Notre marin légendaire aurait appris avec tristesse que son légendaire épinard source de force contenait du chlorpyrifos. Insecticide ayant remplacé le DDT trop polluant, il a été interdit en France en 2016, des études concordantes ayant démontré qu’il était doté de propriétés neurotoxiques et perturbatrices endocriniennes. Source : Le Monde du 17 juin 2019.À l’exception donc de la culture des épinards où il n’est pas remplaçable !
Quand les messages dits de prévention conseillent à chacun de consommer 5 fruits et légumes par jour, chacun doit scruter les étiquettes commerciales. Les produits frais importés d’Espagne ou du Maroc ne sont pas (encore) soumis à cette interdiction. Inutile de préciser aux médecins et soignants que le danger est d’autant plus sérieux que le système nerveux et le système endocrinien sont en cours de formation.
François-Marie Michaut
Exmed 19-20 juin 2019
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18 juin 2019
17 juin 2019
Redoutable arme anti harcèlement (Exmed)
Ce site a été un des premiers à soulever la réalité jusqu’alors négligée du harcèlement moral, perfectionnement invisible de notre immémoriale violence. Depuis, l’opinion publique et la justice s’en sont emparés. Le système pour contraindre les travailleurs à donner le meilleur d’eux-mêmes à leur entreprise s’est perfectionné.
Tel est le sujet de la LEM1124 : Le travail, c’est pas la santé. Avec un amical clin d’oeil à la mémoire joyeuse d’Henri Salvador!
François-Marie Michaut 17-18 juin 2019
Tel est le sujet de la LEM1124 : Le travail, c’est pas la santé. Avec un amical clin d’oeil à la mémoire joyeuse d’Henri Salvador!
François-Marie Michaut 17-18 juin 2019
16 juin 2019
Le travail, c'est pas la santé (LEM 1124)
Les journalistes ne révèlent pas leurs sources. Leur déontologie l’impose. Je ne suis pas journaliste. C’est Christiane Kreitlow (1) qui a servi de déclencheur à cette LEM. À son avis de clinicienne, un livre, signalé par le quotidien Libération du 24 avril 2019 (2) mérite d’être connu des soignants qui peuvent être en contact avec toute pathologie psychique ou physique accompagnant une souffrance au travail. Il est signé (3) par Sylvaine Perragin, psychologue clinicienne, sous le titre « Le salaire de la peine».
Pour l’auteure, quelque chose de dramatique est en train de se mettre en place dans les esprits. Une véritable industrie se développe un peu partout dans le monde avec de discrètes officines. Tout faire pour que le bonheur au travail soit un objectif prioritaire des grandes sociétés. L’idée est facile à vendre, et se vend fort bien. Un collaborateur heureux au travail est celui qui obtiendra les meilleures performances professionnelles possibles. Pour le plus grand bénéfice de son entreprise.
On voit se profiler une nouvelle obligation professionnelle à atteindre par chacun : le bonheur au travail. Pas la non souffrance, pas le respect de chaque personne ou la reconnaisssance de la valeur individuelle, carrément le paradis au boulot. Veut-on nous faire prendre des vessies pour des lanternes ? Quand on les écoute, les mots disent exactement ce qu’ils disent. Le bonheur, c’est la bonne heure. Un temps bien limité, pas un état permanent comme nous l’aimerions tant. Heureux, bon sang, la petite aiguille de l’horloge ne nous lâche pas. Pour qui en douterait, son opposite, le malheur, n’est rien d’autre que la mauvaise heure qui nous tombe dessus.
Nous voici peu à peu endoctrinés par des armées de marchands de félicité sur ordonnance dans tous les domaines de notre existence. Marchands de bonheur se révélant, hélas pour nos rêves bien manipulés, des marchands d’illusion. Peu importe sous quelle étiquette ils se rangent : coach, formateur, gourou, spécialiste, expert, leur objectif est identique. Nous vendre - le plus cher possible - ce qu’ils prétendent savoir faire mieux que nous. Forme contemporaine des bateleurs, camelots des foires et des villages, la recette est inusable tant notre capacité de crédulité demeure inépuisable au fil des siècles.
