Je vous le donne en mille LEM 1000
Au milieu des mille obligations de votre journée, prenez un instant pour prendre connaissance de notre LEM portant le numéro 1000.
Sans lecteurs, et de tous les continents de la planète, cette lettre hebdomadaire ne serait que la bouteille jetée à l’eau par un naufragé désespéré sur une ile déserte.
À vous de lire la LEM 1000, si le coeur vous en dit. Lien : http://www.exmed.org/archives17/circu1000.html
Dr F-M Michaut , CO d’Exmed 30-31 janvier 2017 www.exmed.org
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29 janvier 2017
26 janvier 2017
Les pharmacies aussi CO Exmed
Les pharmacies aussi
La politique de destruction par asphyxie économique des professions de santé non hospitalières a été inaugurée en France par les ordonnances du premier ministre Alain Juppé en 1996. C’est, mystère de notre démocratie, une façon prévue par la Constitution de 1958 de promulguer une loi sans avoir à passer par le vote du parlement. La désertion progressive des cabinets privés de généralistes, gagnant même Paris, témoigne de l’avancement de la destruction.
Ce sont maintenant les officines pharmaceutiques qui subissent le même sort. Un seul chiffre : une pharmacie disparait tous les trois jours en France. Plus de médecins généralistes, faute de relève, plus de médicaments disponibles dans son quartier ou son village, quel avenir préparent donc à ceux qui n’ont pas une santé de fer nos têtes pensantes ?
Nos bateleurs électoraux si bavards ne se mouillent pas sur ce sujet.
Dr F-M Michaut , CO d’Exmed 27-29 janvier 2017 www.exmed.org
25 janvier 2017
Epigénétiquement parlant CO Exmed
Epigénétiquement parlant
Le valproate de sodium, anti-épileptique vendu en France depuis 1967 sous le nom de Dépakine, absorbé par des femmes enceintes est soupçonné être à l'origine de malformations néonatales. Des perturbations complexes de l'expression des gènes sont suspectées disent les pharmacologues. C'est l'occasion pour des professionnels de la santé, ou de simples esprits curieux, de faire un point sur une branche récente de la biologie : l'épigénétique. Sa majesté Internet, via son fidèle Wiki, nous apporte ses lumières. https://fr.wikipedia.org/wiki/Épigénétique
Juste de quoi se sentir un tout petit peu moins ignorant, ça fait du bien. Quand les micro et autres peu explorées nano particules nous cernent, ce n'est peut-être pas du luxe.
Dr F-M Michaut , CO d’Exmed 25-26 janvier 2017 www.exmed.org
22 janvier 2017
À quoi servent les voeux ? LEM 999
Lettre d'Expression médicale
LEM n° 999 http://www.exmed.org/archives17/circu999.html
23 janvier 2017
Le mois de janvier s’achève. Avec lui se clot la période traditionnelle des voeux de bonne année, et, n’en déplaise aux intérêts légitimes des soignants, de bonne santé.
Bien étrange période de l’année que celle de ces voeux rituels, du plus modeste citoyen jusqu’à la tête de notre État drapé de tricolore, personne n’y coupe. Jusqu’à l’écoeurement, parfois, tant tout ce bien qu’on nous souhaite pour la prochaine année semble peu crédible. Posons alors la question iconoclaste : est-ce que ces voeux, ça sert vraiment à quelque chose? Ou bien ce n’est que la survivance d’une croyance dépassée ? Il est courant, nous dit-ton, que dans les hôpitaux américains, les infirmiers et les médecins prient pour et avec leurs malades. Crime de lèse laïquat en France !
Vouloir guérir, vouloir que les autres guérissent, cela influence-t-il l’évolution de nos maladies ? La question n’est pas illégitime. Nous observons depuis toujours la variabilité extrême, de la santé apparente à la mort, de nos affections des plus bénignes aux plus graves. Sans pouvoir en donner la moindre explication scientifique sérieuse. Une fois de plus, cet effet placebo qui ne répond à aucune causalité rationnelle classique, se dresse devant nous. Nos amis chirurgiens voient chaque jour combien les suites opératoires sont différentes selon la façon dont leurs patients envisagent leur avenir. Lourdes, La Mecque, Jérusalem ou Bénarès, bon an mal an, font toujours le plein.
