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09 mai 2016

Sortir du grand « n’importe quoi » 
 de l’ancienne science LEM 962

Lettre d'Expression médicale
LEM n° 962



http://www.exmed.org/archives16/circu962.html
9 mai 2016

      Sortir du grand « n’importe quoi » 
 de l’ancienne science

                               
                      

                          Philippe Guillemant




   En réponse à la lettre ouverte de la LEM 962, sur la question de savoir pourquoi vous avez si peu de réactions.... cela tient peut-être à la forme, ou à ce que personne ne peut aimer reconnaître qu'il porte en lui un paquet d'implants psychiques qui l'enferment dans une pensée esclave d'un système trop mécaniste et matérialiste. 
    Mais sur le plan plus général de l'ensemble de mon discours, qui a pour objet un pont entre la physique et la spiritualité, j'enregistre personnellement beaucoup de réactions, en grande majorité très positives, auxquelles j'ai à peine le temps d'envoyer un simple accusé réception ou remerciement...

   Et ce n'est que le début, car cela ne concerne encore que ceux d'entre nous qui percutent, soit par expérience de la vie, soit par intuition du vrai fonctionnement de la réalité, car il faut des années pour assimiler ces nouvelles idées sur le temps et la conscience.... et en particulier cette idée fondamentale que nos états de conscience construisent notre futur aussi surement qu'ils télécommanderaient un GPS calculant automatiquement notre parcours. 

 
Il faut donc laisser le temps au public, et en particulier aux rationalistes de façade, de changer de paradigme, de sortir du mécanicisme. Parmi ces derniers, si l'on considère le cas des médecins, des biologistes et même des neuroscientifiques, il convient de cesser de les considérer comme compétents pour nous donner un avis sur la question de la conscience. Je ne vois pas d'inconvénient au fait qu'ils s’intéressent à ses corrélats neuronaux, mais, à un niveau plus fondamental, la conscience relève de la double compétence des spécialistes de l'intelligence artificielle et de la physique fondamentale, comme je le rappelais à la fin de cette interview:
http://www.meditationfrance.com/multimedia/videos/2016/guillemant1.htm
    
    Croire qu'un neuroscientifique serait compétent pour nous parler de la conscience consiste à faire la même erreur que croire qu'un technicien qui répare un téléviseur serait compétent pour décrire le téléspectateur, alors qu'il n'arrive déjà même pas à trouver l'écran (qui se trouve dans le vide, soit dit en passant). Il nous faut sortir du « grand n'importe quoi » de l'ancienne science que nous avons appris sur les bancs de l'école. La science d'aujourd'hui a complètement changé. Elle a tellement évolué dans tous les domaines que même ses meilleurs spécialistes ont déjà décrochés, débarqués par leurs équations sur le rivage du formatage par excès de cloisonnement. La seule manière pour un scientifique de ne pas décrocher de la vraie science est de se cultiver en permanence, de tout apprendre quitte à apprendre superficiellement, de se mettre à l'abri de tout dogme issu du formalisme et surtout d'avoir une démarche interdisciplinaire exigeante et de préférence productive (on apprend mieux en faisant). Seule une telle démarche de véritable chercheur utilisant ses deux cerveaux permet de faire la synthèse dont la science et toute notre société ont cruellement besoin.

    

   Un magnifique exemple d'une telle synthèse qui réunit plusieurs branches de la physique et n'a même pas peur d'aborder la question de la religion - c'est dire l'ouverture d'esprit - est l'article publié en 2015 par le fameux physicien danois Holger Bech Nielsen sur la question de l'influence du futur et que je commente ici .
 


 Os Court :
 « Parce que la science nous balance sa science, science sans conscience égale science de l’inconscience.»

      
MC Solaar

                   


Restaurons la conscience CO 9-10 mai 2016

9-10 mai 2016



Restaurons la conscience LEM 962



Il y a exactement 19 ans que le site de santé Exmed a été lancé. Mon plus grand complice, dès la première heure a été Jacques Blais, alors médecin généraliste en banlieue parisienne très populaire, enseignant et journaliste dans la presse médicale. 
C’est lui qui est le père de l’injonction « restaurons la conscience», qui avec «retrouvons la confiance» et « renforçons la compétence » a constitué le trépied de ce qui nous semblait au mieux définir ce que nous voulions faire, dans un univers de la santé déjà en piteux état.

