Atout coeur
La façon qu’ont les patients de parler de leurs organes est loin de correspondre toujours aux connaissances des médecins. « Docteur, j’ai mal au coeur » n’a rien à voir avec le système cardio-vasculaire. Se demander ce que disent ( et cachent aussi) les mots employés fait partie du travail du clinicien. Travaux pratiques, sans stéthoscope ni éléctrocardiogramme, avec Jacques Grieu et la LEM 985 « CARDIOLOGIE CRÈVE-COEUR» . Avec la collaboration posthume surprenante d’un boxeur-poète pacifiste.
F-M Michaut CO Exmed 12-13 octobre 2016 lien : www.exmed.org/
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16 octobre 2016
14 octobre 2016
Paris subventionné CO Exmed
Paris subventionné
Les cabinets médicaux de médecine générale ferment rapidement dans Paris. Comme si les déserts décrits par les médias depuis des années gagnaient inexorablement la Capitale. Panique à bord dans les couloirs administratifs, faut trouver d’urgence un remède à ce scandale sanitaire. Cela touche directement les grosses têtes dirigeantes de la Nation. Le remède proposé : donner de l’argent aux postulants et leur permettre d’ouvrir leur cabinet dans des logements sociaux. Pourquoi un tel cadeau à des gens que les gouvernants du moment ne portent pas dans leur coeur ? Tout simplement parce qu’en travaillant plus de 50 heures par semaine ( 35 heures légales pour les salariés) les honoraires des généralistes conventionnés ne sont pas suffisants pour gagner leur vie en faisant fonctionner leur entreprise. Alors, parier leur vie professionnelle (et leur patrimoine personnel) sur Paris, les jeunes médecins ont bien des raisons de bouder une offre aussi dégradante.
Et si on alignait la rémunération des praticiens français sur celle des européens lien , ce serait une injustice ?
F-M Michaut CO Exmed 14-16 octobre 2016
Les cabinets médicaux de médecine générale ferment rapidement dans Paris. Comme si les déserts décrits par les médias depuis des années gagnaient inexorablement la Capitale. Panique à bord dans les couloirs administratifs, faut trouver d’urgence un remède à ce scandale sanitaire. Cela touche directement les grosses têtes dirigeantes de la Nation. Le remède proposé : donner de l’argent aux postulants et leur permettre d’ouvrir leur cabinet dans des logements sociaux. Pourquoi un tel cadeau à des gens que les gouvernants du moment ne portent pas dans leur coeur ? Tout simplement parce qu’en travaillant plus de 50 heures par semaine ( 35 heures légales pour les salariés) les honoraires des généralistes conventionnés ne sont pas suffisants pour gagner leur vie en faisant fonctionner leur entreprise. Alors, parier leur vie professionnelle (et leur patrimoine personnel) sur Paris, les jeunes médecins ont bien des raisons de bouder une offre aussi dégradante.
Et si on alignait la rémunération des praticiens français sur celle des européens lien , ce serait une injustice ?
F-M Michaut CO Exmed 14-16 octobre 2016
12 octobre 2016
Haïti, le grand déni
Haïti, le grand déni
Une fois encore, cette pauvre ile antillaise de Saint Domingue vient de se faire pulvériser par une colère de la nature. Les drames à répétition de cette petite île, l'un des pays les plus pauvres de la planète, depuis son invasion par Christophe Colomb en 1492, nous laisse si indifférents. Nous pourrions au moins faire jouer une certaine solidarité de langue si la francophonie voulait dire quelque chose pour nous.
Alors quand des populations meurent de faim, sont décimées par un choléra par manque d'eau, sont dans un niveau sanitaire indigne de notre siècle, personne ne se sent en situation de non assistance à personnes en danger ? Que nos préoccupations du moment semblent mesquines. Pourquoi avons-nous une telle capacité de détourner les yeux et de museler notre conscience dès qu'un peu de distance géographique nous sépare ? Grandes âmes, réveillez-vous, petites âmes mes soeurs, ne pioncez pas !
