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01 juin 2015

De Rien LEM 913



Lettre d'Expression médicale
LEM n° 913      1er juin 2015

              

                                                          

                        De Rien                           


                                  Jacques Grieu




Trois fois rien, c’est très peu, mais deux fois rien, c’est moins.
Une fois, un seul rien, c’est juste un fifrelin.
Question de quantité ? Mille riens c’est beaucoup,
Mais cela suffit-il à former un vrai tout ?
Dans le néant  aussi , ce serait plein de riens ;
Oui, mais combien de riens pour un néant chrétien ?
Faut-il que « rien de rien » s’oppose à « rien du tout »,
Que ce soit « tout ou rien » comme un passe-partout ?

Comme on n’a rien sans rien, certains recherchent tout.
Se battant pour des riens, ils se cognent partout.
On sait que « propre à tout » vaut souvent « propre à rien »
Montrant que tout et rien ont parfois de forts liens.
A celui qui n’a rien, l’avenir promet tout.
Le moindre petit rien, pour lui, compte beaucoup.
D’ailleurs, il ne craint rien, tout et rien sont pareils ;
Il ne vit que des riens qu’il voit à son soleil.

Est-ce un morceau du « tout »  quand on dit « rien du tout » ?
Ce rien, extrait du tout, serait-il, peu ou prou,
Plus gros, plus important que les riens ordinaires ?
Un rien ventripotent ? Un rien contestataire ?
Si « tout » est plein de riens, alors, on le suppute,
Ce tout n’est plus un tout si d’un rien on l’ampute.
Il s’en faut d’un seul rien : c’est un tout anormal.
On a là un faux tout, un tout un rien bancal.

Notre œil ne peut rien voir si l’esprit ne regarde ;
Au récit du « big bang », la science se hasarde.
Du rien, du grand néant, a jailli l’étincelle ?
L’étincelle du tout, du tout universel.
Mais d’où sortait ce rien qui a créé le tout,
Et qui, mine de rien, nous impose son joug ?
A la poule, les œufs n’ont jamais rien prédit :
Le vrai commencement reste encore non dit.

Il y eut donc un rien moins vide que néant,
D’où est sorti le tout en un bond de géant.
Ce rien cachait le tout et soudain, par magie,
Il y eu un début, l’explosion d’énergie ?
Qui a prévu la fin ? La Bible n’en dit rien …
Et même les savants ne la sentent pas bien.
Beaucoup de bruit pour rien : le « tout » nous reste obscur ;
Une chose est certaine : il n’y a rien de sûr …

                       


 

  
Os Court :

«      Non, rien de rien, non, je ne regrette rien.» 
 
Chanson d’Edith Piaf (1956),

paroles de Michel Vaucaire, musique de Charles Dumont


26 mai 2015

La tentation des officiers de santé LEM 912

Lettre d'Expression médicale du site Exmed
LEM n° 912 http://www.exmed.org/archives15/circu912.html
    
25 mai 2015

              

                                                            

                             



                             La tentation des officiers de santé              


                                                Docteur Jean-François Huet




 L'attitude actuelle des pouvoirs publics , vis à vis des médecins perpétue une « tradition » d'agression mutuelle systématique vieille de plusieurs siècles.
A cet égard la récente loi, dite de modernisation du système de santé, n'est qu'une reprise des vieilles lunes étatiques, dont les origines remontent au moins à 200 ans.

À huit reprises un médecin a été à la tête du ministère de la santé depuis 1984 sans qu'il y ait eu la moindre pose dans cet antagonisme entre Etat et médecins, qui plonge ses origines dans la psychologie voire dans la psychanalyse. 