La convergence avec les travaux de Philippe Guillemant, et les actions qu’il conduit pour les faire connaitre, est frappante. Ce qui, pour nous, simples praticiens sans notoriété, était de l’ordre d’une intuition, d’un ressenti lié à notre expérience et d’une nécessité vitale pour l’avenir, se trouve conforté. Et pas par n’importe qui, s’il vous plait. Un expert de l’intelligence artificielle et des robots qui est, en même temps, une personnalité reconnue de la physique fondamentale, cela a un autre poids que les simples intentions «vertueuses» de quelques soutiers sans grade de la grande machinerie médicale. 

Alors, je vous invite à lire la LEM 962 de Philippe Guillemant «Sortir du grand « n'importe quoi » de l'ancienne science» pour compléter de première main l'information personnelle qu'il devient difficile de continuer à ignorer.
Lisez, écoutez, prenez le temps de réfléchir.


F-M Michaut

04 mai 2016

La peur du tigre



La peur du tigre


Dans le registre « audimatiquement » garanti, nous voici actionnés par l’invasion de notre douce France par l’inquiétant moustique tigre. Bigre, un simple culicidé - pour causer savant- qu’il est impossible de ne pas associer au redoutable félin carnivore oriental. Nos médias enfoncent le clou en parlant de sa chasse !
Il est vrai qu’Aedes albapictus, de son vrai nom, véhicule un certain nombre de virus peu sympathiques. Mais, on semble avoir oublié que Culex culex, notre brave vieux moustique  bien de chez nous, notre «cousin», ne demande pas mieux que de véhiculer à nouveau le paludisme sous nos climats.
Selon l’OMS, cela en entrainé  sur la planète la bagatelle de 627 000 décès en 2012. Toute comparaison est déraison, mais la loi du plus fort n’est-elle pas toujours la meilleure ?

CO d'Exmed 4-8 mai 2016

F-M Michaut

02 mai 2016

Lettre ouverte à Philippe Guillemant LEM 961

Lettre d'Expression médicale
LEM n° 961 
http://www.exmed.org/archives16/circu961.html
2 mai 2016


 

    

       

                    Lettre ouverte à Philippe Guillemant
                               Docteur François-Marie Michaut
                      
 Franchement, Philippe Guillemant, je m’attendais à une avalanche de réactions des lecteurs fidèles ou occasionnels de ce site (1). Pas moins de dix LEM (2) ont été consacrées à vos travaux, dont 4 écrits par vous-même pour tenter d’en informer les milieux de la santé. D’après les retours à la rédaction, le silence a été presque total, à une exception près.
Il faut bien dire qu’il est redoutable d’oser vous discuter, tant vous semblez sûr de vous. Votre carte de visite incite au respect : bien difficile de vous traiter de rigolo, de doux dingue ou d’autodidacte monté en graine. Mais de là à accepter tout argument d’autorité, il y a un monde.

Votre conception scientifique du temps est bien éloignée, du moins au premier abord, de celle où sont enfermés les médecins. Leur zone d’intervention est des plus précise : des premières cellules de l’embryon humain à la mort ( l’exitus disions nous jadis au chevet des malades des salles communes). La grande machinerie humaine,  avec toutes ses vicitudes pathologiques et physiologique est notre horizon. Le déterminisme très mécaniciste est le credo qui nous a bercés. Le tout sous l’interdiction, jamais formulée directement, de toute référence à ce dont les sciences classiques ne veulent pas, et ne peuvent pas, entendre parler. Oser écrire le seul mot de divinité, de sacré ou de spirituel dans un écrit médical est de l’ordre du blasphème.
Quand, dans votre dernier livre La physique de la conscience (3) vous osez dire, et prouver - même si vos explications passent au dessus de la tête d’un bon nombre de lecteurs - que la conscience est une donnée on ne peut plus réelle de la physique, les médecins ne peuvent que dresser l’oreille. La conscience, ça parle directement au clinicien, et il ne peut que se sentir concerné. Il est alors étrange, probablement assez angoissant, pour qui est bien installé dans ses habitudes mentales si confortables d’envisager qu’il y a de solides raisons pour que toutes nos visions de la réalité soient dépassées. Curieux que ce soit un spécialiste de l’intelligence artificielle, des robots et de la vision artificielle qui soit le porteur de cette révolution intellectuelle dont personne encore, ou presque, ne parle tant les portes ouvertes bouleversent nos possibilité d’avenir.