Dr François-Marie Michaut CO Exmed 12-13 octobre 2016 www.exmed.org
Une fois encore, cette pauvre ile antillaise de Saint Domingue vient de se faire pulvériser par une colère de la nature. Les drames à répétition de cette petite île, l'un des pays les plus pauvres de la planète, depuis son invasion par Christophe Colomb en 1492, nous laisse si indifférents. Nous pourrions au moins faire jouer une certaine solidarité de langue si la francophonie voulait dire quelque chose pour nous.
Alors quand des populations meurent de faim, sont décimées par un choléra par manque d'eau, sont dans un niveau sanitaire indigne de notre siècle, personne ne se sent en situation de non assistance à personnes en danger ? Que nos préoccupations du moment semblent mesquines. Pourquoi avons-nous une telle capacité de détourner les yeux et de museler notre conscience dès qu'un peu de distance géographique nous sépare ? Grandes âmes, réveillez-vous, petites âmes mes soeurs, ne pioncez pas !
Dr François-Marie Michaut CO Exmed 12-13 octobre 2016 www.exmed.org
09 octobre 2016
À la racine des radicalisations LEM 984
Lettre d'Expression médicale
LEM n° 984 sur Exmed :http://www.exmed.org/archives16/circu984.html
10 octobre 2016
À la racine des radicalisations
Docteur François-Marie Michaut
L’auscultation des mots n’est pas un exercice oiseux. Cela d’autant plus s’ils sont mis à toutes les sauces des événements qui nous frappent. Ainsi en est-il de la radicalisation de nos jeunes gens qui s’engagent dans les actions de l’État Islamique en Syrie, chez nous ou ailleurs. Dire de quelque chose que c’est radical, infiniment plus qu’en suggérer la violence, c’est mentionner que cela a un rapport direct avec une racine. Nos malfamés radicaux libres sont des atomes ou des molécules instables parce qu’ils ont perdu un électron qu’ils cherchent à récupérer à tout prix par l’oxydation de certaines de nos précieuses cellules. Pas très rassurant, ce truc là.
Une idée toute faite circule, selon laquelle les recrues étrangères de Daech sont composées d’adolescents au faible niveau d’instruction. Une étude menée par la Banque mondiale (1) dans les rangs des djihadistes en Syrie montre qu’il n’en est rien. Les recrues étrangères seraient « significativement plus éduquées que leurs compatriotes ». Il faut probablement comprendre ici comme éducation le niveau scolaire. La manipulation facile des esprits les plus malléables parce que les plus ignorants nous rassurerait bien. Mais elle se révèle fausse, et conduit à un constat implacable. L’enseignement tel que nous le subissons dans nos écoles n’a rien à voir avec l’éducation (2). Éduquer, c’est, le mot le dit, conduire hors de quelque chose. Instruire, c’est soumettre des élèves au savoir bien codifié des instructeurs. Tout comme le mode d’emploi d’une mécanique impose ses instructions. D’un côté une attitude active : aider le sujet à se sortir de lui-même pour grandir, et de l’autre une volonté de normalisation faisant avant tout appel à la soumission la plus parfaite au savoir reconnu.
