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21 août 2017

Accident routier (LEM 1029 )









Lettre d'Expression médicale
LEM n° 1029  
http://www.exmed.org/archives17/circu1029.html
    21 août 2017

                           
              

                         Accident routier

                                  
               

                           Docteur Cécile Bour



Os Court :

 «  C’est quand les accents graves tournent à l’aigu que les sourcils sont en accent circonflexe.»  
 Pierre Dac


14 août 2017

Pouvoirs publics ou pouvoir privé ? LEM 1028

Lettre d'Expression médicale

LEM n° 1028
  http://www.exmed.org/archives17/circu1028.html
    13 août 2017

        
              
                  

        Pouvoirs publics ou pouvoir privé ?

                                  
               


                               Docteur François-Marie Michaut

  

       
     Elle n’est pas morte la vieille opposition entre le collectif et l’individuel, c’est à dire le public et le privé. Lequel doit primer l’autre ? Tels deux frères ennemis, ils semblent se livrer un interminable combat. Mais en silence : pas de débat public digne de ce nom. L’air du temps, pour nous depuis 1945, sous l’influence jamais démentie des élites intellectuelles nourries au biberon marxiste (1), favorise le collectif. Tout ce qui est personnel est considéré comme suspect, et le proverbe l’union fait la force est pris au pied de la lettre. La mythologie de l’équipe fédérant les forces disponibles, comme dans les sports collectifs a gagné les esprit. Brain storming, travaux de groupe, institutions, églises, partis et associations, tel est devenu notre catéchisme implicite.

   Pour tout esprit simplement curieux, des observations s’imposent. Toute découverte, en médecine comme ailleurs, ne sort que d’un cerveau qui prend la liberté de ne plus voir une chose comme les autres le font. Qu’il faille ensuite tout un dispositif, parfois fort complexe, pour aller jusqu’au bout d’une recherche ne change rien à l’affaire. Dans le domaine artistique, il n’est de créateur qu’une personne travaillant dans la solitude.

  Ce propos pourrait sembler d’ordre purement théorique, voire métaphysique, s’il n’avait pas une implication dans les soins de santé. Tel un buldozer, le système hospitalier public est parvenu en quelques dizaines d’années à prendre le contrôle de l’exercice de la médecine. De la formation universitaire, sous son monopole exclusif, à la mise en place d’établissements se prévalant de «plateaux techniques» servis par un personnel nombreux, la machine publique veut investir tous les domaines.

   Avec un échec cuisant : celui de la médecine générale. Et, que mes amis spécialistes ne s’en choquent pas, je classe dans ce tiroir, tous les praticiens exerçant individuellement. Cette survivante des temps anciens, où le médecin dans son cabinet médical, dans son quartier ou dans son village constituait un élément indispensable à la vie de ses patients. Oui, il fut un notable, souvent respecté, parfois haï, de temps en temps aimé. Fonction de facilitateur de liens sociaux,insoluble dans quelque organisation à plusieurs têtes que ce soit. Pas de nostalgie : on a tué les notables, ils avaient fait leur temps. La nature ayant, c’est bien connu, horreur du vide, quelque chose surviendra.

    Il ne serait pas stupide qu’avant même de s’engager à tenter de devenir médecin, les candidats à l’entrée en faculté se posent une question. Moi, comme je suis (pas comme je voudrais/devrais/pourrais être), quelle option me convient le mieux ? Travailler comme médecin en acceptant et en revendiquant la responsabilité d’être mon propre maître (pouvoir privé) ? Soigner les malades en me soumettant aux seules orientations exclusivement définies par les autorités sanitaires, c’est à dire les pouvoirs publics ?
Où est ma liberté d’agir selon ma conscience propre, quel prix ai-je envie (ou besoin) de la payer ? Une fois cela clairement posé, tout le reste, dans ce que cela a de plus matériel pour organiser les soins les mieux adaptés, ne peut qu’en découler.

Note :
L’Union Soviétique a été un grand vainqueur de l’Allemagne nazie. Le PC a été la force majeure de la Résistance. Avec environ un tiers du corps électoral votant communiste, il s’en est fallu d’un cheveu pour que la France ne devienne pas un pays satellite de l’URSS.