L’idée s’impose d’elle-même. Les mêmes causes, si tant est qu’on les connaisse toutes, ne produisent pas les mêmes effets chez tous. L’humanité aurait disparu depuis longtemps de ses grandes épidémies. Nous avons une certaine marge de manoeuvre, grâce à nos intentions, pour modifier ce qui nous arrive. Dit d’une autre façon, notre futur subit l’influence de notre présent . Pour tenter d’illustrer ce propos, le futur se présente comme la bifurcation vers une des branches d’un vaste faisceau l’éventualités possibles. Beaucoup dépendent de facteurs purement mécaniques bien explorés par les sciences. C’est le déterminisme que nous connaissons bien. Mais pas toutes, et dans une proportion encore ignorée.
Les souhaits que nous pouvons faire, à haute ou à basse voix, ne sont pas une simple manifestation de gentillesse mièvre. Ou de méchanceté absolue, si c’est du mal que nous voulons aux autres. Parce que les voeux, ça marche dans les deux sens, comme on l’oublie trop souvent. Oui, on a oublié que jusqu’au XVIIIème siècle la malédiction était un acte terrible. Capable de sceller la destinée dramatique du maudit. La bénédiction, sans doute affadie sous nos cieux par des déluges d’eau bénite, en est une autre expression plus familière. Me voici contraint de donner à ceux qui m’ont fait l’honneur de me lire, une réponse claire à la question soulevée par le titre de cette LEM. Oui, les voeux que les hommes font chaque jour servent à quelque chose : à infléchir, même imperceptiblement, notre futur à tous. Bonne nouvelle : nous ne sommes pas que des marionnettes mues par un hasard aveugle.
Os Court :
« Tous les hommes font la même erreur, de s’imaginer que bonheur veut dire que tous les voeux se réalisent. » Léon Tolstoï
LEM n° 999 http://www.exmed.org/archives17/circu999.html
23 janvier 2017
À quoi servent les voeux ?
Docteur François-Marie Michaut
Le mois de janvier s’achève. Avec lui se clot la période traditionnelle des voeux de bonne année, et, n’en déplaise aux intérêts légitimes des soignants, de bonne santé.
Bien étrange période de l’année que celle de ces voeux rituels, du plus modeste citoyen jusqu’à la tête de notre État drapé de tricolore, personne n’y coupe. Jusqu’à l’écoeurement, parfois, tant tout ce bien qu’on nous souhaite pour la prochaine année semble peu crédible. Posons alors la question iconoclaste : est-ce que ces voeux, ça sert vraiment à quelque chose? Ou bien ce n’est que la survivance d’une croyance dépassée ? Il est courant, nous dit-ton, que dans les hôpitaux américains, les infirmiers et les médecins prient pour et avec leurs malades. Crime de lèse laïquat en France !
Vouloir guérir, vouloir que les autres guérissent, cela influence-t-il l’évolution de nos maladies ? La question n’est pas illégitime. Nous observons depuis toujours la variabilité extrême, de la santé apparente à la mort, de nos affections des plus bénignes aux plus graves. Sans pouvoir en donner la moindre explication scientifique sérieuse. Une fois de plus, cet effet placebo qui ne répond à aucune causalité rationnelle classique, se dresse devant nous. Nos amis chirurgiens voient chaque jour combien les suites opératoires sont différentes selon la façon dont leurs patients envisagent leur avenir. Lourdes, La Mecque, Jérusalem ou Bénarès, bon an mal an, font toujours le plein.
