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25 janvier 2017

Epigénétiquement parlant CO Exmed




Epigénétiquement parlant


Le valproate de sodium, anti-épileptique vendu en France depuis 1967 sous le nom de Dépakine, absorbé par des femmes enceintes est soupçonné être à l'origine de malformations néonatales. Des perturbations complexes de l'expression des gènes sont suspectées disent les pharmacologues. C'est l'occasion pour des professionnels de la santé, ou de simples esprits curieux, de faire un point sur une branche récente de la biologie : l'épigénétique. Sa majesté Internet, via son fidèle Wiki, nous apporte ses lumières.  https://fr.wikipedia.org/wiki/Épigénétique
    Juste de quoi se sentir un tout petit peu moins ignorant, ça fait du bien. Quand les micro et autres peu explorées nano particules nous cernent, ce n'est peut-être pas du luxe.

Dr F-M Michaut , CO d’Exmed 25-26 janvier 2017  www.exmed.org

22 janvier 2017

À quoi servent les voeux ? LEM 999

Lettre d'Expression médicale
LEM n° 999
  http://www.exmed.org/archives17/circu999.html
    23 janvier 2017

                           
              

            

                                 À quoi servent les voeux ?

                                 Docteur François-Marie Michaut

  

 

   Le mois de janvier s’achève. Avec lui se clot la période traditionnelle des voeux de bonne année, et, n’en déplaise aux intérêts légitimes des soignants, de bonne santé.

   Bien étrange période de l’année que celle de ces voeux rituels, du plus modeste citoyen jusqu’à la tête de notre État drapé de tricolore, personne n’y coupe. Jusqu’à l’écoeurement, parfois, tant tout ce bien qu’on nous souhaite pour la prochaine année semble peu crédible.
Posons alors la question iconoclaste : est-ce que ces voeux, ça sert vraiment à quelque chose? Ou bien ce n’est que la survivance d’une croyance dépassée ?
Il est courant, nous dit-ton, que dans les hôpitaux américains, les infirmiers et les médecins prient pour et avec leurs malades. Crime de lèse laïquat en France !

  Vouloir guérir, vouloir que les autres guérissent, cela influence-t-il l’évolution de nos maladies ? La question n’est pas illégitime. Nous observons depuis toujours la variabilité extrême, de la santé apparente à la mort, de nos affections des plus bénignes aux plus graves. Sans pouvoir en donner la moindre explication scientifique sérieuse.  Une fois de plus, cet effet placebo qui ne répond à aucune causalité rationnelle classique, se dresse devant nous. Nos amis chirurgiens voient chaque jour combien les suites opératoires sont différentes selon la façon dont leurs patients envisagent leur avenir. Lourdes, La Mecque, Jérusalem ou Bénarès, bon an mal an, font toujours le plein.

   L’idée s’impose d’elle-même. Les mêmes causes, si tant est qu’on les connaisse toutes, ne produisent pas les mêmes effets chez tous. L’humanité aurait disparu depuis longtemps de ses grandes épidémies. Nous avons une certaine marge de manoeuvre, grâce à nos intentions, pour modifier ce qui nous arrive. Dit d’une autre façon, notre futur subit l’influence de notre présent .  
Pour tenter d’illustrer ce propos, le futur se présente comme la bifurcation vers une des branches d’un vaste faisceau l’éventualités possibles. Beaucoup dépendent de facteurs purement mécaniques bien explorés par les sciences. C’est le déterminisme que nous connaissons bien. Mais pas toutes, et dans une proportion encore ignorée.

     Les souhaits que nous pouvons faire, à haute ou à basse voix, ne sont pas une simple manifestation de gentillesse mièvre. Ou de méchanceté absolue, si c’est du mal que nous voulons aux autres.  Parce que les voeux, ça marche dans les deux sens, comme on l’oublie trop souvent. Oui, on a oublié que jusqu’au XVIIIème siècle la malédiction était un acte terrible. Capable de sceller la destinée dramatique du maudit. La bénédiction, sans doute affadie sous nos cieux par des déluges d’eau bénite, en est une autre expression plus familière.
Me voici contraint de donner à ceux qui m’ont fait l’honneur de me lire, une réponse claire à la question soulevée par le titre de cette LEM. Oui, les voeux que les hommes font chaque jour servent à quelque chose : à infléchir, même imperceptiblement, notre futur à tous. Bonne nouvelle : nous ne sommes pas que des marionnettes mues par un hasard aveugle.

Os Court :

 «  Tous les hommes font la même erreur, de s’imaginer que bonheur veut dire que tous les voeux se réalisent. » 
 Léon Tolstoï


Question du mois CO Exmed

Question du mois LEM 999

Nous croisons tellement de gens qui donnent des réponses à tout et à n’importe quoi que nous avons besoin de nous désintoxiquer un peu. La LEM de la semaine, fidèle à son habitude, se contente de poser une question : À quoi servent les voeux ?