Comme le précise Didier Tabuteau, dans un article datant de plus de 15 ans,  et qu'on pourrait ré écrire aujourd'hui comme on aurait pu le faire il y a 200 ans :
« Le système de santé français a été prisonnier d’une histoire qui s’est construite pendant deux siècles sur une succession de malentendus et de rendez-vous manqués. Il s’est organisé à partir de « citadelles assiégées », multipliant tranchées, champs de mines et glacis autour d’elles. Professions de santé contre pouvoirs publics, municipalités contre pouvoir central, État contre assurance maladie, hôpital contre médecine de ville, secteur public contre secteur privé, professions médicales contre professions paramédicales, les oppositions n’ont cessé de se multiplier, d’absorber les énergies et d’embourber le système. »

   Le financement public des dépenses de santé, absurde, obsolète et inopérant ,submergé depuis plusieurs décennies par l'augmentation de l'offre et de la demande médicales, aggrave les tensions et motive toutes les dérives autoritaires, au point que le problème de l'organisation sereine d'un système de santé efficient « solvabilisé » de façon durable apparaît impossible dans une situation qui semble définitivement bloquée par des concepts sociaux-économiques d'un autre âge. 

   Il convient d'observer que l'objectif initial de la Sécurité Sociale de 1945 était d'organiser la mise en place de revenus de substitution permettant le financement des soins et non la mission d’organiser le système de santé.
En cette matière le système de sécurité sociale n'a fait qu'exploiter et renforcer des antagonismes existant de longue date entre les pouvoirs publics et les médecins. Au nom d'une solidarité qui n'est que l' alibi de plus en plus évident d'une prétention de domination administrative de plus en plus rejetée par le corps médical.
   On ne sortira d'aucun problème particulier sans une mise à plat de l'assurance maladie,la fin de la notion d'assujettissement social et la mise en place d'un système concurrentiel et constamment solvable.

   Il est grand temps que les médecins définissent eux-mêmes, et avec force, l'origine des problèmes liés à leur assujettissement et à celui de leurs patients.
Il est possible, voire probable, qu'ils doivent trouver d'autres formes d'organisation de leur activité. Mais , pour pouvoir le faire, ils doivent exprimer clairement leur rejet de l'étatisation de la santé et de la loi dite de modernisation du système de santé. Celle-ci est, en fait, d'une obsolescence navrante au regard de l'histoire.

   Il est grand temps pour les pouvoirs publics de sortir de la problématique des dirigeants « thaumaturges » et de laisser la médecine aux médecins.
Comme il est grand temps pour l'État de cesser de prétendre au rôle d'assureur maladie unique, en dehors des indispensables mécanismes strictement solidaires pour les plus démunis .

   Même si cela apparaît à nos technocrates du jour, comme à ceux d'hier, comme la pire des solutions, c'est la seule qui soit réellement raisonnable.
Sinon? la « guerre des officiers de santé », vieille de plusieurs siècles, continuera et elle ne fera à terme que des perdants.





  
Os Court :

« Je peux résister à tout, sauf à la tentation. » 
 
Oscar Wilde

08 mai 2015

Médecins et pouvoir politique

Lettre d'Expression médicale
LEM n° 911   9 mai 2015

              
 
                                                           

                       Médecins et pouvoir politique                           


                                 Docteur François-Marie Michaut



Les médecins en France râlent fort. Est-ce pour préserver leur situation sociale et financière supposées très supérieures à l’ensemble de la société ? Une étiquette de nanti vous colle à la peau, et décrédibilise facilement ce que vous exprimez auprès de n’importe quel interlocuteur en réduisant vos intentions à une simple question de pognon.

Les médecins sont fatigués. Ils sont usés par une masse de plus en plus contraignante d’obligations administratives et réglementaires. Ils sont dégoutés de n’être considérés que comme des techniciens de santé devant répondre à toutes les fantaisies de leurs différents partenaires, malades en tête. Ils travaillent bien au delà de leurs capacités physiologiques, bien au delà de ce qui serait indispensable pour la sécurité optimale de ceux qu’ils ont la lourde tâche de soigner le mieux possible. Et nos praticiens, poussés par leurs obligations financières toujours croissantes, ne disposent d’aucun moyen pour adapter leur rythme de travail à une vie saine. 

