Généralistes versus infirmiers
Il est dans l’air du temps de vouloir remplacer dans leurs fonctions des médecins de ville et de campagne par des infirmiers. Rien de scandaleux dans ce principe pour une France qui a connu longtemps par nécessité ses officiers de santé.
Pour la qualité des soins aux patients, quelles peuvent être, ou ne pas être, les différences entre ces deux catégories de soignants ? Un examen solidement argumenté serait simplement logique, et juste, avant de se lancer tête baissée dans de discutables expérimentations aux conséquences lointaines imprévisibles.
la délégation des tâches est une des conditions de survie de la médecine générale
RépondreSupprimerle corps infirmier est en première ligne
cela concerne , à mon avis , près de la moitié de l'activité d'un généraliste
kristof
"Rien de scandaleux dans ce principe pour une France qui a connu longtemps par nécessité ses officiers de santé."
RépondreSupprimerNous sommes donc revenu à ces temps anciens.
Or il me semble que la formation des médecins a été développée pour permettre des connaissances approfondies en médecine pour soigner tous les patients.
C'est donc l'aveu qu'aujourd'hui ce qui a fait la "force" du système de santé en France, n'est plus possible.
C'est l'aveu même que la santé à deux vitesses est de retour.
Kristof, vous dites "délégation des tâches" ?
RépondreSupprimerLa question de la hiérarchie se pose en pointillé. Et tant du coté des médecins ( généralistes-spécialistes-hospitaliers ) que des infirmiers et de leurs niveaux de compétence, donc d'indépendance .
Quant à la médecine à deux vitesses de MG, et il y en a certainement bien plus de deux ( peut-être autant que de médecins!) elle n'a jamais cessé d'exister. Remède ? Simplement le respect de l'autre. Pas facile du tout quand on n'a pas le même point de vue.