, en 2016, nous ne comprenons strictement rien à l’effet placebo. Le placebo est un effet bien observé, nous ne savons rien de sa cause. Là se situe cette faille béante annoncée en titre. De quelle nature est l’énergie qui actionne ce processus, d’où vient-elle, les facteurs qui l’augmentent, la diminue ou la transforme en son contraire : l’effet nocebo. Un simple exemple : l’effet blouse blanche. La pression artérielle augmente régulièrement quand elle est mesurée par le médecin par rapport à son niveau dans les auto mesures devenues d’usage courant.
Pouvons-nous nous arrêter sur ce qui, pour le dire sans prendre de gants, ressemble à un constat d’échec cuisant de la pensée médicale ? Bien entendu, non.
La médecine n’a progressé, au fil des temps, que parce qu’elle s’est heurtée à des murs qui semblaient infranchissables. Des générations entières se sont consacrées à les franchir. Je ne peux pas envisager une seconde que nous soyons devenus moins curieux et audacieux qu’eux.
Cette lettre, écrite par quelqu’un que les années ont dépouillé de toute ambition professionnelle, n’est qu’un message d’appel. Appel à ceux que la question intéresserait, à ceux qui auraient, ou ont déjà, des clefs pour que cette béance se transforme en voie royale afin que naisse une pensée médicale enfin délivrée de l’esclavage de fait de l’industrie chimique et de ses acolytes. Si vous le voulez bien, cela dépend de votre seul choix, nous pouvons avoir l’occasion d’en reparler ici. Le fait de n’avoir aucun lien de dépendance par rapport à un pouvoir quelconque rend cela possible.
Notes de l'auteur :
(1) Wiki , article Placebo
(2) J.L. Vanherweghem, De l’usage du placebo dans l’art de guérir
Os Court :
« Cause et effet sont des termes relatifs. »
Condillac ( Étienne Bonnot de, 1714-1780)
Défense d'y voir ?
Défense d’y voir ? LEM 964
Tout semble se passer en 2016 comme si les résultats thérapeutiques obtenus par nos soins dépendaient uniquement des vertus pharmacologiques des médicaments ou de l’état de perfectionnement des techniques thérapeutiques utilisés. Un diable d’empêcheur de penser est pourtant là, et bien là. La LEM 964 : Placebo, faille béante vous invite à aller un peu plus loin.
F-M Michaut
Tout semble se passer en 2016 comme si les résultats thérapeutiques obtenus par nos soins dépendaient uniquement des vertus pharmacologiques des médicaments ou de l’état de perfectionnement des techniques thérapeutiques utilisés. Un diable d’empêcheur de penser est pourtant là, et bien là. La LEM 964 : Placebo, faille béante vous invite à aller un peu plus loin.
F-M Michaut
19 mai 2016
Compassionnite subaigüe
20-22 mai 2016 CO d'Exmed
Compassionnite subaigüe
Il est devenu impossible qu’un évènement un peu, beaucoup, ou pas du tout dramatique touche des citoyens de notre nation pour que nous subissions, de façon pavlovienne, une salve de déclarations de responsables politiques. Escalade bien dosée d’étalages de partage de l’émotion ambiante, le tout chauffé à blanc par ceux dont le métier est de nous livrer ce qu’ils nomment de l’information. Souvent informe, bien malgré eux. On dit, une main sur le coeur et l’autre sur le micro s’associer aux familles, aux amis, aux proches des personnes touchées par le malheur. Et, comme s’il s’agissait d’un remède absolu à tous nos mots, une cellule de crise est activée, drôle d’histologie politico technocratique. Puis vient la rituelle cellule (encore une) de soutien psychologique. Que des gens puissent tirer bénéfice de pouvoir parler entre eux, c’est le principe même des bistros. Que d’autres fassent le choix de rester repliés sur eux-mêmes, s’en tirent-ils plus mal ? Mais, de grâce, cessons de laisser croire au public que les «psys» disposent de solutions miracle pour diluer les conséquences des situations les plus dramatiques de nos vies agitées.
F-M Michaut
Compassionnite subaigüe
Il est devenu impossible qu’un évènement un peu, beaucoup, ou pas du tout dramatique touche des citoyens de notre nation pour que nous subissions, de façon pavlovienne, une salve de déclarations de responsables politiques. Escalade bien dosée d’étalages de partage de l’émotion ambiante, le tout chauffé à blanc par ceux dont le métier est de nous livrer ce qu’ils nomment de l’information. Souvent informe, bien malgré eux. On dit, une main sur le coeur et l’autre sur le micro s’associer aux familles, aux amis, aux proches des personnes touchées par le malheur. Et, comme s’il s’agissait d’un remède absolu à tous nos mots, une cellule de crise est activée, drôle d’histologie politico technocratique. Puis vient la rituelle cellule (encore une) de soutien psychologique. Que des gens puissent tirer bénéfice de pouvoir parler entre eux, c’est le principe même des bistros. Que d’autres fassent le choix de rester repliés sur eux-mêmes, s’en tirent-ils plus mal ? Mais, de grâce, cessons de laisser croire au public que les «psys» disposent de solutions miracle pour diluer les conséquences des situations les plus dramatiques de nos vies agitées.