Alors, quand le pouvoir politique, à cours de toute idée pour améliorer le fonctionnement cahotique de notre société, saute sur le domaine de la santé pour en faire son image valorisante, tout est à craindre. Les vieux se souviennent du temps où les journalistes vantaient les mérites exceptionnels de la médecins soviétique. Jusqu’au jour des années 1970, où, patatras pour nos penseurs, la psychiatrie de l’URSS s’est révélée au service du pouvoir pour museler à coups de neuroleptiques et d’internement psychiatique ses dissidents.
Il ne suffisait pas de savoir les atrocités innommables de la médecine nazie, où celles moins connues de l’Empire nippon, pour être vaccinés contre les dérives inévitables de toute médecine asservie à un pouvoir politique. Une incursion discrète dans tous les pays du monde munis de régimes totalitaires montrerait la même chose 70 ans après la capitulation du 3ème Reich.

Aussi gratuite, riche de toutes les promesses électorales et égalitaire qu’elle puisse sembler, toute médecine placée dans les seules mains dirigeantes de l’État est une bombe pour la liberté et l’individualité de chaque personne. Tout médecin qui se trouve contraint par le système de prendre prioritairement en compte les intérêts de la puissance publique devient incapable de respecter les besoins uniques de chaque citoyen.

Alors, avant d’applaudir ou de huer qui que ce soit, que chacun réfléchisse bien à ce que représente pour lui, et pour ses proches, la personne du médecin auquel il demande de l’aider. Ce type ( ou cette nana) va-t-il rouler pour moi ou se contenter d’obéir les yeux fermés aux ordres des pouvoirs en place ? Entre santé publique et santé du public, il existe un abime dont personne ne se risque trop à parler. Et pourtant, plus que jamais, ce n’est ni une histoire de choix idéologique ou de considération financière, il concerne chacun d’entre nous. Définitivement, le domaine de la façon dont les gens se soignent - dit, faussement, de la santé, n’est pas, et doit pas, être du seul ressort des hommes politiques. Il est indigne de notre histoire que ce soit leur joujou à seule visée électorale.

                        

  
Os Court :

«  Tout n’est pas politique, mais la politique s’intéresse à tout. » 
 
Machiavel


26 avril 2015

Un certain silence LEM 909

    Lettre d'Expression médicale n° 910

      27  avril 2015

              
 
                                                           

                   Un certain silence                          


                                  Docteur François-Marie Michaut


      
  Dans le brouhaha incessant des échos venus du monde entier, ou, du moins, le laissent croire les fabricants de ce qui est faussement qualifié d’information, il est bien difficile de conserver sa liberté personnelle de juger des choses et de penser à sa guise. Faire partie d’un groupe, d’une communauté, d’une famille, d’un réseau virtuel est devenu à la fois une obligation pour se faire reconnaitre, et... une sorte d’addiction qui ne dit pas son nom. Le seul lien, ou presque, c’est l’échange verbal ou écrit.
Comment savoir alors si l’on est atteint ou non de cette dépendance ? Une seule attitude diagnostique possible : se débrancher, prendre de la distance et surtout, se taire.
Des ordres religieux chrétiens ont instauré dans leurs règles monacales médiévales le silence, ce n’est certainement pas pour rien.


    De multiples traditions tout autour du monde, et de tous les temps, ont leurs ermites, et, là encore, ce n’est probablement pas pour faire joli dans le paysage. Tout semble se passer comme si, par expérience vécue, tout groupe humain avait besoin, pour fonctionner de façon durable, de personnes capables de faire autrement que le plus grand nombre.
Ne trouvez-vous pas étonnant que la médecine, si prompte à inviter les patients à utiliser leur langue pour se soigner, n’ait rien à dire sur les vertus thérapeutiques du silence ? Pour les inventeurs de méthodes de soins à grand spectacle médiatique, et, ne jouons pas les autruches, à revenus financiers attendus juteux , il y a là une voie ( à défaut de voix) à creuser. Que diriez-vous de séances de coaching dans des lieux de rêves qui vous transformeraient le plus locace des bonimenteurs en moine trappiste breveté ?
Et, cerise sur le gateau : la fermer ne présente aucune toxicité aigüe ou chronique et ne coûte pas un kopek à l’assurance maladie exangue.