Dans ces conditions, parler de procédés de déradicalisation mérite une mise en question. De quelle radicalisation parlons-nous ? Comment des jeunes gens socialement insérés, au mode de vie strictement comparable à celui de leurs petits camarades d’école, peuvent-ils être à la recherche de racines ? Tout simplement par ce qu’ils ont le sentiment, justifié ou non, peu importe, qu’ils n’en ont pas. Ils ne se sentent le fruit d’aucun terreau, ils n’ont pas la moindre idée de la place qu’ils pourront occuper dans la société des années à venir. Consommateurs ? Oui, mais pour ça, faut de l’argent. Et comme le chômage semble être ici une fatalité, c’est le grand vide. No future. Alors, quand de beaux parleurs, au physique de séries télévisées, leur affirment qu’il y a autre chose que le matériel comme raison de vivre, que la croyance religieuse - dont ils se disent les porte-voix autorisés - est la seule issue possible, l’adhésion aveugle devient possible et tentante. Des racines, leurs racines personnelles, celles qui leur manquaient tant, leur viennent naturellement. Dans ce cas, attention. Si l’on veut prévenir la radicalisation, il faut non seulement en comprendre le mécanisme - qui n’a rien de diabolique, contrairement à ce qui se dit par paresse d’esprit - mais il est nécessaire d’être capable de bien autre chose. Avoir le courage d’affirmer ses propres valeurs. Au risque, finalement bien bénin, de se faire étriller par les critiques de service. Encore faut-il les connaitre ces valeurs, nos valeurs, et ne pas les confondre avec les slogans usés jusqu’à la corde de la démocratie, des droits de l’homme, des valeurs républicaines etc... Non, c’est des valeurs de l’esprit qu’il s’agit, de tout ce qui est non matériel dans notre civilisation et en chacun d’entre nous. En un mot qui fait peur, c’est notre propre spiritualité ( religieuse ou pas) au delà de notre matérialisme qui doit être posée fermement face au regard critique de nos jeunes. Qu’au moins, ils aient la possibilité de faire un choix éclairé entre deux façons de choisir un avenir pour eux-mêmes et pour leurs descendants. Pour le moment, ils ne peuvent guère comprendre qu’une chose qui n’est pas exacte. Pour eux la guerre - celle que nos gouvernants ont bien légèrement décrétée - est ouverte entre le matérialisme omniprésent et sans issue des vieux et l’adhésion à l’aventure de la construction d’une humanité soumise à la seule puissance supérieure créatrice qui existe. Un scénario en noir et blanc, comme dans un jeu video. La vraie vie nous imposera toutes ses nuances de gris et tous ses coups de théâtre.
Notes :
(1) Source : Le Monde du 6 octobre 2016. Que vient donc faire cet organisme financier international dans ce type de recherche ?
(2) Nommer un ministère de l’éducation nationale est un abus de langage source de toutes les confusions. La seule dénomination rigoureuse demeure celle, ancienne, d’ instruction publique.
Os Court :
« Combien tout ce qu’on dit est loin de ce qu’on pense ! » Jean Racine
LEM n° 984 sur Exmed :http://www.exmed.org/archives16/circu984.html
10 octobre 2016
À la racine des radicalisations
Docteur François-Marie Michaut
L’auscultation des mots n’est pas un exercice oiseux. Cela d’autant plus s’ils sont mis à toutes les sauces des événements qui nous frappent. Ainsi en est-il de la radicalisation de nos jeunes gens qui s’engagent dans les actions de l’État Islamique en Syrie, chez nous ou ailleurs. Dire de quelque chose que c’est radical, infiniment plus qu’en suggérer la violence, c’est mentionner que cela a un rapport direct avec une racine. Nos malfamés radicaux libres sont des atomes ou des molécules instables parce qu’ils ont perdu un électron qu’ils cherchent à récupérer à tout prix par l’oxydation de certaines de nos précieuses cellules. Pas très rassurant, ce truc là.
Une idée toute faite circule, selon laquelle les recrues étrangères de Daech sont composées d’adolescents au faible niveau d’instruction. Une étude menée par la Banque mondiale (1) dans les rangs des djihadistes en Syrie montre qu’il n’en est rien. Les recrues étrangères seraient « significativement plus éduquées que leurs compatriotes ». Il faut probablement comprendre ici comme éducation le niveau scolaire. La manipulation facile des esprits les plus malléables parce que les plus ignorants nous rassurerait bien. Mais elle se révèle fausse, et conduit à un constat implacable. L’enseignement tel que nous le subissons dans nos écoles n’a rien à voir avec l’éducation (2). Éduquer, c’est, le mot le dit, conduire hors de quelque chose. Instruire, c’est soumettre des élèves au savoir bien codifié des instructeurs. Tout comme le mode d’emploi d’une mécanique impose ses instructions. D’un côté une attitude active : aider le sujet à se sortir de lui-même pour grandir, et de l’autre une volonté de normalisation faisant avant tout appel à la soumission la plus parfaite au savoir reconnu.