L’idée s’impose d’elle-même. Les mêmes causes, si tant est qu’on les connaisse toutes, ne produisent pas les mêmes effets chez tous. L’humanité aurait disparu depuis longtemps de ses grandes épidémies. Nous avons une certaine marge de manoeuvre, grâce à nos intentions, pour modifier ce qui nous arrive. Dit d’une autre façon, notre futur subit l’influence de notre présent . Pour tenter d’illustrer ce propos, le futur se présente comme la bifurcation vers une des branches d’un vaste faisceau l’éventualités possibles. Beaucoup dépendent de facteurs purement mécaniques bien explorés par les sciences. C’est le déterminisme que nous connaissons bien. Mais pas toutes, et dans une proportion encore ignorée.
Les souhaits que nous pouvons faire, à haute ou à basse voix, ne sont pas une simple manifestation de gentillesse mièvre. Ou de méchanceté absolue, si c’est du mal que nous voulons aux autres. Parce que les voeux, ça marche dans les deux sens, comme on l’oublie trop souvent. Oui, on a oublié que jusqu’au XVIIIème siècle la malédiction était un acte terrible. Capable de sceller la destinée dramatique du maudit. La bénédiction, sans doute affadie sous nos cieux par des déluges d’eau bénite, en est une autre expression plus familière. Me voici contraint de donner à ceux qui m’ont fait l’honneur de me lire, une réponse claire à la question soulevée par le titre de cette LEM. Oui, les voeux que les hommes font chaque jour servent à quelque chose : à infléchir, même imperceptiblement, notre futur à tous. Bonne nouvelle : nous ne sommes pas que des marionnettes mues par un hasard aveugle.
Os Court :
« Tous les hommes font la même erreur, de s’imaginer que bonheur veut dire que tous les voeux se réalisent. » Léon Tolstoï
Question du mois CO Exmed
Question du mois LEM 999
Nous croisons tellement de gens qui donnent des réponses à tout et à n’importe quoi que nous avons besoin de nous désintoxiquer un peu. La LEM de la semaine, fidèle à son habitude, se contente de poser une question : À quoi servent les voeux ?
Et, à chacun, s’il le désire, sa propre réponse.
F-M Michaut , CO d’Exmed 23-24 janvier 2017
Nous croisons tellement de gens qui donnent des réponses à tout et à n’importe quoi que nous avons besoin de nous désintoxiquer un peu. La LEM de la semaine, fidèle à son habitude, se contente de poser une question : À quoi servent les voeux ?
Et, à chacun, s’il le désire, sa propre réponse.
F-M Michaut , CO d’Exmed 23-24 janvier 2017
20 janvier 2017
Ceci n'est pas une histoire belge (Exmed)
Ceci n’est pas une histoire belge
Nos confrères belges, lassés de se voir imposer par les systèmes d’assurance des soins de santé des tarifs de plus en plus limités envisagent de déterminer eux-mêmes le montant de leurs actes. L’exemple risque fort de faire tache d’huile en France tant les médecins disent haut et fort en 2017 qu’ils supportent de moins en moins les contraintes administratives et financières imposées par la conjonction de l’État, de l’Assurance maladie obligatoire et de la nébuleuse opaque des complémentaires.
Blouse blanche ou pas, la servitude professionnelle organisée est une grave atteinte à la liberté et à la santé de chacun.
F-M Michaut , CO d’Exmed 20-22 janvier 2017
18 janvier 2017
Pusillanimité ordinaire
Pusillanimité ordinaire
Il y a deux jours, nos informateurs nationaux nous gavaient d’une épidémie de grippe qualifiée bien légèrement de redoutable. Depuis hier, plus question de virus, c’est une exceptionnelle (?) vague de froid dont nous devons redouter les mortelles conséquences. Tremblez, braves gens. Vous êtes en permanence en danger, mais nous qui savons tout ce qui se passe, puisque nous sommes des experts de l’information, nous veillons sur votre sécurité.
En médecine, jadis, on n’hésitait pas à fustiger ces malades qui, tels des enfants, ont peur de tout en les traitant de pusillanimes. Mais qui connait encore ce terme ?
F-M Michaut , CO d’Exmed 18-19 janvier 2017
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