   Mais, grand Dieu, que suis-je en train de faire, si ce n’est vous casser les oreilles (virtuelles) par mon bavardage totalement décalé ! 
Je ne peux vous offrir, et montre en main c’est déjà long, que deux minutes de silence.
,



                      
  
Os Court :
« Le silence est l’âme des choses.  » 

      Proverbe français 

















16 avril 2015

Régimes LEM 909

   
LEM n° 909 sur le site Expression Médicale
      17 avril 2015

              
 
                                                           

                       Régimes                            


                                 Jacques Grieu





Régime dissocié, régime calorique,
Ou bien régime sec, c’est de la diététique.
Régime féodal ou bien démocratique,
Comme l’Ancien Régime : on est en politique.
Régime de banane est une autre aventure,
Mais qui, à plein régime, est triste sinécure …

Mon toubib me l’a dit, je dois suivre un régime.
Il faut suivre. Et je suis … et je jeûne et je trime,
Et même suis suivi … par la gent médicale,
Qui de sa soupe aux choux me fait un récital.
De foie de morue l’huile, il me vient en mémoire,
Les haut-le-cœur bénis qui m’empêchaient de boire…

Régimes, vous passez, mais les bourrelets restent ;
Trop grand régime nuit, nos ventres nous l’attestent.
Régime en quinze jours fait perdre … deux semaines,
Et du moindre chouïa ne réduit l’abdomen.
Pour un régime sec, nul ne veut se mouiller,
Préférant boire sec que de l’eau se souiller.

Tourner à haut régime est chose fatigante ;
Le régime fiscal  en est preuve éloquente.
Morale ou bien régime, ils sont au diapason :
Et veulent nous priver de tout ce qui est bon.
Supporter un régime est vraiment punition :
Deux régimes ensemble est donc la solution.

Le régime minceur n’est pas présidentiel :
La France est un pays au régime rebelle.
Du poids de l’existence, le régime soustrait
A dit un philosophe ; il n’en avait pas fait !
Un régime trop bon fait de tristes santés :
Le régime du vent est bien mieux supporté.


                               

 Os Court :

« Il y a deux sortes d’abus : ceux qui naissent de la logique d’un régime, et ceux qui naissent de son incohérence. » 

   Gilbert Cesbron

    

 















10 avril 2015

Au chevet de la terre si malade LEM 908

LEM n° 908       10 avril 2015

              
 
                                                           

              
        Au chevet de la terre si malade                            


                                 Docteur François-Marie Michaut


Pour certains, l’écologie est une doctrine politique. Pour d’autres, c’est la résurgence douceâtre d’un rousseauisme à la sauce New Age se contentant de quelques indignations ciblées sur des sujets, de préférence animaux, au goût du moment.
Pour d’autres, infiniment moins nombreux, c’est indissociable d’un engagement personnel pour qu’enfin notre environnement ne soit plus une richesse qu’il faut exploiter sans autre objectif que celui du  profit économique immédiat le plus grand.  
La pensée médicale ne me semble pas avoir été très en pointe dans la question des relations entre les hommes et leur biotope. Sans chercher d’alibi, la plongée impressionnante dans la technoscience, comme la complexité de plus en plus grande de ce que nous avons appris de l’humain et de ses maladies,  ont polarisé nos efforts.

Et pourtant, à la fin des années 1930, le microbiologiste franco-américain René Dubos fut le premier à inventer les antibiotiques avec la gramicidine issue du bacillus brevis. L’histoire, pas très juste, a retenu le nom de John Flemming avec la pénicilline en 1945. René Dubos  a été avant tout un ingénieur agronome, diplômé de l’Institut national agronomique en 1921, il émigre aux USA pour devenir chercheur peu de temps  après .