Dans ces conditions, parler de procédés de déradicalisation mérite une mise en question. De quelle radicalisation parlons-nous ? Comment des jeunes gens socialement insérés, au mode de vie strictement comparable à celui de leurs petits camarades d’école, peuvent-ils être à la recherche de racines ? Tout simplement par ce qu’ils ont le sentiment, justifié ou non, peu importe, qu’ils n’en ont pas. Ils ne se sentent le fruit d’aucun terreau, ils n’ont pas la moindre idée de la place qu’ils pourront occuper dans la société des années à venir. Consommateurs ? Oui, mais pour ça, faut de l’argent. Et comme le chômage semble être ici une fatalité, c’est le grand vide. No future. Alors, quand de beaux parleurs, au physique de séries télévisées, leur affirment qu’il y a autre chose que le matériel comme raison de vivre, que la croyance religieuse - dont ils se disent les porte-voix autorisés - est la seule issue possible, l’adhésion aveugle devient possible et tentante. Des racines, leurs racines personnelles, celles qui leur manquaient tant, leur viennent naturellement. Dans ce cas, attention. Si l’on veut prévenir la radicalisation, il faut non seulement en comprendre le mécanisme - qui n’a rien de diabolique, contrairement à ce qui se dit par paresse d’esprit - mais il est nécessaire d’être capable de bien autre chose. Avoir le courage d’affirmer ses propres valeurs. Au risque, finalement bien bénin, de se faire étriller par les critiques de service. Encore faut-il les connaitre ces valeurs, nos valeurs, et ne pas les confondre avec les slogans usés jusqu’à la corde de la démocratie, des droits de l’homme, des valeurs républicaines etc... Non, c’est des valeurs de l’esprit qu’il s’agit, de tout ce qui est non matériel dans notre civilisation et en chacun d’entre nous. En un mot qui fait peur, c’est notre propre spiritualité ( religieuse ou pas) au delà de notre matérialisme qui doit être posée fermement face au regard critique de nos jeunes. Qu’au moins, ils aient la possibilité de faire un choix éclairé entre deux façons de choisir un avenir pour eux-mêmes et pour leurs descendants. Pour le moment, ils ne peuvent guère comprendre qu’une chose qui n’est pas exacte. Pour eux la guerre - celle que nos gouvernants ont bien légèrement décrétée - est ouverte entre le matérialisme omniprésent et sans issue des vieux et l’adhésion à l’aventure de la construction d’une humanité soumise à la seule puissance supérieure créatrice qui existe. Un scénario en noir et blanc, comme dans un jeu video. La vraie vie nous imposera toutes ses nuances de gris et tous ses coups de théâtre.
Notes :
(1) Source : Le Monde du 6 octobre 2016. Que vient donc faire cet organisme financier international dans ce type de recherche ?
(2) Nommer un ministère de l’éducation nationale est un abus de langage source de toutes les confusions. La seule dénomination rigoureuse demeure celle, ancienne, d’ instruction publique.
Os Court :
« Combien tout ce qu’on dit est loin de ce qu’on pense ! » Jean Racine
Nos racines
10-11 octobre 2016
Nos racines LEM 984
Devant des phénomènes de société qui nous effraient
( à juste titre ) un temps d’observation n’est pas une stratégie indéfendable.
Ainsi en est-il avec nos enfants qui choisissent des voies peu compréhensibles pour nous. La LEM 984 invite ses lecteurs à prendre connaissance de ( et critiquer) À la racine des radicalisations.
FMM
Nos racines LEM 984
Devant des phénomènes de société qui nous effraient
( à juste titre ) un temps d’observation n’est pas une stratégie indéfendable.
Ainsi en est-il avec nos enfants qui choisissent des voies peu compréhensibles pour nous. La LEM 984 invite ses lecteurs à prendre connaissance de ( et critiquer) À la racine des radicalisations.