Il faut aller au delà de ce qui se passe dans l’univers du travail. On nous promet le bonheur dans tous les compartiments de notre vie. Le rinçage à jet continu de nos neurones, si bien orchestré par nos médias qui en vivent, est une redoutable école à la soumission passive des esprits. Nous avions pourtant eu un tel plaisir dans nos tendres années à dire non ! (4). Hélas, nous avons perdu cette capacité d’opposition. La discipline scolaire y a peut-être contribué. Tant de gens n’imaginent même pas, sauf quand ils sont mus par la colère, que c’est une liberté humaine inaliénable.
Le rouleau compresseur des GAFA en train de lancer leur propre monnaie virtuelle (5), c’est à dire un cheval de Troie pour prendre le pouvoir sur notre argent à chacun, faut-il le laisser passivement dicter notre devenir ? Il n’existent que parce que nous les laissons exister.
Le temps des manipulateurs dominant la planète est advenu. Bien difficile de faire comme si nous n’avions rien vu venir ni rien compris à ce qui se passait. Oui, l’être humain est un bien curieux animal dont le cerveau est doté de la capacité exclusive de parler de ce qu’il a compris, ou cru comprendre. Pas question de laisser cette fonction s’atrophier faute d’usage.
François-Marie Michaut
_____________________
Notes :
(1)Présentation
(2)Erwan Cario, L’obligation d’être heureux au travail lien
(3) Le Seuil, éditeur. 192 p. 16 €
(4) Classiquement, pour les pédiatres entre 18 mois et 3 ans d’âge.
(5) Cryptomonnaies, le Libra de F.B. France info le 15 juin 2019
_______________________________
Os court :
« Pour trouver le bonheur, il faut risquer le malheur. Si vous voulez être heureux, il ne faut pas chercher à fuir le malheur à tout prix. Il faut plutôt chercher comment - et grâce à qui - l’on pourra le surmonter.»
Boris Cyrulnik (psychiatre et écrivain)
Lettre d'Expression médicale
LEM n° 1124
17 juin 2019
Pour l’auteure, quelque chose de dramatique est en train de se mettre en place dans les esprits. Une véritable industrie se développe un peu partout dans le monde avec de discrètes officines. Tout faire pour que le bonheur au travail soit un objectif prioritaire des grandes sociétés. L’idée est facile à vendre, et se vend fort bien. Un collaborateur heureux au travail est celui qui obtiendra les meilleures performances professionnelles possibles. Pour le plus grand bénéfice de son entreprise.
On voit se profiler une nouvelle obligation professionnelle à atteindre par chacun : le bonheur au travail. Pas la non souffrance, pas le respect de chaque personne ou la reconnaisssance de la valeur individuelle, carrément le paradis au boulot. Veut-on nous faire prendre des vessies pour des lanternes ? Quand on les écoute, les mots disent exactement ce qu’ils disent. Le bonheur, c’est la bonne heure. Un temps bien limité, pas un état permanent comme nous l’aimerions tant. Heureux, bon sang, la petite aiguille de l’horloge ne nous lâche pas. Pour qui en douterait, son opposite, le malheur, n’est rien d’autre que la mauvaise heure qui nous tombe dessus.
Nous voici peu à peu endoctrinés par des armées de marchands de félicité sur ordonnance dans tous les domaines de notre existence. Marchands de bonheur se révélant, hélas pour nos rêves bien manipulés, des marchands d’illusion. Peu importe sous quelle étiquette ils se rangent : coach, formateur, gourou, spécialiste, expert, leur objectif est identique. Nous vendre - le plus cher possible - ce qu’ils prétendent savoir faire mieux que nous. Forme contemporaine des bateleurs, camelots des foires et des villages, la recette est inusable tant notre capacité de crédulité demeure inépuisable au fil des siècles.