Os Court :

 «  Ceux qui pensent que le pouvoir est amusant confondent « pouvoir» et « abus de pouvoir». »  
 

André Malraux, écrivain et homme politique

 

11 août 2017

Sans instructeurs, pas d'instruction (CO Exmed)

 

Sans instructeurs,
pas d’instruction



   Ça semble tellement évident dans la vie ordinaire. Et pourtant, quand un pays aussi intelligent que le notre, voit disparaitre inexorablement ses médecins généralistes et ses spécialistes d’exercice privé, il semble ne pas voir cette lapalissade.

  Parlons clair. Seuls des médecins exerçant (encore) dans leur cabinet privé les métiers médicaux «désertés» peuvent instruire vraiment les jeunes étudiants de la réalité de leurs professions.

   Les praticiens hospitaliers en charge de l’enseignement médical ont fait un choix  fondamentalement différent. Et fort respectable. Celui de devenir des serviteurs de l’État, avec tout ce que cela comporte. Notamment le manque total de connaissance de ce que peut être l’exercice médical personnel hors du giron hospitalier.

   Comme je l’ai écrit il y a longtemps, il est insensé de demander à des pilotes chevronnés d’avions de ligne de former des capitaines de navires. Et réciproquement, n’est-ce pas ?

Dr F-M Michaut , CO d’Exmed 11-13 août 2017

07 août 2017

DEMAIN LA VEILLE (LEM 1027)

Lettre d'Expression médicale

LEM n° 1027
 http://www.exmed.org/archives17/circu1027.html
    7 août 2017

                           
              

                               

 DEMAIN LA VEILLE

                                  
               


                                                   Jacques Grieu

  


Si le jour d’avant-hier est bien veille d’hier,
Le mot surlendemain de l’avant-veille est frère. 
Si le mot de la veille au mot demain s’oppose,
Alors celui d’hier ne sert pas à grand-chose.

Pourquoi le jour d’après, dans notre dictionnaire,
Est-il toujours placé avant le jour d’hier ?
Hier, lui, est placé après le aujourd’hui !
Passé après futur est tout aussi gratuit !

Promettre est-il toujours la veille de tenir ?
Tenir n’est pas toujours lendemain de prédire.
Entre hier et demain on rencontre aujourd’hui ;
Qui passe de la veille au présent par minuit.

Quand nos ordinateurs sont mis en mode veille
On peut se demander s’ils rêvent en leur sommeil ?
On rit le lendemain des espoirs de la veille :
L’espérance est un rêve éclipsé au soleil.

Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain,
Les choses qu’on veut faire expirent au lointain.
Quand les morts de demain vont saluer ceux d’hier,
Alors c’est la Toussaint qui nous sert de repère…

Le plus beau lendemain ne nous rend pas la veille :
On ne crée pas deux fois ce qui nous émerveille.
Les mensonges d’hier sont dogmes le matin.
Ce que j’étais hier, le serais-je demain ?

                           

 

Os Court :

 « Notre temps est précieux. Perdons plutôt le vôtre. »  
 Boris Vian


 

03 août 2017

Médecine 1927

 

 

       Médecine 1927

   
En nous donnant comme argument massue que les adjuvants vaccinaux à base d’aluminium étaient inoffensifs pour les patients, notre ministre de la santé, et néanmoins médecin, en disant qu’ils ont quatre vingt dix ans d’âge, nous interpelle.

    En ces temps pas si lointains, nos prédecesseurs utilisaient largement, et faute de mieux, les traitements à base de mercure, de bismuth, de sels d’or, de salycilates dont plus personne ne voudrait actuellement. Fermons les yeux sur la chirurgie ou la psychiatrie. Qui se souvient encore de la fabuleuse mode qu’a eue, en ces années là, le radium comme antiasthénique, anti-vieillissement et même produit à visée cosmétique ?

    Ne serait-il pas plus simple, et plus sain, de nous dire la vérité ? Nous ne savons pas grand chose sur les effets de l’aluminium sur l’organisme humain tant les études épidémiologiques sont pauvres. Principalement faute de disposer de moyens de dosage suffisants. Et d’en tirer les conclusions qui s’imposent avant de vouloir imposer quoi que ce soit à qui que ce soit !

Dr F-M Michaut , CO d’Exmed, 3-6 août 2017

CONTRE NATURE  NATURELLEMENT                                 La nature, il paraît, aurait horreur du… vice, S’opposant, «  par nature »,  à ...