FMM
07 octobre 2016
Pauvres fac de médecine
Pauvres fac de médecine
En France, les 32 CHU qui ont le monopole de la formation des médecins sont financés exclusivement par l’Etat pour assurer leur triple mission de soins, d’enseignement et de recherche. Les resources financières se révèlent de plus en plus limitées rendant illusoire l’autonomie accordée par la loi à chaque établissement. Si l’on ne veut pas recourir au système américain où toutes les écoles de médecine dépendent entièrement des dons privés, la seule variable d’ajustement demeure les frais d’inscription versés par les étudiants. Savez-vous qu’actuellement il est demandé 184 euros par an pendant 3 ans, puis 253 les dernières années ? Soit par jour juste un peu plus de 50 centimes d’euro. Gérard Friedlander, doyen de la Faculté Paris-Descartes, estime que « passer à 1000 euros les droits d’inscription annuels serait indolore et permettrait de créer des fonds pour les bourses ». Il faut quand même savoir que 75% des étudiants de première année s’inscrivent dans une prépa privée dont le coût est d’environ 1000 euros pour pouvoir réussir le concours de sélection.
F-M Michaut CO Exmed 7-9 octobre 2016
En France, les 32 CHU qui ont le monopole de la formation des médecins sont financés exclusivement par l’Etat pour assurer leur triple mission de soins, d’enseignement et de recherche. Les resources financières se révèlent de plus en plus limitées rendant illusoire l’autonomie accordée par la loi à chaque établissement. Si l’on ne veut pas recourir au système américain où toutes les écoles de médecine dépendent entièrement des dons privés, la seule variable d’ajustement demeure les frais d’inscription versés par les étudiants. Savez-vous qu’actuellement il est demandé 184 euros par an pendant 3 ans, puis 253 les dernières années ? Soit par jour juste un peu plus de 50 centimes d’euro. Gérard Friedlander, doyen de la Faculté Paris-Descartes, estime que « passer à 1000 euros les droits d’inscription annuels serait indolore et permettrait de créer des fonds pour les bourses ». Il faut quand même savoir que 75% des étudiants de première année s’inscrivent dans une prépa privée dont le coût est d’environ 1000 euros pour pouvoir réussir le concours de sélection.
F-M Michaut CO Exmed 7-9 octobre 2016
05 octobre 2016
Autophagie, ça déchire
Autophagie, ça déchire
Benni soit notre vénéré lauréat japonais du Prix Nobel de Médecine. Ce biologiste chevronné enrichit notre vocabulaire usuel d’une invention prometteuse. Obtenir sa nomination le jour même de l’ouverture du Mondial de l’Automobile de Paris, quelle trouvaille. On ne voit pas encore le moindre être vivant, et a fortiori d’humains si profondément autophiles, se précipiter sur nos quatre roues à moteur pour les grignoter à belles dents. Du côté de la médecine ( la vraie, pas celle des Nobel), je ne crois pas qu’ait été décrite une maladie qui contraindrait son pauvre porteur à se dévorer lui-même. Les automutilations et les suicides, comme drames de la vie, ça suffit bien. À moins que les maladies auto-immunes, en silence, ne fassent finalement pas autre chose.
F-M Michaut CO Exmed 5-6 octobre 2016
Benni soit notre vénéré lauréat japonais du Prix Nobel de Médecine. Ce biologiste chevronné enrichit notre vocabulaire usuel d’une invention prometteuse. Obtenir sa nomination le jour même de l’ouverture du Mondial de l’Automobile de Paris, quelle trouvaille. On ne voit pas encore le moindre être vivant, et a fortiori d’humains si profondément autophiles, se précipiter sur nos quatre roues à moteur pour les grignoter à belles dents. Du côté de la médecine ( la vraie, pas celle des Nobel), je ne crois pas qu’ait été décrite une maladie qui contraindrait son pauvre porteur à se dévorer lui-même. Les automutilations et les suicides, comme drames de la vie, ça suffit bien. À moins que les maladies auto-immunes, en silence, ne fassent finalement pas autre chose.
F-M Michaut CO Exmed 5-6 octobre 2016
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