Un scientifique pur jus qui aborde les rivages, scientifiquement peu fréquentables, de la spiritualité, cela devrait bigrement décoincer vers une plus grand liberté d’esprit un certain nombre de gens du côté de la médecine. Je serais ravi qu’Exmed puisse en être un modeste porte-parole.
Mais du côté de la connaissance ne venant pas de la science, mais d’une spiritualité non inféodée à une religion, une avancée majeure vers la science a été réalisée. Elle est l’oeuvre d’une femme, Dominique Aubier, et a été formulée dans un livre en deux volumes intitulé La Face cachée du Cerveau (1989). La presse n’en n’a jamais parlé. Et là, j’aimerais beaucoup que Philippe Guillemant, celui qui se situe en face au niveau de la trajectoire personnelle, me donne son avis.


Notes :

(1) Fréquentation d’Exmed au mois d’avril 2016 : par jour, 267 visites et 1004 pages consultées. Source : Advanced Web Statistics 7.1

(2)LEM 872,874,881,884, 899, 945, 948, 950, 952, 954
Disponibles avec le moteur de recherche ( mots clés sur exmed.org) sur la page  www.exmed.org


(3) Guillemant P. La physique de la conscience. 2015

 

Os Court :
 «    Toute vérité franchit trois étapes. D’abord elle est ridiculisée. Ensuite elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence. »

      
Arthur Schopenhauer

                  


 Ne pas passer à côté LEM 961

2-3 mai 2016
Ne pas passer à côté LEM 961


Quand on a acquis la conviction qu’il y a vraiment du nouveau dans notre connaissance de la réalité où nous vivons, deux attitudes sont possibles. Garder précieusement pour soi-même ce qu’on a eu la chance de rencontrer sur sa route personnelle en espérant en tirer un bénéfice. Ou bien proposer à d’autres de partager la même trouvaille.
Tel est le moteur de la LEM 961, Lettre ouverte à Philippe Guillemant. Avec qui, faut-il le préciser aux lecteurs, je ne partage aucun intérêt.
F-M Michaut

29 avril 2016

Aux arrêts de rigueur CO 29 avril- 1 mai

29 avril- 1 mai 2016

Aux arrêts de rigueur


La prescription de la durée d’arrêt de travail nécessaire à de bons soins médicaux était, jusqu’à ce jour du domaine exclusif du médecin traitant. Dernier territoire du libre arbitre de chaque praticien, éclairé par un dosage subtil de connaissances médicales, d’expérience personnelle, de qualité humaine et de subtilité psychologique, c’est désormais à détruire. Pour mettre quoi à la place ? De simples barêmes établis ( sans aucune concertation avec les généralistes) par l’assureur payeur. Une angine, une grippe ou un lumbago, c’est tant de jours, quel que soit le cas personnel.
Et si le prescripteur dépasse ces ordres, il a droit, comme un chauffard avec sa voiture, à un malus. Attaque au porte monnaie, ça rigole plus.

Comme ça, juste en passant, une petite étude des durées de congé de maladie accordés au personnel de la sécurité sociale, des hôpitaux publics, du ministère de la santé serait fort bien venue. Pour éprouver la validité du proverbe : c’est le cordonnier qui est le plus mal chaussé.

FM Michaut

27 avril 2016

Ohé les médecins C0 27-28 avril 2016

27-28 avril 2016
Ohé les médecins


La Faculté de médecine des Saints-Pères à Paris vient d’être le siège d’une réunion politique au plus haut niveau de l’État. Avec un slogan qui souligne sans fard la léthargie dont reconnait souffrir le parti au pouvoir : Ohé la gauche. Sur les ruines de l’Hôpital de la Charité, l’histoire est facétieuse.
   
Que vient donc faire dans cette manifestation à grand spectacle ce haut lieu de la formation des médecins depuis le décret impérial de 1808 ? La vie politique doit-elle faire l’objet de soins, voir d’une réanimation ? Les médecins ont-ils été tellement bien traités par les récents gouvernements qu’ils ne puissent qu’être ravis de prêter les locaux dans lesquels ils ont tellement bossé pour apprendre leur métier à des gens qui ne cessent de les mettre en servage ?


« Il y a quelque chose de pourri dans le royaume de ...» aurait ( peut-être) constaté le bon William Shakespeare. À moins que Bugs Bunny, depuis 1940, ne nous interpelle avec son : «Quoi d’neuf, docteur ? »   

Allez savoir !

FM Michaut

CONTRE NATURE  NATURELLEMENT                                 La nature, il paraît, aurait horreur du… vice, S’opposant, «  par nature »,  à ...