Il faut aller au delà de ce qui se passe dans l’univers du travail. On nous promet le bonheur dans tous les compartiments de notre vie. Le rinçage à jet continu de nos neurones, si bien orchestré par nos médias qui en vivent, est une redoutable école à la soumission passive des esprits. Nous avions pourtant eu un tel plaisir dans nos tendres années à dire non ! (4). Hélas, nous avons perdu cette capacité d’opposition. La discipline scolaire y a peut-être contribué. Tant de gens n’imaginent même pas, sauf quand ils sont mus par la colère, que c’est une liberté humaine inaliénable.
Le rouleau compresseur des GAFA en train de lancer leur propre monnaie virtuelle (5), c’est à dire un cheval de Troie pour prendre le pouvoir sur notre argent à chacun, faut-il le laisser passivement dicter notre devenir ? Il n’existent que parce que nous les laissons exister.
Le temps des manipulateurs dominant la planète est advenu. Bien difficile de faire comme si nous n’avions rien vu venir ni rien compris à ce qui se passait. Oui, l’être humain est un bien curieux animal dont le cerveau est doté de la capacité exclusive de parler de ce qu’il a compris, ou cru comprendre. Pas question de laisser cette fonction s’atrophier faute d’usage.
François-Marie Michaut
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Notes :
(1)Présentation
(2)Erwan Cario, L’obligation d’être heureux au travail lien
(3) Le Seuil, éditeur. 192 p. 16 €
(4) Classiquement, pour les pédiatres entre 18 mois et 3 ans d’âge.
(5) Cryptomonnaies, le Libra de F.B. France info le 15 juin 2019
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Os court :
« Pour trouver le bonheur, il faut risquer le malheur. Si vous voulez être heureux, il ne faut pas chercher à fuir le malheur à tout prix. Il faut plutôt chercher comment - et grâce à qui - l’on pourra le surmonter.»
Boris Cyrulnik (psychiatre et écrivain)
Lettre d'Expression médicale
LEM n° 1124
17 juin 2019
14 juin 2019
Mon corps m’appartient (Exmed)
Des adolescents américains font publiquement la leçon à leurs parents. Ils refusent que leurs photos ou videos soient publiés sur les réseaux sociaux sans qu’ils aient donné leur accord. Jean-François Delfraissy, président du très officiel Comité consultatif national d’éthique (CCNE) remet à l’heure nos pendules d’adultes ( le Monde du 4 juin 2019). « Les usagers ont un droit sur leurs données de santé » dit-il. Le domaine de la santé utilisant de plus en plus de données numériques massives dans l’espoir - jusqu’à ce jour jamais clairement démontré - de nouvelles découvertes.
Le droit de ne pas se faire ficher - comme celui de ne pas se faire photographier- mériterait un peu plus de publicité dans nos pays.
François-Marie Michaut 14-16 juin 2019
Exmed
12 juin 2019
Faire attention à l’autre (Exmed)
Les porteurs de gilets jaunes, tout comme les laissés pour compte de nos périphéries urbaines, nous le répètent, et pas seulement par la parole. Le sentiment de compter pour rien dans une société est destructeur.
Faire attention à l’autre, les soignants l’entendent comme en prendre soin. Et l’autre, c’est avant tout, une personne humaine à qui est reconnue d’être différente de soi-même.
Ecouter, regarder, parler, est-ce un objectif défendable pour et par les soignants en 2019 ?
François-Marie Michaut
12-13 juin 2019
CO d'Exmed
Faire attention à l’autre, les soignants l’entendent comme en prendre soin. Et l’autre, c’est avant tout, une personne humaine à qui est reconnue d’être différente de soi-même.