Ce sont encore deux agronomes qui ont décidé de tourner le dos au très officiel Institut de recherche agronomique (INRA) pour se pencher sur un problème aussi répandu sur la planète que peu connu du grand public. La partie fertile du sol, absolument indispensable à la croissance des végétaux vitaux pour tous les animaux, ne mesure qu’une quinzaine de centimètres, et nous la matraquons en permanence. Nos techniques agricoles intensives, très liées à la mécanisation et à l’usage des engrais et des pesticides de l’industrie chimique ( la même qui fabrique nos médicaments ) ne tiennent aucun compte de cette biomasse incroyablement riche en matière vivante et en organismes microscopiques.

En rupture avec cette façon de voir les choses, Lydia et Claude Bourguignon, puisque c’est leur nom, ont créé leur propre entreprise : le Laboratoire d’analyses microbiologique des sols (LEMS)  . Ils  sillonnent le monde entier, à la demande de cultivateurs, pour diagnostiquer l’état de santé de leurs terres, et pour leur proposer les mesures adéquates pour qu’elles retrouvent la meilleure santé possible.

Ce serait d’un grand intérêt, et ils ont bien voulu en accepter le principe, que ces deux «médecins de la terre» acceptent d’expliquer ce qu’ils font à des «médecins des hommes». 
Entre praticiens, qu’est-ce qu’on se raconte si ce n’est des histoire de praticiens !



 


  
Os Court :
«      La terre est une mère qui ne meurt jamais. » 
  Proverbe maori

03 avril 2015

Maux d'Ordre LEM 907

    Lettre d'Expression médicale
LEM n° 907 http://www.exmed.org/archives15/circu906.html
      3 avril 2015

              

                                                           

                      Maux d’Ordre                            


                                 Jacques Grieu




                

Je perds souvent la tête et oublie certains mots ;
Et pour la retrouver,  cent recherches il me faut.            
Je suis désordonné, c’est mon moindre défaut.
L’ordre aussi, je le cherche et trouve le chaos.
Aucun « conseil de l’ordre » encor, ne m’a guéri ;
L’ordre des médecins à rien n’a réussi.
Mais l’ordre des Jésuites ou des Dominicains,
Pour  l’ordre rétablir furent tout aussi vains.
L’ordre des architectes au désordre est soumis …
L’ordre des avocats ? Je lui désobéis !

Ce sont là des mots d’ordre, ils nous gâchent la vie,
Troublent l’ordre public et la pagaille ont mis.
En ordre dispersé ils me viennent à l’esprit,
C’est dans l’ordre des choses et j’en suis fort contrit   …
Des ordres on veut donner plutôt que recevoir :
Même un ordre de bourse est un bon défouloir !
Désordres et attentats sont à l’ordre … du jour,
Où les forces de l’ordre ont montré leur bravoure.
En ordre de bataille, on les voit fourvoyées
Avec ordre de route, en tâches éparpillées …

De l’imagination, le désordre est régal,
Car l’ordre bien souvent aux mémoires est fatal.  
L’avenir n’est pas plus que des bouts de présent,
Qu’il faut remettre en ordre en savant rangement,
Comme un rappel à l’ordre et du temps l’au revoir,
Quand les ordres et contre-ordres ont tué tout espoir.
Il vaut mieux, je le crois, en désordre avancer,
Que dans le plus bel ordre avoir du reculer.
Du désordre on le dit, peut surgir la rigueur…. 
Le hasard est peut-être un ordre supérieur ?

                   


                        

  
Os Court :
«     L’indiscipline est mon ordre préférentiel. » 
  Jacques Chancel
    
  















CONTRE NATURE  NATURELLEMENT                                 La nature, il paraît, aurait horreur du… vice, S’opposant, «  par nature »,  à ...