F-M Michaut
17 mai 2016
PAIR ET MAIRE IMPAIRS LEM 963 Jacques Grieu
Lettre d'Expression médicale
LEM n° 963 http://www.exmed.org/archives16/circu963.html
17 mai 2016
PAIR ET MAIRE
IMPAIRS
Jacques Grieu
Mère et pair, père et maire, on confond, on s’y perd.
Quand la langue s’emmêle et commet des impairs,
Le quiproquo s’en mêle et brouille nos repères.
Le maire avec ses pairs se doit d’aller de pair.
La mère, avec le père, associés, d’évidence,
De la nature issus, sont ceux à qui l’on pense.
Le pair biologique, est-ce un père écolo ?
Un grand-pair serait donc un notable très haut ?
Méfions nous des impairs qui heurtent les censeurs ;
Prudence va de pair avec sérénité des mœurs.
Autre paire de manche est la paire de gants
Qui de précautions sages enrobe nos épands.
Si la philosophie a Poésie pour fille,
Alors, qui est le père ? Un pair de la famille ?
Où est la vérité ? À tel père, tel fils :
À père avare, enfant prodigue : où est le vice ?
La fille mère n’a pas de vrai fils à papa
Et la fille du maire élue point ne sera.
Le maire, quelquefois, a succédé au père,
Ou parfois, à la mère où elle fut bon maire.
La grand-maire n’est pas, dans ce cas, concernée,
Et ne fait pas la paire avec grand-pair cité.
À la fête des maires, on peut voir pairs et mères,
Et à celle des pairs, les mères on laisse faire.
Ma paire de lunettes a tendance à fuguer.
Pourtant je l’ai à l’œil mais la sens me narguer.
Si je la perds de vue, elle se fait la paire.
Pourquoi sont-ils impairs, tous ces nombres premiers ?
À s’assembler en paires, ils sont bien les derniers !
Quand on est pair on sait que c’est bien pour la vie,
Et que quand père sème, un fils souvent, dévie…
Os Court :
« C’est nous les pauvres gens
Les pauvres contribuables
Obligés de subir jusqu’à la fin des temps
Le sort auquel imper
Auquel imperturbable
Nous condamnent nos gou
Tous nos gouvernements »
Boris Vian
LEM n° 963 http://www.exmed.org/archives16/circu963.html
17 mai 2016
PAIR ET MAIRE
IMPAIRS
Jacques Grieu
Mère et pair, père et maire, on confond, on s’y perd.
Quand la langue s’emmêle et commet des impairs,
Le quiproquo s’en mêle et brouille nos repères.
Le maire avec ses pairs se doit d’aller de pair.
La mère, avec le père, associés, d’évidence,
De la nature issus, sont ceux à qui l’on pense.
Le pair biologique, est-ce un père écolo ?
Un grand-pair serait donc un notable très haut ?
Méfions nous des impairs qui heurtent les censeurs ;
Prudence va de pair avec sérénité des mœurs.
Autre paire de manche est la paire de gants
Qui de précautions sages enrobe nos épands.
Si la philosophie a Poésie pour fille,
Alors, qui est le père ? Un pair de la famille ?
Où est la vérité ? À tel père, tel fils :
À père avare, enfant prodigue : où est le vice ?
La fille mère n’a pas de vrai fils à papa
Et la fille du maire élue point ne sera.
Le maire, quelquefois, a succédé au père,
Ou parfois, à la mère où elle fut bon maire.
La grand-maire n’est pas, dans ce cas, concernée,
Et ne fait pas la paire avec grand-pair cité.
À la fête des maires, on peut voir pairs et mères,
Et à celle des pairs, les mères on laisse faire.
Ma paire de lunettes a tendance à fuguer.
Pourtant je l’ai à l’œil mais la sens me narguer.
Si je la perds de vue, elle se fait la paire.
Pourquoi sont-ils impairs, tous ces nombres premiers ?
À s’assembler en paires, ils sont bien les derniers !
Quand on est pair on sait que c’est bien pour la vie,
Et que quand père sème, un fils souvent, dévie…
Os Court :
« C’est nous les pauvres gens
Les pauvres contribuables
Obligés de subir jusqu’à la fin des temps
Le sort auquel imper
Auquel imperturbable
Nous condamnent nos gou
Tous nos gouvernements »
Boris Vian
Qui perd gagne
17-18 mai 2016
Qui perd gagne LEM 963
Que sont les sons dans ce que nous entendons chaque jour des autres que nous cotoyons, que nous soignons ou qui nous soignent ? C’est en les mettant sous presse pour qu’ils expriment leur ambiguité, et leur richesse, que Jacques Grieu ( j’avais écrit par erreur mais fort justement Jacques Blais) nous offre une brillante et gouteuse démonstration.
Vous en prendre bien une tranche de cette LEM 963 PAIR ET MAIRE IMPAIRS ?
F-M Michaut
Qui perd gagne LEM 963
Que sont les sons dans ce que nous entendons chaque jour des autres que nous cotoyons, que nous soignons ou qui nous soignent ? C’est en les mettant sous presse pour qu’ils expriment leur ambiguité, et leur richesse, que Jacques Grieu ( j’avais écrit par erreur mais fort justement Jacques Blais) nous offre une brillante et gouteuse démonstration.
Vous en prendre bien une tranche de cette LEM 963 PAIR ET MAIRE IMPAIRS ?
F-M Michaut
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