Ecouter, regarder, parler, est-ce un objectif défendable pour et par les soignants en 2019 ?
François-Marie Michaut
12-13 juin 2019
CO d'Exmed
10 juin 2019
On a pas le temps ! (Exmed)
Ritournelle inusable des gens pressés : j'ai pas le temps. Nuance de la réalité, ce temps, lui, finit bien avec son langage par trouver chacun de nous.
Pour évoquer cette inévitable rencontre, voici un chirurgical ciseleur de mots. Lire la LEM 1023 de Jacques Grieu : VIEILLESSE
François-Marie Michaut
10-11 juin 2019 site Exmed
Pour évoquer cette inévitable rencontre, voici un chirurgical ciseleur de mots. Lire la LEM 1023 de Jacques Grieu : VIEILLESSE
François-Marie Michaut
10-11 juin 2019 site Exmed
VIEILLESSE (LEM 1123)
L’âge est le grand sujet des âgés comme moi ;
On n’en parle fort peu ou alors entre soi.
Pourtant à chaque instant et depuis le réveil,
C’est tout qui nous redit qu’on a de la bouteille :
Dans les mille douleurs qui partout nous assiègent,
On a ses familières et d’autres qui nous piègent.
Et puis les insidieuses arrivant en douceur,
Ou bien les fulgurantes existant un quart d’heure.
On est courbaturé sans avoir fait d’effort ;
L’effort est un enfer pour la plupart des sports.
Les nuits n’assurent plus un calme à qui se fier.
Le mal vient en auto, la guérison à pied…
Ces maux de la vieillesse, on croit bien les connaître :
Pourtant, c’est chaque jour qu’on en voit apparaître…
A bientôt nonante ans de nouveaux se présentent,
Qui me tombent dessus comme une pluie grinçante.
Leur belle variété crée une boulimie
Qui permet d’éviter trop de monotonie…
Les douleurs ont des noms. Pour paraître moins dures ?
On a les névralgiques et aussi les brûlures,
Et puis les térébrantes ou bien les lancinantes.
On a les pulsatiles et celles bien cuisantes.
Arrêtons la chanson : elle a un goût de cendre
Que nos oreilles sourdes ont du mal à entendre…
Parmi tous ces ennuis, on a un si grand choix
Qu’on cumule souvent bien des maux à la fois :
C’est là qu’on voit parfois que par un autre mal,
On peut vaincre un premier qui paraissait « normal ».
Faut-il que ce second soit d’un cran supérieur ?
Une rage de dent passe le mal d’ailleurs…
L’âge qu’on dit « certain » est plein d’incertitudes,
C’est une vue d’esprit, une erreur d’habitude.
La jeunesse, dit-on, est une maladie :
La vieillesse est témoin qu’on en sort bien guéri !
Alors, pourquoi dit-on : il est mort de vieillesse
Quand jamais on ne dit : il est mort de jeunesse ?
La vieillesse est donc bien un simple préjugé :
« L’âge de ses artères » est pour les résignés.
Celui de nos neurones est bien plus important ;
Plus que de nos vieux os ou de nos pauvres dents.
Les rides de la peau ne rident pas l’esprit :
Les muscles du cerveau sont bien moins décatis.
De mauvaise vieillesse on peut mourir très tôt ;
Retomber en enfance pour certains est leur lot.
Pleurer sur ses douleurs est pleurer sur son âge,
Le fait de bien vieillir est un apprentissage.
Se supporter soi-même est sage activité.
Car la sérénité n’est pas sénilité…
Jacques Grieu
Os court :
« La vieillesse est comparable à l’ascension d’une montagne. Plus vous montez, plus vous êtes fatigué et hors d’haleine, mais combien votre vision s’est élargie. »
Igmar Bergman (1918-2007, cinéaste)
Lettre d'Expression médicale
LEM n° 1123
10 juin 2019
https://www.exmed.org/archives19/circu1123.html
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