Et, à chacun, s’il le désire, sa propre réponse.


F-M Michaut , CO d’Exmed 23-24 janvier 2017

20 janvier 2017

Ceci n'est pas une histoire belge (Exmed)

















            Ceci n’est pas une histoire belge


    Nos confrères belges, lassés de se voir imposer par les systèmes d’assurance des soins de santé des tarifs de plus en plus limités envisagent de déterminer eux-mêmes le montant de leurs actes. L’exemple risque fort de faire tache d’huile en France tant les médecins disent haut et fort en 2017 qu’ils supportent de moins en moins les contraintes administratives et financières imposées par la conjonction de l’État, de l’Assurance maladie obligatoire et de la nébuleuse opaque des complémentaires.
   Blouse blanche ou pas, la servitude professionnelle organisée est une grave atteinte à la liberté et à la santé de chacun.

F-M Michaut , CO d’Exmed 20-22 janvier 2017

18 janvier 2017

Pusillanimité ordinaire













    Pusillanimité ordinaire



     Il y a deux jours, nos informateurs nationaux nous gavaient d’une épidémie de grippe qualifiée bien légèrement de redoutable. Depuis hier, plus question de virus, c’est une exceptionnelle (?) vague de froid dont nous devons redouter les mortelles conséquences. Tremblez, braves gens. Vous êtes en permanence en danger, mais nous qui savons tout ce qui se passe, puisque nous sommes des experts de l’information,  nous veillons sur votre sécurité.
    En médecine, jadis, on n’hésitait pas à fustiger ces malades qui, tels des enfants, ont peur de tout en les traitant de pusillanimes. Mais qui connait encore ce terme ?
F-M Michaut , CO d’Exmed 18-19 janvier 2017

16 janvier 2017

MAUVAIS GENRE lem 998

Lettre d'Expression médicale

LEM n° 998             
http://www.exmed.org/archives17/circu998.html
    16 janvier 2017

                
              
                       MAUVAIS GENRE
                         Jacques Grieu

  


La théorie du genre a fait couler des encres,
Et à de grands fantasmes a servi d’épicentre.
Le rapport entre sexes est-il si compliqué,
Que l’idéologie doive nous l‘expliquer ?

Quand je parle du genre, plus prosaïquement,
Je pense à tous ces noms aux sexes… fluctuants.
Masculin, féminin ? Se posent des questions
Dont seul, le dictionnaire a la vraie solution.

Un abaque ? Ou bien une ? Abysse est-il plus clair ?
Que dire d’obélisque, effluve ou urticaire ?
Opprobre ? Il est sur moi en l’affirmant femelle…
Quand oasis ou dartre, eux, seraient bien tels !

Certains noms ont deux sens selon le ou bien la :
Le poste ou bien la poste on le constate là.
Mais le livre et la livre, un page ou une page,
Sont pièges androgynes égarant tous les âges !

Dans le genre, on a pire et même cent fois pire :
Délice, orgue et amour, l’honnêteté respirent.
Et pourtant, au pluriel, leur genre est… inversé,
Virant au féminin dès que deux sont cités !

Ces fautes sur le genre exposent aux cris d’orfraie
Mais, orfraie, de quel genre ? On connaît mal le vrai !
Termite est masculin, qu’il soit femelle ou mâle
Iguane est féminin : trouvez-vous ça normal ?

Quand on va outre-Rhin, le lune est… masculin :
Parce que la soleil, serait au féminin ?
La façon de les voir tient-elle à ces pays ?
L’ancienne adoration aux sexes a obéit ?


Le mélange des genres est mal vu, c’est connu.
Il fait bien mauvais genre et souvent, a déplut.
Donc, se donner un genre, il faudrait à tout prix ?
Mais sans prôner alors, la dite théorie !

Pour ce dernier quatrain et clore ce programme,
Je voulais terminer sous forme d’épigramme ;
Mais je suis pris d’un doute : est-il bien féminin ?
Alors, un épitaphe ? Est-il, lui, masculin ?

Jacques Grieu






Os Court :

 «   Quiconque a détruit un préjugé, un seul préjugé, est un bienfaiteur du genre humain. » 
 Chamfort



          

XX ou XY ? CO Exmed





XX ou XY ? LEM 998


Les médecins sont dressés à faire la différence entre le sexe chromosomique et le sexe apparent que retrouve l’examen clinique. Ils devraient donc, intellectuellement , être vaccinés contre toute «théorie du genre». Ce qui n’est pas le cas de leurs patients ! Jacques Grieu nous entraine avec la LEM 998 MAUVAIS GENRE www.exmed.org/archives17/circu998.html dans une balade troublante sur le sexe des mots. Vous savez ces mots sans lesquels aucun acte médical n’est possible.

F-M Michaut , CO d’Exmed 16-17 janvier 2017

CONTRE NATURE  NATURELLEMENT                                 La nature, il paraît, aurait horreur du… vice, S’opposant, «  par nature »,  à ...